La République menacée est sauvée- Première- Histoire - Maxicours

La République menacée est sauvée

Objectif

Connaitre les différents soulèvements, intérieurs et extérieurs, contre la République

Points clés
  • En septembre 1792, la République est proclamée. Mais une série de menaces la mettent immédiatement en péril.
  • Aux frontières, les armées européennes coalisées contre la France et soutenues par les émigrés royalistes, veulent abattre la République.
  • À l'intérieur du territoire, le soulèvement de la Vendée et les tentatives fédéralistes constituent des menaces sérieuses. Les montagnards, en appliquant une politique de Terreur, parviennent finalement à redresser la situation et à sauver la République fin 1793.
1. La République en péril
a. Valmy

Après la chute de la royauté le 10 août 1792, les frontières de la France sont menacées par les troupes austro-prussiennes et les défaites successives exposent le territoire à une invasion ennemie, entretenant ainsi un très fort climat de peur et ce malgré la levée de 30 000 hommes.

Début septembre, la situation s'aggrave, car les troupes ennemies dirigées par le duc de Brunswick pénètrent sur le territoire français et foncent sur Paris. Les troupes françaises se positionnent de manière à couper leur ravitaillement.

Le 20 septembre, la bataille s'engage à Valmy. Les Français combattent avec une grande détermination aux cris de « Vive la Nation ! » et provoquant un mouvement de retraite des Prussiens. Les troupes françaises en profitent pour passer à l'offensive et prennent le dessus en 1 mois, remportant dans la foulée la victoire de Jemmapes fin novembre 1792.

La République, proclamée le lendemain de cette victoire, est ainsi provisoirement sauvée.

b. Les menaces extérieures

L'exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793, apparaît comme un défi à l'Europe des monarques. L'Angleterre prend alors l'initiative d'une coalition contre la France, et s'allie avec la Russie, la Sardaigne, l'Espagne, la Prusse, l'Autriche et le Portugal. Toute l'Europe s'unit contre la France.

Cette coalition dispose d'un écrasant avantage numérique. De mars à octobre 1793, les armées françaises essuient défaite sur défaite. Dumouriez abandonne la Belgique aux Autrichiens. Les Prussiens reprennent la rive gauche du Rhin, les Anglais assiègent Dunkerque, les Espagnols occupent Perpignan et Bayonne. En août 1793, le port de Toulon est livré aux Anglais par les royalistes.

c. Le soulèvement de l'Ouest

Au printemps 1793, une partie des départements de l'Ouest (Vendée, Deux-Sèvres, Maine-et-Loire) se soulève contre la Révolution. Le mécontentement suscité par la Constitution civile du clergé qui heurte les Catholiques est à l'origine de cette révolte. Ce mécontentement grandit avec la mort du roi en janvier 1793 et explose en mars, quand la Convention décide la levée de 300 000 hommes pour faire face à la menace étrangère.

Les jeunes paysans refusent d'aller servir aux frontières la cause révolutionnaire. Rapidement, ils s'organisent en une véritable armée catholique et royale avec comme signe de reconnaissance un cœur surmonté d'une croix. Ils connaissent plusieurs succès et restent invaincus jusqu'en octobre 1793 : ils s'emparent notamment des villes de Cholet et de Saumur.

L'addition de toutes ces menaces et de la crise économique rendent la situation désespérée. Les émeutes se multiplient. Discrédités, les Girondins sont évincés par les montagnards à la Convention. Ceux-ci décident des mesures exceptionnelles pour redresser le pays et sauver la République.

2. Le redressement
a. La reprise en main

La province apprend avec indignation la chute des Girondins. Les villes de Marseille et de Bordeaux s'agitent, le département de l'Eure se soulève. À Caen, des députés Girondins ayant échappé à l'arrestation décident la formation d'une armée. Bientôt, ce sont 60 départements qui sont en rébellion contre la Convention.

Cette insurrection fédéraliste s'ajoute aux autres foyers internes de tension : le soulèvement vendéen dans les départements de l'Ouest ainsi que les intrigues royalistes dans le Sud-Est du pays.

La reprise en main par le Comité de salut public est énergique. Le 13 juillet, l'armée girondine est défaite à Pacy-sur-Eure. La ville de Lyon est reprise par Fouché le 9 octobre après un long siège ; la répression qui suit est terrible (1667 exécutions). Bordeaux retombe aux mains de la Convention le 18 septembre, Marseille le 25 août, Toulon le 19 décembre.

b. L'écrasement de la Vendée

Les vendéens perdent leur chef Cathelineau lors du siège de Nantes. Démoralisés, la plupart d'entre eux, rentrent chez eux pour les moissons.

La Convention décide de lancer une offensive destinée à écraser définitivement le mouvement vendéen, elle envoie des troupes aguerries commandées par des généraux expérimentés comme Kléber et Marceau.

À la fin de 1793, les Vendéens accumulent les défaites : au Mans, les 13 et 14 décembre et à Savenay le 23 décembre. Commence alors une épouvantable répression contre les Vendéens : entre 100 000 et 250 000 morts.

c. Les victoires extérieures

Succès intérieurs et extérieurs se précisent à partir de l'automne 1993. Aux frontières, Dunkerque et Maubeuge sont libérées grâce aux victoires de Wattignies (16 octobre) et de Wissembourg (29 décembre), où les Austro-Prussiens sont repoussés. Les Autrichiens repassent le Rhin ; les Espagnols se retranchent au-delà des Pyrénées. Kellermann reprend la Savoie en octobre. Les montagnards, en instaurant la Terreur et en affrontant avec détermination les diverses menaces, tant intérieures qu'extérieures, ont sauvé la République.

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