Quel est le rôle du capital humain ?
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- Définir le capital humain.
- Comprendre le rôle du capital humain et ses déterminants.
- En économie, la notion de capital humain fait ressortir l’idée d’adéquation entre compétences détenues par la force de travail et besoins des entreprises.
- Les gains de productivité sont étroitement liés à l’investissement en capital humain, car si le capital humain augmente, le facteur travail contribuera efficacement à la combinaison productive.
- L’augmentation des qualifications et compétences des ressources humaines d’une organisation ou de la population active d’un pays est facteur de richesse.
- Capital humain
Dans cette définition, on peut noter l’idée d’adéquation entre compétences détenues et besoins des entreprises.
Le capital humain est créé par le niveau de qualification (diplôme) et l’expérience acquise grâce à un parcours professionnel. Il va influencer le niveau de salaire, mais aussi déterminer l’employabilité d’un individu, c’est-à-dire sa capacité à occuper un emploi et à répondre à l’offre de travail formulée par les entreprises.
L’accumulation du capital humain passe tout d’abord par la formation de la main d’œuvre, ainsi que des investissements, tant de la part de l’État que des entreprises.
La formation peut être effectuée par les entreprises, ou alors mise en place dans le cadre de la politique d’éducation d’une future population active.
Le financement national des BTS (Brevet Technicien Supérieur) publics démontre la volonté d’accumulation du capital humain par l’État français.
Le capital humain n’a pas seulement pour effet l’augmentation de la productivité des entreprises. Il constitue également un levier pour lutter contre le chômage. En effet, un manque de formation ou une inadéquation entre le niveau de connaissances/compétences et les attentes des entreprises créent un chômage structurel qu’il est difficile de diminuer.
La robotisation et l’usage de machines de plus en plus sophistiquées engendrent un besoin croissant en terme de qualification de la main d’œuvre, et donc de capital humain.
Les nouvelles organisations du travail ne peuvent être mises en place qu’à partir de l’accumulation d’un stock de compétences par les salariés d’une entreprise.
Le toyotisme induit une responsabilisation du salarié, mais aussi une polyvalence de ce dernier. Ceci ne sera possible que si le salarié a reçu une formation lui permettant de s’acquitter de ses tâches en autonomie.
En effet, la polyvalence passe nécessairement par un spectre de connaissances et de compétences élargi. Le capital humain est donc bien le pilier permettant la mise en place des nouvelles organisations du travail.
Le capital humain influence la productivité globale. Un individu mieux formé et plus qualifié pourra s’acquitter de certaines tâches plus rapidement et plus efficacement : utiliser les machines par exemple.
En outre, un stock élevé de connaissances favorise l’innovation, facteur de compétitivité pour les entreprises.
Le stock de connaissances techniques et les qualifications issues d’une expérience accumulée contribuent à une productivité accrue de la force de travail, à l’échelle d’une entreprise comme d’une nation.
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