Les propositions subordonnées circonstancielles de comparaison et d'opposition
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- Soit les conjonctions quamquam, etsi, tametsi
(« bien que, quoique ») et
l'indicatif.
- Soit cum (« alors que ») et le subjonctif.
Ex. : Quamquam abest a culpa, accusatur.
Bien qu'il ne soit pas coupable, il est accusé.
On trouve aussi la conjonction quamvis (« quelque... que, si... que, tout... que ») avec un adjectif ou un adverbe et le subjonctif.
Ex. : Senectus enim, quamvis non sit gravis, [...]
tamen aufert eam viriditatem in qua etiam nunc erat Scipio.
(Cicéron, Laelius De Amicitia, 11)
En effet la vieillesse, si peu pénible qu'elle soit,
enlève pourtant la vigueur que Scipio avait encore.
La subordonnée de comparaison est
généralement à l'indicatif, parfois le verbe
est sous-entendu.
Ex. : Talis est filius qualis pater (est).
Le fils est tel qu'est le père.
Attention !
Il ne faut pas confondre avec les subordonnées de
conséquence qui peuvent être introduites par les
mêmes mots subordonnants mais sont au subjonctif.
Les propositions subordonnées d'opposition sont à l'indicatif si elles sont introduites par les conjonctions quamquam, etsi, tametsi, au subjonctif si elles sont introduites par cum et quamvis.
Les propositions subordonnées circonstancielles de comparaison sont introduites par quam, ut, quantum, quot, quo, quod, qualis ; elles sont à l'indicatif quand le verbe n'est pas sous-entendu. Le plus souvent ces subordonnées de comparaison sont annoncées dans la principale par un corrélatif (ita, sic, tam...).
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