La poésie au XVIe siècle
- Découvrir les principales caractéristiques de la poésie du XVIe siècle.
- Connaitre les courants poétiques du XVIe siècle.
- Le XVIe siècle marque une rupture avec la poésie moyenâgeuse.
- Les poètes sont influencés par la Renaissance italienne.
- Les poètes de la Pléiade participent à renouveler l’écriture poétique.
- La Renaissance
- La Pléiade
- Le baroque
Durant le Moyen Âge, la poésie était chantée puis récitée, elle s’inscrivait dans une tradition orale. Les textes étaient d'ailleurs souvent anonymes. Peu à peu, les textes deviennent plus techniques et formels.
Au XVIe siècle, les poètes se détachent de l'influence du Moyen Âge et sont marqués par l’inspiration de la Renaissance italienne.
Ces poèmes sont également marqués par un retour aux sources antiques, un travail sur la langue française et sur les formes poétiques telles que le sonnet, introduit en France par Clément Marot qui le codifie. Cette époque marque les prémisses de la poésie classique.
Le XVIe siècle est marqué par des courants poétiques et des groupes de poètes variés.
Maurice Scève, Louise Labé et Pernette de Guillet écrivent l’amour douloureux. Pour ces poètes, ce sentiment permet d’accéder à la connaissance et au bien.
« J’endure Mal tant que Soleil luit :
Et quand je suis quasi toute cassée,
Et que me suis mise en mon lit lassée,
Crier me faut mon mal toute la nuit. »
Louise Labé, sonnet 5.
La Pléiade est un groupe de poètes qui s’inspirent de la poésie savante antique pour dire l’amour douloureux, les grands mythes et la nature. Ils rêvent d’une poésie savante qui voue un culte aux lettres antiques. Les plus connus sont Joachim Du Bellay et Pierre de Ronsard.
« Marie, qui voudrait votre beau nom tourner,
Il trouverait Aimer : aimez-moi donc, Marie,
Faites cela vers moi dont votre nom vous prie,
Votre amour ne se peut en meilleur lieu donner. »
Pierre de Ronsard, Continuation des Amours.
À la fin du siècle, les baroques recherchent la diversité, la variété et le désordre.
Philippe Desportes privilégie la musicalité, la multiplicité des images. Agrippa d’Aubigné est très inspiré de Ronsard, mais il mêle dans ses textes des images violentes et originales, sanglantes et morbides, liées aux guerres de religion qui déchirent la France.
« Ma présence fera dessécher les fontaines ;
Et les oiseaux passant tomber morts à mes pieds ;
Etouffés de l’odeur et du vent de mes peines :
Ma peine étouffe-moi, comme ils sont étouffés ! »
Agrippa d’Aubigné, Le Printemps.

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