Les limites du pouvoir managérial
On distingue deux grandes formes de parties prenantes : les parties prenantes de premier ordre qui concernent l'ensemble des groupes essentiels à la survie de l'organisation (les fournisseurs, les clients, les actionnaires et les salariés) et les parties prenantes de second ordre qui ne sont pas nécessaire à la survie de l'organisation (les syndicats, les associations, les collectivités locales ou territoriales, les ONG...).
Leurs intérêts sont parfois différents de ceux des dirigeants pouvant engendrer des conflits ou tout du moins des tensions. D'autre peuvent exercer un réel contrepouvoir de l'organisation.
D'autres encore sont chargés de contrôler les dirigeants :
- garantir l'intérêt du salarié ;
- garantir l'intérêt des collectivités territoriales ou l’État ;
- garantir l'intérêt des clients et des consommateurs.
Le salarié va chercher à améliorer son salaire, ses conditions de travail. Ces derniers éléments sont des charges pour l'entreprise et réduisent la part des bénéfices qui sera reversée aux actionnaires sous forme de dividendes.
Le dirigeant de l'entreprise peut être tenté de dépasser les limites liées à sa fonction dans le but d'agir au profit de son intérêt personnel au détriment des intérêts de l'organisation.
Le client de l'organisation attend de l'entreprise qu'elle anticipe ses besoins et propose un bien de qualité respectant tous les critères de sécurité, de protection de l'environnement. Des choix sont à faire pour les organisations qui sont souvent contradictoires.
Pour s'assurer que le dirigeant n'agisse pas uniquement dans son propre intérêt mais mette tout en œuvre pour faire fructifier les capitaux investis par les actionnaires et réaliser des bénéfices par l'organisation, un contrôle permettant de limiter les pouvoirs du dirigeant peut être mis en place. Ce contrôle est appelé gouvernance ou gouvernement d'entreprise. Il s'agit d'associer un organe de direction et un organe de contrôle. Cette gouvernance d'entreprise permet de partager le pouvoir entre les actionnaires et les dirigeants.
D'autres formes de contrôles sont mis en place pour l'inspection du travail, l'inspection de l'hygiène et de la sécurité œuvrent en ce sens ; le contrôle fiscal s'en charge ; contrôle de la concurrence et de la répression des fraudes, contrôle des prix et des pratiques commerciales...
Plusieurs parties prenantes ont un rôle de contrepouvoir de l'organisation dans le sens où elles défendent les intérêts d'autrui et vont à l'encontre des intérêts des actionnaires. Par leur contrepouvoir, elles permettent de rééquilibrer le pouvoir.
Il s'agit entre autre :
- des syndicats,
- des associations de consommateurs ou d'usagers,
- des groupements professionnels...
Les intérêts entre parties prenantes divergent souvent. En effet, les intérêts des salariés ne sont pas les mêmes que ceux des actionnaires, qui ne sont pas les mêmes que ceux du dirigeant, qui ne sont pas les mêmes que ceux des clients, etc.
Ces intérêts divergents engendrent des conflits ou des tensions néfastes à la productivité. Pour gérer ces tensions, on va chercher à contrôler le pouvoir pour protéger les intérêts de tous. Les entreprises créent des systèmes de gouvernance, l’État, à travers différents organes et organisations de contrôle, cherchent à protéger les salariés, les consommateurs, les usagers...
Certaines parties prenantes demeurent quand même des contrepouvoirs permettant de rééquilibrer le pouvoir, comme les syndicats, les associations de consommateurs, les groupements professionnels...

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