Le droit de la famille concerne l'ensemble des
personnes physiques liées entre elles, par un
lien d'alliance (dans des cas de concubinage, de PACS
comme de mariage) ou de descendance (filiation par le sang ou
par l'adoption). Le droit de la famille recouvre
également le divorce.
1. Le concubinage
a. Le certificat de concubinage
Le certificat de concubinage peut-être
appelé « certificat de
vie maritale » ou « attestation d'union libre ».
Il permet de reconnaître la situation de fait
des deux partenaires. Ce document permet aux
concubins d’avoir quelques avantages, comme des
cartes de réduction ou des avantages de la
sécurité sociale. Ces avantages restent
limités.
b. Les droits et obligations juridiques du concubin
Si un concubin est endetté, il ne peut
valablement demander à son partenaire
d’être solidaire et de recouvrir la ou les
dettes émises. Une exception est faite lorsque
les concubins tiennent un commerce : dans ce cadre, ils
doivent se répartir les dettes.
Une autre obligation est à noter : un concubin qui
serait infidèle ne peut être
sanctionné, puisqu’il ne s’agit pas
d’une situation de droit.
2. Le PACS
Le Pacte Civil de Solidarité (PACS) est une convention
contractée par deux personnes physiques majeures (de
sexes différents ou de même sexe) et capables,
juridiquement. Ce pacte est destiné aux personnes
souhaitant, principalement, bénéficier
d’avantages fiscaux ou officialiser une
relation, sans passer par le mariage.
Le PACS est prohibé lorsque l’une des
personnes est déjà mariée ou
pacsée (article 515-2 du Code Civil).
a. La conclusion du PACS
Les partenaires doivent procéder à une
déclaration commune devant le greffier du
Tribunal d'Instance.
Le greffier enregistre la déclaration et fait
procéder aux formalités de
publication (ce qui peut correspondre à la
publication des bans pour le mariage). Ces
formalités comprennent : les actes de naissances
des partenaires, leur identité et la
déclaration du PACS. Si ces formalités ne
sont pas respectées, l’acte sera
considéré comme nul.
b. La rupture du PACS
Le PACS expire lorsque les pacsés souhaitent
mettre un terme à leur contrat : il peut s'agir
d'un accord commun ou la
décision de l'un des deux
partenaires uniquement. Ils remettent une
déclaration commune écrite au Greffier du
Tribunal d'Instance, à l’endroit duquel
l’un des deux est domicilié.
Un PACS peut également s'achever lorsqu'un
partenaire meurt.
3. Le mariage
C'est un contrat conclu entre deux personnes, de
sexe différent.
a. Qui peut se marier ?
En 2012 en France, le
mariage n'est possible qu'entre un homme et une
femme. Le mariage doit être
célébré dans le lieu où est
domicilié l’un des deux futurs époux
depuis plus d'un mois.
Le Code civil exige un âge minimum pour se
marier (article 144) : 15 ans pour les femmes et
18 ans pour les hommes. Si le mineur est
orphelin, ses grands-parents seront autorisés
à donner leur autorisation. Si ces derniers sont
morts, elle sera donnée par un conseil de famille
(composé d'oncles, de tantes, etc.). Le mariage
est prohibé entre deux membres d’une
même famille.
Enfin, un examen médical est
exigé, afin que les futurs époux signent le
contrat de mariage en connaissance de cause : il se fait
environ deux mois avant le mariage civil.
b. Les devoirs entre époux
• La contribution aux charges du mariage :
les deux époux ont l'obligation de participer aux
dépenses de tout ce qui a trait aux
dépenses liées à la vie de famille
(élever les enfants, le loyer, la nourriture,
etc.)
• Devoirs personnels : les époux se
doivent fidélité. Ils doivent aussi habiter
ensemble.
4. La filiation
Lorsque des parents (mariés ou non) ont des enfants
(naturels ou adoptés), on dit qu’ils sont
affiliés.
a. La filiation légitime
Il existe plusieurs moyens pour prouver la filiation
légitime :
- l'acte de naissance inscrit sur les registres
d'état civil (après la naissance de
l’enfant) ;
- la reconnaissance par la mère et / ou le
père.
Cette procédure de
reconnaissance est assez classique et permet
à l’enfant de connaître ses parents.
En cas de non-reconnaissance des deux géniteurs :
on dit alors que l’enfant est orphelin.
b. L'adoption simple et plénière
Dans le premier cas, l’enfant adopté garde
des liens avec sa famille biologique. Dans le
second cas, l’adopté coupe
définitivement les liens avec sa famille
biologique.
5. Le divorce
Il traduit la rupture du mariage. Tout
simplement, c’est lorsque le couple ne s’entend
plus.
a. Histoire
Aujourd'hui présenté comme un droit, le
divorce n'a pas toujours été
accepté. Il a été supprimé en
1816, et a
été remis en place en 1884 pour que Napoléon puisse divorcer de
son épouse stérile. C'est une loi de 1975 qui organise le divorce.
b. Les différents types de divorce
• Le divorce pour
faute : l’un des époux a
commis une faute impardonnable (comme le fait de
frapper son conjoint) ;
• Le divorce par consentement
mutuel : les époux se rendent compte
que leur couple est fini, alors ils décident
d’un commun accord d’en rester là
;
• Le divorce pour
altération définitive de la vie
conjugale : situation dans laquelle l’un
des époux a quitté le domicile familial. On
dit alors qu’il y a séparation de
corps.