L'Afrique du Sud, un pays émergent depuis la fin de l'apartheid
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Depuis la fin de l'apartheid en 1994, l'Afrique du Sud a
connu d'importants bouleversements politiques et
économiques. La fin de ce système qui
instaurait une ségrégation totale entre
Blancs et Noirs et l'arrivée au pouvoir de
gouvernements mixtes et démocratiquement
élus ont suscité de grands espoirs de
réformes sociales parmi la population noire. Ces espoirs
ont-ils été entendus et, surtout, la vie des plus
défavorisés s'est-elle améliorée
?
1. De réels progrès dans divers domaines
Il ne faut pas sous-estimer ce qui a été fait
depuis 1994. Peu de pays dans le monde ont fait autant pour
les plus pauvres en 17 ans. Les autorités
sud-africaines ont construit des milliers de logements,
fourni de l'eau à des milliers de personnes et on
peut dire qu'aujourd'hui l'IDH (Indice de
développement humain) du pays est assez
élevé et est devenu le plus fort
d'Afrique. Des progrès ont également
été accomplis dans des domaines tels que
l'éducation, la santé ou la
ségrégation entre personnes de couleur et
Blancs.
• La ségrégation
Au milieu des années 80, bien des gens croyaient qu'une guerre allait éclater entre Blancs et Noirs en Afrique du Sud. Et, finalement, il y a eu la fin de l'apartheid, une élection multiraciale en 1994 et trois autres élections démocratiques depuis. Une nouvelle Constitution a été établie en mettant fin au système de ségrégation extrême entre Blancs et Noirs.
L'apartheid interdisait, par exemple, la résidence dans un même quartier des gens de races différentes. Des espaces étaient réservés aux uns et aux autres. Depuis qu'il a été abrogé, la population noire, indienne et, de façon générale, de couleur, s'installe, lorsqu'elle en a les moyens dans les anciens quartiers blancs, aux côtés des Blancs, même si cette cohabitation ne signifie pas forcément que des relations se nouent entre eux. Dans les centres commerciaux, blancs et noirs se mêlent, ce qui n'aurait pas été envisageable 20 ans auparavant.
• L'éducation
À partir de 1994, les écoles publiques ont été autorisées à admettre des élèves de toutes les races dans les mêmes classes. C'est là que la déségrégation est de plus en plus visible. Nombre d'habitants des townships (bidonvilles) font des sacrifices considérables pour envoyer leurs enfants dans ce qu'ils considèrent comme les meilleures écoles, qui jusqu'en 94, étaient réservées aux enfants blancs. Les enfants blancs et noirs s'y côtoyant, les écoles sont devenues de véritables lieux d'interaction. Les élèves doivent, dès le primaire, apprendre au moins 2 des 11 langues officielles du pays. La place accordée à l'histoire des colons blancs a été réduite pour permettre à tous, l'étude de l'histoire des peuples indigènes d'avant la colonisation. L'école est devenue obligatoire de 7 à 16 ans.
• La santé
Avant 1994, toutes les races ne bénéficiaient pas de la même qualité de soins. Depuis, le gouvernement a mis en place la gratuité des soins médicaux pour les femmes enceintes et pour les enfants de moins de 6 ans, la nourriture est gratuite pour les enfants des écoles primaires des communautés les plus défavorisées. Des centres médicaux ont été mis en place : plus de 600 hôpitaux de brousse ont par exemple été construits.
• La ségrégation
Au milieu des années 80, bien des gens croyaient qu'une guerre allait éclater entre Blancs et Noirs en Afrique du Sud. Et, finalement, il y a eu la fin de l'apartheid, une élection multiraciale en 1994 et trois autres élections démocratiques depuis. Une nouvelle Constitution a été établie en mettant fin au système de ségrégation extrême entre Blancs et Noirs.
L'apartheid interdisait, par exemple, la résidence dans un même quartier des gens de races différentes. Des espaces étaient réservés aux uns et aux autres. Depuis qu'il a été abrogé, la population noire, indienne et, de façon générale, de couleur, s'installe, lorsqu'elle en a les moyens dans les anciens quartiers blancs, aux côtés des Blancs, même si cette cohabitation ne signifie pas forcément que des relations se nouent entre eux. Dans les centres commerciaux, blancs et noirs se mêlent, ce qui n'aurait pas été envisageable 20 ans auparavant.
• L'éducation
À partir de 1994, les écoles publiques ont été autorisées à admettre des élèves de toutes les races dans les mêmes classes. C'est là que la déségrégation est de plus en plus visible. Nombre d'habitants des townships (bidonvilles) font des sacrifices considérables pour envoyer leurs enfants dans ce qu'ils considèrent comme les meilleures écoles, qui jusqu'en 94, étaient réservées aux enfants blancs. Les enfants blancs et noirs s'y côtoyant, les écoles sont devenues de véritables lieux d'interaction. Les élèves doivent, dès le primaire, apprendre au moins 2 des 11 langues officielles du pays. La place accordée à l'histoire des colons blancs a été réduite pour permettre à tous, l'étude de l'histoire des peuples indigènes d'avant la colonisation. L'école est devenue obligatoire de 7 à 16 ans.
• La santé
Avant 1994, toutes les races ne bénéficiaient pas de la même qualité de soins. Depuis, le gouvernement a mis en place la gratuité des soins médicaux pour les femmes enceintes et pour les enfants de moins de 6 ans, la nourriture est gratuite pour les enfants des écoles primaires des communautés les plus défavorisées. Des centres médicaux ont été mis en place : plus de 600 hôpitaux de brousse ont par exemple été construits.
2. Une vie très difficile pour des millions de
personnes
a. Pauvreté en léger recul,
inégalités croissantes
• Le coefficient de
Gini
Plusieurs indicateurs révèlent à quel point les inégalités sont criantes en Afrique du Sud. Parmi eux, le coefficient de Gini. C'est une mesure du degré d'inégalité dans la distribution des revenus dans une société donnée. Un nombre variant de 0 à 1, où 0 signifie l'égalité parfaite (tout le monde a le même revenu) et 1 signifie l'inégalité totale (une personne a tout le revenu, les autres n'ont rien). L’Afrique du Sud se place parmi les 10 plus mauvais élèves de la planète avec un coefficient de 0,578 en 2008.
Très concrètement, ce coefficient met en évidence que la répartition des richesses se fait au détriment de la plus grande majorité des Sud-Africains. En effet, de larges pans de la population vivent encore dans un dénuement extrême, essentiellement dans les collectivités noires mais pas seulement car on a vu également apparaître une frange très défavorisée parmi la population blanche qui, jusque-là était protégée par l'apartheid et qui se trouve maintenant du côté des plus pauvres, et notamment de petits fermiers). 48% des Sud-africains vivent en dessous du seuil de pauvreté.
• Inégalité de la répartition des revenus
Bien que les écarts de revenus entre Noirs et Blancs aient légèrement diminué, la répartition des revenus en Afrique du Sud reste l'une des plus inégales du monde. Depuis la fin du régime ségrégationniste, le revenu mensuel moyen des Noirs a augmenté de 37,3%, celui des Blancs de 83,5%. De plus, loin de créer des emplois, le pays en perd depuis 1994. Le taux de chômage serait aux alentours de 40%. En cause, la reconversion de l’appareil productif qui s'est effectuée au prix de centaines de milliers de licenciements (afin de le rendre plus compétitif ). Les jeunes diplômés blancs sortant de l'université ont toujours plus de chances de décrocher un emploi que les jeunes diplômés noirs. Les hommes d'affaires sud-africains, blancs ou noirs, investissent dans la finance et créent peu d'emplois.
• Inégalité sociale
On peut dire qu'aujourd'hui, le pays n'est plus divisé entre Noirs et Blancs, mais entre ceux qui sont intégrés au système et ceux qui en sont exclus. À l'échelle d'une grande ville, cette fracture est spatialement flagrante. À Johannesburg, par exemple, on passe en quinze minutes de la richesse la plus exubérante des banlieues huppées, aux ghettos et aux townships (bidonvilles) les plus miséreux. Les millions de Sud-africains (noirs et immigrés de couleur) qui vivent dans des townships habitent dans des baraques minuscules, séparées les unes des autres par d'étroits passages et bordées de rigoles. Il n'y a pas d'électricité et les bidonvilles ne disposent que de quelques points d'eau. La plupart de leurs habitants sont au chômage et le peu de revenus qu'ils perçoivent viennent des retraites que touchent les personnes âgées, du commerce des vendeurs à la sauvette et de voitures volées revendues en pièces détachées.
À l'inverse, les habitants de Johannesburg, la plus grande ville commerciale d'Afrique du Sud, sont en grande partie blancs et fortunés. Le quartier huppé de Sandton est l'exact opposé d'un township : on y trouve de grandes maisons spacieuses, des parcs, des centres commerciaux, des sièges d'entreprises et des hôtels. Les recettes fiscales importantes permettent de financer de nombreux services. Les habitants - des Blancs et quelques Noirs des classes aisées - sont protégés par des murs, des clôtures électriques et des services de gardiennage qui sillonnent le quartier en permanence.
Plusieurs indicateurs révèlent à quel point les inégalités sont criantes en Afrique du Sud. Parmi eux, le coefficient de Gini. C'est une mesure du degré d'inégalité dans la distribution des revenus dans une société donnée. Un nombre variant de 0 à 1, où 0 signifie l'égalité parfaite (tout le monde a le même revenu) et 1 signifie l'inégalité totale (une personne a tout le revenu, les autres n'ont rien). L’Afrique du Sud se place parmi les 10 plus mauvais élèves de la planète avec un coefficient de 0,578 en 2008.
Très concrètement, ce coefficient met en évidence que la répartition des richesses se fait au détriment de la plus grande majorité des Sud-Africains. En effet, de larges pans de la population vivent encore dans un dénuement extrême, essentiellement dans les collectivités noires mais pas seulement car on a vu également apparaître une frange très défavorisée parmi la population blanche qui, jusque-là était protégée par l'apartheid et qui se trouve maintenant du côté des plus pauvres, et notamment de petits fermiers). 48% des Sud-africains vivent en dessous du seuil de pauvreté.
• Inégalité de la répartition des revenus
Bien que les écarts de revenus entre Noirs et Blancs aient légèrement diminué, la répartition des revenus en Afrique du Sud reste l'une des plus inégales du monde. Depuis la fin du régime ségrégationniste, le revenu mensuel moyen des Noirs a augmenté de 37,3%, celui des Blancs de 83,5%. De plus, loin de créer des emplois, le pays en perd depuis 1994. Le taux de chômage serait aux alentours de 40%. En cause, la reconversion de l’appareil productif qui s'est effectuée au prix de centaines de milliers de licenciements (afin de le rendre plus compétitif ). Les jeunes diplômés blancs sortant de l'université ont toujours plus de chances de décrocher un emploi que les jeunes diplômés noirs. Les hommes d'affaires sud-africains, blancs ou noirs, investissent dans la finance et créent peu d'emplois.
• Inégalité sociale
On peut dire qu'aujourd'hui, le pays n'est plus divisé entre Noirs et Blancs, mais entre ceux qui sont intégrés au système et ceux qui en sont exclus. À l'échelle d'une grande ville, cette fracture est spatialement flagrante. À Johannesburg, par exemple, on passe en quinze minutes de la richesse la plus exubérante des banlieues huppées, aux ghettos et aux townships (bidonvilles) les plus miséreux. Les millions de Sud-africains (noirs et immigrés de couleur) qui vivent dans des townships habitent dans des baraques minuscules, séparées les unes des autres par d'étroits passages et bordées de rigoles. Il n'y a pas d'électricité et les bidonvilles ne disposent que de quelques points d'eau. La plupart de leurs habitants sont au chômage et le peu de revenus qu'ils perçoivent viennent des retraites que touchent les personnes âgées, du commerce des vendeurs à la sauvette et de voitures volées revendues en pièces détachées.
À l'inverse, les habitants de Johannesburg, la plus grande ville commerciale d'Afrique du Sud, sont en grande partie blancs et fortunés. Le quartier huppé de Sandton est l'exact opposé d'un township : on y trouve de grandes maisons spacieuses, des parcs, des centres commerciaux, des sièges d'entreprises et des hôtels. Les recettes fiscales importantes permettent de financer de nombreux services. Les habitants - des Blancs et quelques Noirs des classes aisées - sont protégés par des murs, des clôtures électriques et des services de gardiennage qui sillonnent le quartier en permanence.
b. Une société ravagée par le
sida
Le problème le plus alarmant que doit
affronter l'Afrique du Sud est celui de la
progression terrible du VIH/sida. L'Afrique du Sud
a maintenant l'un des taux de prévalence les plus
élevés du monde et est un des rares pays
où les taux de mortalité juvénile et
infantile sont en hausse à cause de la
transmission du VIH de la mère à l'enfant
lors de la naissance. En 2011, le pays occupait le
123e rang sur 187 pays selon l'indice du
développement humain établi par le
Programme des Nations Unies pour le développement.
Depuis 1990, elle a reculé d'une quarantaine de
places, surtout en raison de la pandémie de
VIH/sida. Ce fléau a dramatiquement
réduit l'espérance de vie . Elle est
passée de 59 ans en 1990 à 47 ans en
2011.
On meurt massivement dans les rangs de la population noire (surtout chez les 25 - 40 ans). On estime qu'un adulte sur cinq est séropositif en Afrique du Sud, ce qui en fait le pays avec le plus grand nombre de personnes infectées au monde. On compte également environ 1,2 million d'orphelins du sida, c'est-à-dire des enfants dont les deux parents sont morts du VIH/sida. Cette maladie n'affecte pas que les pauvres et les exclus, mais également la classe moyenne.
On meurt massivement dans les rangs de la population noire (surtout chez les 25 - 40 ans). On estime qu'un adulte sur cinq est séropositif en Afrique du Sud, ce qui en fait le pays avec le plus grand nombre de personnes infectées au monde. On compte également environ 1,2 million d'orphelins du sida, c'est-à-dire des enfants dont les deux parents sont morts du VIH/sida. Cette maladie n'affecte pas que les pauvres et les exclus, mais également la classe moyenne.
![]() |
Doc. Distribution géographique des décès attribuables au VIH/SIDA |
3. Une société explosive
• Insécurité et
criminalité
Les inégalités sont d'une telle ampleur en Afrique du Sud, qu'elles menacent la paix sociale. Le pays souffre d'une hausse de la criminalité (l'une des plus fortes du monde), l'insécurité règne car la violence est omniprésente : le nombre de viols, par exemple, sur les femmes et les mineurs est très inquiétant. 75% d'entre eux sont des viols collectifs. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Onusida s’accordent à dire que la violence sexuelle y est un facteur prédominant de la propagation du sida. La plupart des femmes ne sont pas en mesure de négocier des rapports protégés. La prévalence du VIH parmi les femmes qui fréquentent les centres de soins périnataux était, en 1992, de 3,9% ; en 1996, de 26% ; en 2000, de 34,2% ; en 2002, de 38,6%. C’est un saut de presque 900% en une décennie. 87% des femmes infectées ont moins de 30 ans et 67%, moins de 25 ans. Le viol n’est pas la seule menace qui plane sur les femmes. Chaque jour, 4 d'entre elles sont victimes de violences conjugales.
• Pauvreté et violence
La pauvreté, l'absence d'espoir, la désillusion face aux promesses non tenues des nouveaux élus en 1994, font que des accès de colère hebdomadaires éclatent dans les townships. Plus inquiétant encore, les violentes poussées de xénophobie contre les étrangers d'origine africaine qui se manifestent régulièrement. Les émeutes racistes de 2008 et 2009 envers les migrants venus des pays limitrophes en quête d'un emploi et d'une vie meilleure, ont fait de nombreux morts et blessés. Les étrangers d'origines africaine sont perçus par certains comme des « voleurs d'emploi » et sont tenus pour responsables de tous les maux dont souffre le pays : le chômage en augmentation, les viols de femmes, la propagation du sida, etc.
Aux yeux de certains experts, l'Afrique du Sud risque d'exploser si les inégalités sociales persistent. Les pauvres ont sous les yeux, chaque jour, des signes extérieurs de richesse qui ne peuvent que leur rappeler tous leurs espoirs déçus.
Les inégalités sont d'une telle ampleur en Afrique du Sud, qu'elles menacent la paix sociale. Le pays souffre d'une hausse de la criminalité (l'une des plus fortes du monde), l'insécurité règne car la violence est omniprésente : le nombre de viols, par exemple, sur les femmes et les mineurs est très inquiétant. 75% d'entre eux sont des viols collectifs. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Onusida s’accordent à dire que la violence sexuelle y est un facteur prédominant de la propagation du sida. La plupart des femmes ne sont pas en mesure de négocier des rapports protégés. La prévalence du VIH parmi les femmes qui fréquentent les centres de soins périnataux était, en 1992, de 3,9% ; en 1996, de 26% ; en 2000, de 34,2% ; en 2002, de 38,6%. C’est un saut de presque 900% en une décennie. 87% des femmes infectées ont moins de 30 ans et 67%, moins de 25 ans. Le viol n’est pas la seule menace qui plane sur les femmes. Chaque jour, 4 d'entre elles sont victimes de violences conjugales.
• Pauvreté et violence
La pauvreté, l'absence d'espoir, la désillusion face aux promesses non tenues des nouveaux élus en 1994, font que des accès de colère hebdomadaires éclatent dans les townships. Plus inquiétant encore, les violentes poussées de xénophobie contre les étrangers d'origine africaine qui se manifestent régulièrement. Les émeutes racistes de 2008 et 2009 envers les migrants venus des pays limitrophes en quête d'un emploi et d'une vie meilleure, ont fait de nombreux morts et blessés. Les étrangers d'origines africaine sont perçus par certains comme des « voleurs d'emploi » et sont tenus pour responsables de tous les maux dont souffre le pays : le chômage en augmentation, les viols de femmes, la propagation du sida, etc.
Aux yeux de certains experts, l'Afrique du Sud risque d'exploser si les inégalités sociales persistent. Les pauvres ont sous les yeux, chaque jour, des signes extérieurs de richesse qui ne peuvent que leur rappeler tous leurs espoirs déçus.
L'essentiel
La fin de l'apartheid, en 1994, avait fait
naître d'immenses espoirs au sein de la population
noire d'Afrique du Sud. Aujourd'hui, le pays est parvenu
à s'intégrer dans le phénomène de
mondialisation économique et politique, mais sur le
plan interne, l’inégale répartition
des richesses et les retards de
développement laissent des millions d'habitants
sur la touche. 48% des Sud-africains vivent en-dessous du
seuil de pauvreté, 40% de la population active est
sans emploi, le sida fait des ravages sans que le
gouvernement n'en prenne de réelles mesures et la
violence est récurrente (vols, agressions,
émeutes xénophobes). Les viols, sur enfants,
sur mineurs et sur adultes sont monnaie courante (l'Afrique
du Sud est le pays qui comptabilise le taux le plus
élevé de viols au monde).
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