La structure de la phrase
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Dans la langue française, les phrases verbales sont les plus courantes, elles s'articulent autour d'un verbe conjugué.
Ex. : « Alors on vit un spectacle
formidable. »
(V. Hugo, Les Misérables, 1862)
Certaines phrases qui ne comportent pas de verbe conjugué, mettent en relief un nom ou groupe nominal (phrase nominale), un adjectif (phrase adjectivale) ou un adverbe (phrase adverbiale).
Ex. : « Bouleversement de toute ma
personne. »
(M. Proust, Sodome et Gomorrhe, 1921)
Ex. : « sous eux le flot, aveugle, dirigeait le
combat ».
(V. Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874)
Mises sur le même plan, elles peuvent être reliées par une conjonction ou un adverbe de coordination :
Ex. : « Père soupire et son
soupir emporte un mince petit filet de
fumée. »
(J. Giono, Un roi sans divertissement, 1947) ;
ou simplement juxtaposées et séparées par un signe de ponctuation (une virgule le plus souvent) :
Ex. : « On criait, on courait,
beaucoup tombaient. »
(V. Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874)
Ex. : « Elle savait [que l'hiver
était fini] [quand elle entendait le bruit
de l'eau]. »
(J.M.G Le Clézio, Etoile errante, 1992)
Ex. : « [Celui qui règne dans les
cieux et de qui relèvent tous les empires,
à qui seul appartient la gloire, la
majesté et l'indépendance, est aussi le
seul] [qui se glorifie de faire la loi aux rois et
de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de
terribles leçons]. »
(Bossuet, Oraison funèbre d'Henriette de France,
1669).
Ex. : « On le
visait sans cesse,
on le ratait toujours. »
(V. Hugo, Les Misérables, 1862)
Ex. : « Ce n'était pas un enfant,
ce n'était pas un homme ;
c'était un étrange gamin
fée. »
(V. Hugo, Les Misérables, 1862)
Ex. : « Il se couchait, puis se redressait,
s'effaçait dans un coin de porte, puis bondissait,
disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait,
ripostait à la mitraille par des pieds de
nez... »
(V. Hugo, Les Misérables, 1862)
Ex. : « Ce goût, c'était
celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin
à Combray [...] ma tante Léonie m'offrait
après l'avoir trempé dans son infusion de
thé ou de tilleul. »
(M. Proust, Du côté de chez Swann, 1913)
Une phrase est généralement articulée
autour d'un verbe conjugué (phrase verbale), plus
rarement autour d'un nom (phrase nominale), d'un
adjectif (phrase adjectivale) ou d'un adverbe (phrase
adverbiale).
On distingue la phrase simple composée d'une
seule proposition, de la phrase complexe composée
de plusieurs propositions coordonnées,
juxtaposées ou subordonnées.
Les différentes structures de la phrase, par leur
rythme, contribuent à la qualité expressive d'un
texte.
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