Définitions et notations ensemblistes
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Objectifs
- Connaitre le vocabulaire des ensembles : ensemble, élément, appartenance, couple, inclusion, intersection, réunion.
- Savoir utiliser ce vocabulaire sur des exemples pris de différentes situations : intervalles, évènements en probabilités.
Points clés
- On dit que a appartient à A et on note a ∈ A si a est un élément de A. Sinon on dit que a n’appartient pas à A et on note a ∉ A.
- On dit qu’un ensemble A est inclus dans un ensemble B et on note A ⊂ B, si tous les éléments de A sont des éléments de B.
- L’intersection de A et de B, notée A ∩ B, est l’ensemble qui contient les éléments communs à A et à B.
- La réunion de A et de B, notée A U B, est l’ensemble qui contient tous les éléments de A et tous ceux de B.
Pour bien comprendre
- Probabilités simples
- Intervalles
- Notion d’ensemble
1. Ensembles et relation d'appartenance
a. Ensemble et élément
Un ensemble est une collection
d’objets. On le note par une lettre
majuscule, par exemple A.
Un élément est le nom donné à un objet appartenant à un ensemble, il est noté avec une lettre minuscule par exemple a.
Un élément est le nom donné à un objet appartenant à un ensemble, il est noté avec une lettre minuscule par exemple a.
On peut désigner un ensemble de 3 façons :
- En extension : on liste ses éléments entre 2 accolades (quand cela est possible) ;
- En compréhension : on donne une propriété caractérisant ses éléments : par exemple « les entiers naturels inférieurs à 10 » ;
- Par un diagramme : on met à l’intérieur les éléments de l’ensemble.
Exemples
E = {0 ; 1 ; 2 ; 3}
E est un ensemble donné en extension (dans les accolades, l’ordre n’a pas d’importance). Ses éléments sont 0, 1, 2, et 3.
L’ensemble des réels strictement positifs est l’intervalle ]0 ; +∞[. C’est un ensemble donné en compréhension : on a donné une propriété de ses éléments.
L’ensemble représenté ci-dessous est désigné par un cercle à l’intérieur duquel on a mis les éléments.

E = {0 ; 1 ; 2 ; 3}
E est un ensemble donné en extension (dans les accolades, l’ordre n’a pas d’importance). Ses éléments sont 0, 1, 2, et 3.
L’ensemble des réels strictement positifs est l’intervalle ]0 ; +∞[. C’est un ensemble donné en compréhension : on a donné une propriété de ses éléments.
L’ensemble représenté ci-dessous est désigné par un cercle à l’intérieur duquel on a mis les éléments.

b. Appartenance
On dit que a
appartient à A et on note a ∈ A si
a est un
élément de A. Sinon on dit
que a
n’appartient pas à A et on note
a ∉ A.
Exemple : E = {0 ; 1 ; 2 ; 3}
1 ∈ E mais 4 ∉ E.
1 ∈ E mais 4 ∉ E.
c. Ensembles particuliers
- Singleton : un ensemble formé d’un seul élément est un singleton ;
- Paire : un ensemble formé de 2 éléments ;
- Ensemble vide : un ensemble qui n’a pas d’éléments et on le note Ø.
Exemples
A = {a} est un singleton.
B ensemble des diviseurs de 7 est une paire car B = {1 ; 7}.
A = {a} est un singleton.
B ensemble des diviseurs de 7 est une paire car B = {1 ; 7}.
2. Relation entre 2 ensembles
a. Inclusion
On dit qu’un ensemble A est inclus dans un
ensemble B et on note A ⊂ B, si tous
les éléments de A sont des
éléments de B. On dit aussi
que A est un sous-ensemble de B ou une partie
de B.

Exemple
Dans le cas des ensembles de nombres, on a
.
Tous les entiers naturels sont des entiers relatifs et sont des réels.
Dans le cas des ensembles de nombres, on a

Tous les entiers naturels sont des entiers relatifs et sont des réels.
b. Intersection
On définit l’intersection de A et
de B et on note A ∩ B
l’ensemble qui contient les
éléments communs à A et
à B.

L’ensemble hachuré est A ∩ B.
Remarque
Lorsque A ∩ B est vide, on dit que les ensembles sont disjoints.
Lorsque A ∩ B est vide, on dit que les ensembles sont disjoints.
Exemple
Soient A l’ensemble des diviseurs de 4 et B l’ensemble des diviseurs de 6.
On a A = {1 ; 2 ; 4} et B = {1 ; 2 ; 3 ; 6}.
Alors les éléments communs à A et à B sont 1 et 2 donc A ∩ B = {1 ; 2}.
Soient A l’ensemble des diviseurs de 4 et B l’ensemble des diviseurs de 6.
On a A = {1 ; 2 ; 4} et B = {1 ; 2 ; 3 ; 6}.
Alors les éléments communs à A et à B sont 1 et 2 donc A ∩ B = {1 ; 2}.
c. Réunion
On définit la réunion de A
et de B et on note A U B
l’ensemble qui contient tous les
éléments de A et tous ceux
de B.

Tout ce qui est coloré est l’ensemble A U B.
Exemple
Reprenons les ensembles A et B précédents : on a A U B = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6}.
Reprenons les ensembles A et B précédents : on a A U B = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6}.
d. Ensemble complémentaire
Soient E un ensemble et A un sous-ensemble
de E.
On appelle « complémentaire de A dans E » l’ensemble des éléments de E qui ne sont pas dans A. On le note Ā ou encore EA.
On appelle « complémentaire de A dans E » l’ensemble des éléments de E qui ne sont pas dans A. On le note Ā ou encore EA.

Tout ce qui est coloré est Ā.
3. Application aux intervalles
On peut appliquer les définitions
précédentes aux cas particuliers des
intervalles de que nous avons vus en seconde.
Exemple
Soient I = [4 ; 6] et J = [5 ; +∞[.
On peut trouver I ∩ J = [5 ; 6] : ce sont les réels qui appartiennent à I et à J.
De même, I U J = [4 ; +∞[ est la réunion de I et de J.
I et J ne sont pas disjoints car leur intersection n’est pas vide.
Le complémentaire de J dans
est l’intervalle
]–∞ ; 5[.
Soient I = [4 ; 6] et J = [5 ; +∞[.
On peut trouver I ∩ J = [5 ; 6] : ce sont les réels qui appartiennent à I et à J.
De même, I U J = [4 ; +∞[ est la réunion de I et de J.
I et J ne sont pas disjoints car leur intersection n’est pas vide.
Le complémentaire de J dans

4. Application aux événements en
probabilité
On peut appliquer les définitions précédentes aux cas particuliers des évènements en probabilité que nous avons vus en seconde.
Exemple
Soit l’expérience aléatoire du lancer de dé, soit Ω l’ensemble des issues possibles de l’expérience. On a Ω = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}.
On définit les évènements I = « obtenir un multiple de 3 » et J = « obtenir un nombre impair ». On a I = {3 ; 6} et J = {1 ; 3 ; 5}.
I ∩ J = {3}. Ce sont les issues qui appartiennent à I et à J.
I U J = {1 ; 3 ; 5 ; 6}. C’est la réunion de I et de J.
I et J ne sont pas disjoints car leur intersection n’est pas vide.
Le complémentaire de J dans Ω est l’ensemble J = {2 ; 4 ; 6}.
I et J ne forment pas une partition de Ω.
Soit l’expérience aléatoire du lancer de dé, soit Ω l’ensemble des issues possibles de l’expérience. On a Ω = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}.
On définit les évènements I = « obtenir un multiple de 3 » et J = « obtenir un nombre impair ». On a I = {3 ; 6} et J = {1 ; 3 ; 5}.
I ∩ J = {3}. Ce sont les issues qui appartiennent à I et à J.
I U J = {1 ; 3 ; 5 ; 6}. C’est la réunion de I et de J.
I et J ne sont pas disjoints car leur intersection n’est pas vide.
Le complémentaire de J dans Ω est l’ensemble J = {2 ; 4 ; 6}.
I et J ne forment pas une partition de Ω.
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