Iris Murdoch

Elle devient professeure et se lance dans l’écriture d’essais philosophiques. Elle réalise notamment la première étude en langue anglaise au sujet de l’existentialisme de Jean-Paul Sartre. D’un point de vue philosophique, elle est également influencée par Platon et par Freud.

En 1954, Iris Murdoch publie son premier roman, intitulé Under The Net (Sous le filet). Ce roman est à la fois philosophique et picaresque et connaît un grand succès. Il traite, avec une touche d’humour, de l’amour, du travail, de la gloire et de la richesse.

En 1956, elle rencontre John Bayley, écrivain et professeur de littérature anglaise, qui devient son époux.

Elle s’affirme à la fois comme une écrivaine, philosophe, poétesse et biographe. Elle publie une trentaine d’ouvrages : des romans, des pièces de théâtres et des essais. Elle y introduit à chaque fois de la philosophie et une touche de poésie. Dans ses écrits, elle n’hésite pas à parler de sexualité, d’érotisme et d’homosexualité, latente ou assumée. Plusieurs de ses livres sont également marqués par l’imaginaire et le symbolisme, nous laissant face à des situations ou à des personnages énigmatiques.

En 1978, Iris Murdoch remporte le Booker Prize pour son livre intitulé The Sea, the Sea (La Mer, la mer), qui met en scène un personnage nommé Charles Arrowby, célèbre metteur en scène et acteur britannique, séduisant et séducteur, qui décide, arrivé à la soixantaine, de quitter Londres pour aller vivre face à la mer à la recherche de la simplicité, de l’innocence retrouvée et de la solitude espérée. Il contemple la nature, se livre à l’écriture avec délectation mais se retrouve rapidement envahi par des personnages de son passé.

Elle poursuit son travail d’écriture jusqu’en 1995, puis commence à souffrir des effets de la maladie d’Alzheimer qui l’emporte en 1999, à l’âge de 79 ans.

Après sa mort, son mari lui consacre deux livres afin de lui rendre hommage et faire connaître au public la richesse intérieure de la femme qu’il a aimée.