Les propositions subordonnées circonstancielles de condition
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Objectif :
Repérer la nuance exprimée dans la proposition
de condition en fonction du mode et du temps
employé.
Les propositions circonstancielles de condition sont
introduites par les conjonctions si
(« si »), nisi ou si
non (« si... ne pas »).
Elles sont à l'indicatif ou au subjonctif.
Elles sont à l'indicatif ou au subjonctif.
1. Les subordonnées de condition à
l'indicatif
L'indicatif est employé pour une condition
supposée réalisée ou qui se
réalisera dans l'avenir.
Ex. : Si sunt dii, sunt boni.
→ Si les dieux existent, ils sont bons.
Quand la principale est au futur, la subordonnée se met au même temps ou au futur antérieur.
Ex. : Si hunc librum leges, laetus ero.
→ Si tu lis ce livre, je serai heureux.
Ex. : Si sunt dii, sunt boni.
→ Si les dieux existent, ils sont bons.
Quand la principale est au futur, la subordonnée se met au même temps ou au futur antérieur.
Ex. : Si hunc librum leges, laetus ero.
→ Si tu lis ce livre, je serai heureux.
2. Les subordonnées de condition au subjonctif
Ex. : Si venias, laetus sim.
→ Si tu venais, je serais heureux. (c'est dans le domaine du possible
Si venires, laetus essem.
→ Si tu venais (maintenant), je serais heureux. (mais tu ne viens pas)
Si venisses, laetus fuissem.
→ Si tu étais venu, j'aurais été heureux. (mais tu n'es pas venu).
Remarque : Le latin emploie toujours le même mode et souvent le même temps dans la proposition principale et dans la proposition subordonnée de condition.
L'essentiel
Pour exprimer le réel, la proposition de condition et
sa principale sont à l'indicatif.
Le subjonctif présent est utilisé dans la principale et dans la subordonnée pour le potentiel, le subjonctif imparfait pour l'irréel du présent, et le subjonctif plus-que-parfait pour l'irréel du passé.
Le subjonctif présent est utilisé dans la principale et dans la subordonnée pour le potentiel, le subjonctif imparfait pour l'irréel du présent, et le subjonctif plus-que-parfait pour l'irréel du passé.
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