La République menacée est sauvée
Le 20 septembre, la bataille s'engage à Valmy. Les Français combattent avec une grande détermination aux cris de « Vive la Nation ! » et provoquant un mouvement de retraite des Prussiens. Les troupes françaises en profitent pour passer à l'offensive et prennent le dessus en un mois, remportant dans la foulée la victoire de Jemmapes fin novembre 1792.
La République, proclamée le lendemain de cette victoire, est ainsi provisoirement sauvée.
Cette coalition dispose d'un écrasant avantage numérique. De mars à octobre 1793, les armées françaises essuient défaite sur défaite. Dumouriez abandonne la Belgique aux Autrichiens. Les Prussiens reprennent la rive gauche du Rhin, les Anglais assiègent Dunkerque, les Espagnols occupent Perpignan et Bayonne. En août 1793, le port de Toulon est livré aux Anglais par les royalistes.
Les jeunes paysans refusent d'aller servir aux frontières la cause révolutionnaire. Rapidement, ils s'organisent en une véritable armée catholique et royale avec comme signe de reconnaissance un cœur surmonté d'une croix. Ils connaissent plusieurs succès et restent invaincus jusqu'en octobre 1793 : ils s'emparent notamment des villes de Cholet et de Saumur.
L'addition de toutes ces menaces et de la crise économique rendent la situation désespérée. Les émeutes se multiplient. Discrédités, les girondins sont évincés par les montagnards à la Convention. Ceux-ci décident des mesures exceptionnelles pour redresser le pays et sauver la République.
Cette insurrection fédéraliste s'ajoute aux autres foyers internes de tension : le soulèvement vendéen dans les départements de l'Ouest ainsi que les intrigues royalistes dans le Sud-Est du pays.
La reprise en main par le Comité de salut public est énergique. Le 13 juillet, l'armée girondine est défaite à Pacy-sur-Eure. La ville de Lyon est reprise par Fouché le 9 octobre après un long siège ; la répression qui suit est terrible (1 667 exécutions). Bordeaux retombe aux mains de la Convention le 18 septembre, Marseille le 25 août, Toulon le 19 décembre.
La Convention décide de lancer une offensive destinée à écraser définitivement le mouvement vendéen, elle envoie des troupes aguerries commandées par des généraux expérimentés comme Kléber et Marceau.
A la fin de 1793, les Vendéens accumulent les défaites : au Mans, les 13 et 14 décembre et à Savenay le 23 décembre. Commence alors une épouvantable répression contre les Vendéens : entre 100 000 et 250 000 morts.
En septembre 1792, la République est proclamée. Mais une série de menaces la mettent immédiatement en péril. Aux frontières, les armées européennes coalisées contre la France et soutenues par les émigrés royalistes, veulent abattre la République.
A l'intérieur du territoire, le soulèvement de la Vendée et les tentatives fédéralistes constituent des menaces sérieuses. Les montagnards, en appliquant une politique de Terreur, parviennent finalement à redresser la situation et à sauver la République fin 1793.

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