Les subordonnées circonstancielles de cause - Maxicours

Les subordonnées circonstancielles de cause

Objectifs
  • Définir la notion de subordonnée circonstancielle de cause (ou causale).
  • Connaitre les caractéristiques de cette subordonnée circonstancielle.
Points clés
  • La proposition subordonnée circonstancielle de cause (ou causale) exprime l'origine, la raison du fait évoqué dans la principale.
  • Cette proposition est introduite par une conjonction ou une locution conjonctive de subordination.
  • Elle est le plus souvent à l'indicatif, mais on peut également employer le conditionnel ou le subjonctif.
Pour bien comprendre
  • Les propositions subordonnées
  • Les compléments circonstanciels
1. Définition
La subordonnée de cause, appelée aussi causale, est une proposition qui assume la fonction de complément circonstanciel de cause du verbe principal, dont elle dépend et avec lequel elle établit un rapport logique. Elle indique l'origine, la raison, la cause du fait principal.
Exemple
J'ai préféré partir vu que je me serais énervé.
  proposition A                proposition B
→ La proposition B exprime la raison pour laquelle l'émetteur « je » a préféré partir (proposition A).
2. Les outils subordonnants

À l'exception des subordonnées participiales, la subordonnée causale est une proposition conjonctive introduite par :

  • une conjonction : comme, puisque ;
  • une locution conjonctive de subordination : parce que, du moment que, vu que, étant donné que, sous prétexte que, dès lors que, attendu que, non que, soit que ... soit que, d'autant (plus) que.
3. Le mode de la subordonnée

Le verbe de la proposition subordonnée causale se conjugue :

  • à l'indicatif, en général, puisqu'une cause correspond en principe à un fait réel ;
    Exemple
    Il n'est pas venu sous prétexte qu'il était malade.
    → Le verbe est à l'imparfait de l'indicatif.
  • au conditionnel, si la cause est présentée comme hypothétique, supposée ;
    Exemple
    Il n'est pas venu parce qu'il serait tombé malade.
    → Le verbe est au conditionnel passé.
  • au subjonctif après « non que » ou « soit que ... soit que », la cause présentée étant rejetée, jugée non valable ou incertaine.
    Exemples
    Je ne resterai pas diner ce soir, non que cela me déplaise, mais parce que je dois m'occuper de ma mère.
    → La première cause étant fausse, elle est exprimée au subjonctif ; la seconde étant réelle, elle est à l'indicatif.

    Elle n'est pas venue, soit qu'elle soit tombée malade, soit qu'elle n'en ait pas eu envie.
    → Les deux causes sont présentées comme incertaines.

4. Difficultés

La cause et la conséquence sont des rapports logiques souvent inséparables l'un de l'autre. Pour les distinguer, il suffit de se demander comment les faits s'enchainent.

Exemple
Il n'est pas venu, il était malade.
    proposition A    proposition B
→ La proposition B est la raison pour laquelle la proposition A s'est produite : sa maladie a provoqué le fait qu'il ne vienne pas.

Dans le cadre de la subordination, on choisit de mettre en valeur dans la proposition subordonnée circonstancielle soit la cause, soit la conséquence.

Exemples
Il n'est pas venu parce qu'il était malade. → complément circonstanciel de cause
Il était malade si bien qu'il n'est pas venu. → complément circonstanciel de conséquence

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