La transition démographique

En 1800, la Terre comptait 1 milliard d’habitants. Elle en compte 7,4 milliards en 2019 et en comptera, selon les prévisions, près de 10 milliards en 2050.

Cette croissance continue s’explique notamment par l’augmentation de l’espérance de vie et par la baisse de la mortalité infantile. Le recul des épidémies et des famines et l’amélioration de l’éducation, de l’hygiène et des soins expliquent en grande partie ces évolutions.

Les rythmes d’évolution sont très inégaux en fonction des régions du monde :

• la croissance démographique est forte dans les pays pauvres ;
• la croissance est moyenne dans les pays émergents ;
• la croissance est faible dans les pays riches.

Ces différences s’expliquent notamment par un modèle, la transition démographique.

Selon le modèle de la transition démographique, les pays connaissent tous à un moment de leur histoire une phase de forte natalité et de forte mortalité. Leur croissance démographique est donc faible. C’est la phase 1.

Puis, grâce aux progrès de la médecine, la mortalité baisse fortement tandis que la natalité reste haute. Leur croissance démographique est alors très forte. C’est la phase 2.

Ensuite, la natalité chute progressivement, avec le développement économique et le recul des traditions. La mortalité reste basse. La croissance démographique est de moins en moins forte. C'est la phase 3.

Enfin, la natalité et la mortalité sont basses, l'accroissement naturel est faible, voire nul ou négatif, et on assiste à un vieillissement de la population. C'est la phase 4.

Les pays pauvres n’ont pas encore fait leur transition démographique tandis que les pays riches l’ont terminée.