L'instauration du no man's land et la fermeture de la frontière
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- Comprendre les conséquences territoriales de la guerre de Corée.
- Connaitre un vocabulaire spécifique (no man’s land, zone démilitarisée).
- La guerre de Corée a abouti à un rétablissement de la situation antérieure avec une fixation des territoires sur le 38e parallèle.
- La zone tampon est une frontière quasiment étanche et fortement militarisée.
- 1re (HG G SP) : « La guerre de Corée »
Après la stabilisation du front en 1951, les
discussions aboutissent deux années plus tard
à un armistice signé à Panmunjom,
fixant le statu quo entre les deux pays, le long
du 38e parallèle.
Le conflit de trois ans, qui a causé plus d'un
million de morts, aboutit finalement à un retour
à la situation initiale. Depuis lors, la
frontière entre la Corée du Nord et la
Corée du Sud est une des plus fermée et
surveillée au monde.
L’armistice de 1953 a mis en place la Zone coréenne démilitarisée (DMZ pour « demilitarized zone »). Cette étroite bande de terre sert de zone tampon entre les deux territoires. Elle mesure 248 km de long pour environ 4 km de large, sur le 38e parallèle.
La DMZ est une zone où se concentrent, de part et d’autres, les forces militaires nord-coréennes, sud-coréennes et américaines.
Les États-Unis ont signé avec la Corée du Sud un pacte de sécurité.
Ainsi, on estime que la zone est surveillée par
environ 700 000 soldats de Corée du
Nord et 410 000 soldats de Corée du
Sud. La bande de terre comprendrait plus d’un
million de mines anti-personnel. La ligne de
frontière est ponctuée de nombreux
checkpoints.
Dans les années 1970, la Corée du Sud
découvre l’existence de tunnels
creusés sous la frontière par la
Corée du Nord. Ils ont été
nommés « tunnels
d’agression ». En 1978, lors de la
découverte du 3e tunnel, l’ONU
a accusé la Corée du Nord de ne pas
respecter le traité d’armistice de 1953.
Pour sa part, la Corée du Sud a
considéré la construction de ces tunnels
comme un acte d’agression.
La circulation des civils sur cette frontière du
38e parallèle est extrêmement
restreinte. Il n’existe qu’un seul point de
passage, sous contrôle de l’ONU. Les
conditions de vie en Corée du Nord, l’une
des dictatures les plus dures au monde, entrainent des
tentatives de fuite vers le sud.
Environ 30 000 personnes auraient fui depuis
la fin de la guerre en 1953. La quasi-totalité
des nord-coréens ralliant le Sud franchissent
d’abord la frontière avec la Chine,
où le risque est élevé de se faire
renvoyer au Nord.
En 2017, des soldats nord-coréens ont réussi à passer la frontière en direction du Sud. L’un a été touché par des tirs provenant de Corée de Nord et a été soigné à Séoul.
- La Corée du Nord possède un régime totalitaire.
C'est une dictature communiste, dirigée par un
parti unique : le PTC (Parti du Travail de
Corée). L’idéologie
nord-coréenne se fonde sur
l’auto-suffisance économique et la
suprématie d’un leader.
Le fondateur, Kim-Il-sung, est mort en 1994. Il a eu
comme successeur son fils Kim Jong-il qui a
été lui-même remplacé
à sa mort par son fils Kim Jong-Un,
l’actuel dirigeant.
- La Corée du Sud est une république démocratique.
Actuellement, le pays se place
12e puissance économique
mondiale. Son IDH est le plus élevé
d’Asie (22e mondial).
Le régime est démocratique et
libéral. Le chef d’État est
élu par un scrutin direct renouvelé tous
les cinq ans. Le pays est doté d’une
assemblée nationale. Les libertés
individuelles, collectives et politiques sont
défendues par la Constitution de 1948.
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