Les échanges, l'apport de Claude Lévi-Strauss
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Les sociétés humaines mettent en place des
relations économiques permettant la satisfaction
des besoins matériels. Des biens et des services sont
échangés, soit directement par le troc,
soit indirectement, par la médiation de la
monnaie. Toutes les sociétés, quel que soit
le niveau d’évolution technique, pratiquent des
échanges commerciaux, liés aux intérêts pratiques :
ainsi les transactions économiques semblent tisser le
lien social et constituer le fondement même de la
vie en communauté. Cette orientation paraît
prioritaire. L’existence sociale ne doit-elle
d’abord assurer la survie biologique et le
bien-être matériel des individus
rassemblés ?
Toutefois les êtres humains ne se contentent pas d’instaurer des transactions économiques satisfaisant les intérêts matériels : il y a aussi échange de mots, d’idées, de sentiments. On peut même se demander s’il existe de purs échanges économiques : les transactions commerciales ne s’accompagnent-elles pas toujours d’intérêts affectifs et intellectuels ?
Toutefois les êtres humains ne se contentent pas d’instaurer des transactions économiques satisfaisant les intérêts matériels : il y a aussi échange de mots, d’idées, de sentiments. On peut même se demander s’il existe de purs échanges économiques : les transactions commerciales ne s’accompagnent-elles pas toujours d’intérêts affectifs et intellectuels ?
1. Les travaux de l'ethnologie
a. La mise en cause de l'illusion économiste
L’ethnologie
fait partie des sciences sociales : elle
étudie les sociétés dites
« primitives », alors que la
sociologie se préoccupe plutôt
d’étudier les sociétés
techniquement développées. Les travaux de
l’ethnologie – notamment ceux des
ethnologues français de Marcel Mauss (1872-1950) et de
Claude Levi-Strauss
(1908-2009) – ont particulièrement mis
en évidence l’existence d’un lien
social non réductible aux seuls échanges
économiques. La culture occidentale,
marquée par l’industrialisation et le
commerce, a privilégié les rapports
économiques : elle a réduit
l’homme à son existence matérielle et
a oublié le sens profond des relations
humaines.
Ainsi dans l’ouvrage intitulé Essai sur le don (1923), Marcel Mauss fait remarquer : « Ce sont nos sociétés d’Occident qui ont, très récemment, fait de l’homme un animal économique ». L’étude des sociétés dites primitives permet de reconsidérer l’homme dans son authenticité, en fonction de la totalité de ses rapports sociaux : il s’agit de résister à cette illusion économiste qui définit l’homme de manière restrictive.
Ainsi dans l’ouvrage intitulé Essai sur le don (1923), Marcel Mauss fait remarquer : « Ce sont nos sociétés d’Occident qui ont, très récemment, fait de l’homme un animal économique ». L’étude des sociétés dites primitives permet de reconsidérer l’homme dans son authenticité, en fonction de la totalité de ses rapports sociaux : il s’agit de résister à cette illusion économiste qui définit l’homme de manière restrictive.
b. L'unité des sociétés
humaines
L’étude des sociétés
primitives passe d’abord par une phase
d’observation sur le terrain.
L’ethnologue se fait le spectateur de la
société qu’il étudie. Ainsi
Claude Levi-Strauss, en 1938, a
observé quotidiennement, pendant plusieurs mois,
les indiens du Brésil – à
l’occasion d’une mission dans le Matto
Grosso. Il fait part de ses recherches dans
l’ouvrage Tristes Tropiques (1955). Ses
observations ont dynamisé
l’élaboration d’une
réflexion sur la culture humaine.
Dans toutes les sociétés, même les plus primitives, l’homme rompt avec l’ordre de la nature et met en place un ordre radicalement nouveau : l’ordre de la culture. Les sociétés technologiquement avancées obéissent aux mêmes grands principes d’organisation mentale que les sociétés dites primitives : les êtres humains mettent en place des manières de vivre, d’agir et de penser, qui obéissent à une même logique de base. Il y aurait ainsi des structures de pensée communes à tous les hommes : elles opèreraient de manière non consciente dans toutes les sociétés. Ainsi l’homme occidental ne saurait revendiquer aucune supériorité intellectuelle : il n’y aurait pas de différence essentielle entre la pensée de l’homme « sauvage » et la pensée de l’homme « civilisé ».
Dans toutes les sociétés, même les plus primitives, l’homme rompt avec l’ordre de la nature et met en place un ordre radicalement nouveau : l’ordre de la culture. Les sociétés technologiquement avancées obéissent aux mêmes grands principes d’organisation mentale que les sociétés dites primitives : les êtres humains mettent en place des manières de vivre, d’agir et de penser, qui obéissent à une même logique de base. Il y aurait ainsi des structures de pensée communes à tous les hommes : elles opèreraient de manière non consciente dans toutes les sociétés. Ainsi l’homme occidental ne saurait revendiquer aucune supériorité intellectuelle : il n’y aurait pas de différence essentielle entre la pensée de l’homme « sauvage » et la pensée de l’homme « civilisé ».
c. Le désir de reconnaissance et la
réciprocité
Ainsi l’étude des échanges dans les
sociétés primitives amène à
découvrir des régulations sociales
semblables à celles qui existent dans les
sociétés dites développées.
Les échanges instaurés ne sont jamais
purement matériels et économiques. Le
désir de reconnaissance, au sein de toutes
les transactions, a un rôle majeur : les
hommes d’un même groupe social instaurent des
relations de
réciprocité renforçant
les liens entre les personnes et assurant la
stabilité de la communauté.
Par l’intermédiaire d’un échange de bien, les individus se reconnaissent mutuellement et font acte de réciprocité : autrui est reconnu en tant qu’homme, il prend place à l’intérieur du groupe social comme être humain à part entière. Chaque homme, reconnu comme tel, est susceptible d’échanger avec son semblable des paroles et des conduites porteuses de sens, liées à la considération et à l’estime : la qualité de la relation l’emporte alors sur la valeur marchande du bien échangé. Il arrive même que l’échange soit simple prétexte à la rencontre : lors de l’échange de cadeaux, échanger revient à instaurer (souvent au cours d’une cérémonie ou d’une fête) des dons mutuels. La réciprocité est première, elle marque considération et valeur accordées à autrui.
Par l’intermédiaire d’un échange de bien, les individus se reconnaissent mutuellement et font acte de réciprocité : autrui est reconnu en tant qu’homme, il prend place à l’intérieur du groupe social comme être humain à part entière. Chaque homme, reconnu comme tel, est susceptible d’échanger avec son semblable des paroles et des conduites porteuses de sens, liées à la considération et à l’estime : la qualité de la relation l’emporte alors sur la valeur marchande du bien échangé. Il arrive même que l’échange soit simple prétexte à la rencontre : lors de l’échange de cadeaux, échanger revient à instaurer (souvent au cours d’une cérémonie ou d’une fête) des dons mutuels. La réciprocité est première, elle marque considération et valeur accordées à autrui.
2. La culture : un ordre produit par l'homme
a. La fonction de l'échange : la
communication et l'instauration de règles communes
L’étude des sociétés
primitives met en relief une constante de
l’humanité : tout échange a
pour fonction d’instituer des rapports
humains, dépassant le simple ordre de la
nature. Il s’agit d’assurer la communication entre les membres du
groupe et de mettre en place des règles
précisant le rapport de l’homme à son
semblable. Ces règles sont volontaires et
concernent tous les membres du groupe : elles
fondent l’alliance des hommes entre eux.
L’échange est la marque même de la culture humaine. Échanger est un acte caractéristique de d’humanité : l’homme ainsi montre qu’il ne subit pas la nature et qu’il met volontairement à distance la simple animalité. Les êtres humains ne s’associent pas seulement pour survivre biologiquement et se reproduire physiquement : ce ne sont pas de simples êtres naturels, déterminés exclusivement par l’instinct, comme les animaux, ce sont des êtres culturels, instituant un ordre nouveau au sein de la nature.
L’échange est la marque même de la culture humaine. Échanger est un acte caractéristique de d’humanité : l’homme ainsi montre qu’il ne subit pas la nature et qu’il met volontairement à distance la simple animalité. Les êtres humains ne s’associent pas seulement pour survivre biologiquement et se reproduire physiquement : ce ne sont pas de simples êtres naturels, déterminés exclusivement par l’instinct, comme les animaux, ce sont des êtres culturels, instituant un ordre nouveau au sein de la nature.
b. La langage humain : transmission de sens
Ainsi, le langage humain ne se borne pas à
transmettre des messages concernant la survie et
les besoins vitaux, il permet de transmettre des
idées dotées de sens, par
l’intermédiaire des paroles et des
écrits. Les signes constitutifs d’une
langue sont en nombre limités mais donnent
lieu, grâce à leur combinaison, à des
messages infiniment variés. Les animaux ne
communiquent entre eux que de manière
répétitive et
stéréotypée, par
l’intermédiaire de signes naturels en nombre
limités : ces signes ont un rapport direct
avec la survie (nourriture, reproduction, défense
du territoire) et sont physiquement liés à
l’organisme – sans rapport à la
réflexion consciente.
Levi-Strauss, dans ses Entretiens avec Georges Charbonnier (1961), précise que c’est le langage, et non la capacité de produire des objets fabriqués (comme le pensaient certains ethnologues) qui est le critère distinctif entre humanité et animalité. L’homme se caractérise par la faculté de créer des systèmes de représentations, grâce à sa puissance de symbolisation et de réflexion : ainsi les hommes échangent entre eux des messages tant matériels que spirituels, qui persistent dans les cultures de générations en générations. Les œuvres d’art, comme les paroles et les écrits, font partie de ces systèmes de représentations et mettent en évidence un échange d’idées et de sentiments dépassant le simple ordre biologique.
Levi-Strauss, dans ses Entretiens avec Georges Charbonnier (1961), précise que c’est le langage, et non la capacité de produire des objets fabriqués (comme le pensaient certains ethnologues) qui est le critère distinctif entre humanité et animalité. L’homme se caractérise par la faculté de créer des systèmes de représentations, grâce à sa puissance de symbolisation et de réflexion : ainsi les hommes échangent entre eux des messages tant matériels que spirituels, qui persistent dans les cultures de générations en générations. Les œuvres d’art, comme les paroles et les écrits, font partie de ces systèmes de représentations et mettent en évidence un échange d’idées et de sentiments dépassant le simple ordre biologique.
c. Les trois types de communication ou les trois
types d'échanges
Toutefois le langage et la puissance de
création de systèmes de
représentations ne constituent pas le seul type de
communication. Ainsi, dans l’ouvrage (publié
en 1958) L’Anthropologie Structurale,
Claude Levi-Strauss
déclare : « Dans toute
société, la communication
s’opère au moins à trois
niveaux : communication de femmes ;
communication de biens et de services ;
communication de messages. Par conséquent
l’étude du système de parenté, celle du
système économique et celle du
système linguistique offrent certaines
analogies ». Ces trois types de communication
constituent trois modes d’échanges et
mettent en place, chacun à sa manière, des
relations d’alliance et de
réciprocité.
Les relations matrimoniales instaurent au sein des communautés des relations réglées : les êtres humains ne se reproduisent comme les animaux, en fonction du simple instinct. Ils obéissent à des règles strictes : l’échange des femmes constitue un des fondements de la culture et montre la puissance humaine d’instaurer des liens sociaux conventionnels.
Les échanges matériels de biens et de services sont accompagnés de paroles ou d’écrits, mettant en évidence la puissance du langage humain. Il y a interdépendance des deux types d’échanges. Les échanges matrimoniaux mettent en place des rapports humains complexes : les biens matériels échangés lors des mariages, à l’occasion de fêtes et de cérémonies, n’ont jamais un sens purement économique. Le lien instauré avec autrui (qu’il s’agisse d’une personne ou d’un groupe) est au premier plan, au sein d’un système de relation montrant don et contre-don.
Les relations matrimoniales instaurent au sein des communautés des relations réglées : les êtres humains ne se reproduisent comme les animaux, en fonction du simple instinct. Ils obéissent à des règles strictes : l’échange des femmes constitue un des fondements de la culture et montre la puissance humaine d’instaurer des liens sociaux conventionnels.
Les échanges matériels de biens et de services sont accompagnés de paroles ou d’écrits, mettant en évidence la puissance du langage humain. Il y a interdépendance des deux types d’échanges. Les échanges matrimoniaux mettent en place des rapports humains complexes : les biens matériels échangés lors des mariages, à l’occasion de fêtes et de cérémonies, n’ont jamais un sens purement économique. Le lien instauré avec autrui (qu’il s’agisse d’une personne ou d’un groupe) est au premier plan, au sein d’un système de relation montrant don et contre-don.
3. L'échange matrimonial
a. L'échange de femmes
Dans Les structures élémentaires de la
parenté, ouvrage publié en 1949,
Claude Levi-Strauss
centre ses recherches sur les échanges
matrimoniaux : loin de constituer des échanges
parmi tant d’autres ils constituent la marque même de la culture
humaine. Dans toutes les
sociétés, qu’il s’agisse de
sociétés sauvages ou techniquement
avancées, les femmes sont échangées
selon des règles précises et des
rites déterminés, mettant en
évidence une prise de distance avec la nature
animale.
Les partenaires mâles et femelles, dont l’union assure la perpétuation de l’espèce, ne se rencontrent pas en fonction du simple instinct de reproduction, mais sont liés l’un à l’autre selon règlements et cérémonies instituées par le groupe social. Les relations matrimoniales assurent la stabilité des communautés et amènent les groupes sociaux à se reconnaître mutuellement. Les femmes quittent leur famille originaire et, grâce à l’alliance socialement contractée, instituent des liens familiaux nouveaux au sein de la communauté. Le mariage, quelle que soit la diversité de ses modes et de ses rites, montre que l’homme et la femme ne sont pas seulement des êtres biologiques, mais des êtres culturels produisant par eux-mêmes leur humanité.
Les partenaires mâles et femelles, dont l’union assure la perpétuation de l’espèce, ne se rencontrent pas en fonction du simple instinct de reproduction, mais sont liés l’un à l’autre selon règlements et cérémonies instituées par le groupe social. Les relations matrimoniales assurent la stabilité des communautés et amènent les groupes sociaux à se reconnaître mutuellement. Les femmes quittent leur famille originaire et, grâce à l’alliance socialement contractée, instituent des liens familiaux nouveaux au sein de la communauté. Le mariage, quelle que soit la diversité de ses modes et de ses rites, montre que l’homme et la femme ne sont pas seulement des êtres biologiques, mais des êtres culturels produisant par eux-mêmes leur humanité.
b. La prohibition de l'inceste
Dans toutes les sociétés sans exception
l’union sexuelle entre parents de même
sang est interdite : le groupe social met en
place des règles prohibant l’inceste
entre mère et fils, père et fille,
frère et sœur. La perpétuation de
l’espèce se voit ainsi très
strictement contrôlée. Rien de tel
n’existe dans l’ordre animal : la
prohibition de l’inceste est un fait de culture
et non un fait de nature. Ainsi la sexualité
humaine ne relève pas seulement de
l’instinct, elle peut être
maîtrisée jusqu’à un
certain point.
Les échanges matrimoniaux montrent cette maîtrise en favorisant le mariage exogamique : les sœurs et les filles rencontrent leur partenaire sexuel à l’extérieur de leur famille proche, elles sont cédées (selon des règles strictes) par leurs frères et leurs pères à des hommes appartenant à d’autres familles. Ainsi la circulation des femmes, d’une famille à une autre, au sein du groupe social, assure à la fois stabilité et ouverture de la communauté. Le mariage exogamique met en place des systèmes d’alliance assurant la reconnaissance réciproque des divers membres du groupe social. Les femmes ne sont pas de simples biens échangés, de type économique, ni de simples partenaires biologiques, de type animal : elles ont une fonction de médiation et leur circulation réglée fonde le lien culturel caractéristique de l’humanité.
Les échanges matrimoniaux montrent cette maîtrise en favorisant le mariage exogamique : les sœurs et les filles rencontrent leur partenaire sexuel à l’extérieur de leur famille proche, elles sont cédées (selon des règles strictes) par leurs frères et leurs pères à des hommes appartenant à d’autres familles. Ainsi la circulation des femmes, d’une famille à une autre, au sein du groupe social, assure à la fois stabilité et ouverture de la communauté. Le mariage exogamique met en place des systèmes d’alliance assurant la reconnaissance réciproque des divers membres du groupe social. Les femmes ne sont pas de simples biens échangés, de type économique, ni de simples partenaires biologiques, de type animal : elles ont une fonction de médiation et leur circulation réglée fonde le lien culturel caractéristique de l’humanité.
c. La culture impose ses lois à la nature
Les travaux ethnologiques de Levi-Strauss concernant les
échanges matrimoniaux mettent clairement en
évidence, comme dit la philosophe Simone de Beauvoir, que
« ce n’est pas la nature qui dicte ses
lois à la société » (dans
son article L’Être et la
parenté paru dans la revue Les Temps
Modernes en 1949). Au contraire c’est
l’homme qui impose ses lois et conventions
à la nature. L’échange des
femmes, dans le cadre des relations de parenté,
n’est pas un évènement social parmi
tant d’autres, manifestant volonté de
perpétuer l’espèce et désir de
rencontre entre des êtres sexuellement
différenciés, mais un acte culturel
essentiel signalant la reconnaissance mutuelle
d’êtres humains dotés de liberté : les
êtres humains sont capables de se détacher
du simple déterminisme biologique.
L’homme, grâce à des conventions socialement consacrées, invente un ordre totalement nouveau de réalité : par les interdits sociaux, et notamment par la prohibition de l’inceste « s’expriment et s’accomplissent les structures fondamentales sur lesquelles se fonde la société humaine comme telle » (Simone de Beauvoir). Les interdits sociaux, présents dans toutes les sociétés et visibles au sein des échanges matrimoniaux, ne sont pas, comme une interprétation rapide et superficielle pourrait le faire croire, des empêchements et des contraintes limitant le champ des activités de l’homme : ils expriment la domination de l’homme sur le règne animal. L’homme se constitue ainsi en tant qu’être humain à part entière : la culture, dans toutes les sociétés, exprime la puissance de l’homme – cet être capable d’imposer des lois à la nature.
L’homme, grâce à des conventions socialement consacrées, invente un ordre totalement nouveau de réalité : par les interdits sociaux, et notamment par la prohibition de l’inceste « s’expriment et s’accomplissent les structures fondamentales sur lesquelles se fonde la société humaine comme telle » (Simone de Beauvoir). Les interdits sociaux, présents dans toutes les sociétés et visibles au sein des échanges matrimoniaux, ne sont pas, comme une interprétation rapide et superficielle pourrait le faire croire, des empêchements et des contraintes limitant le champ des activités de l’homme : ils expriment la domination de l’homme sur le règne animal. L’homme se constitue ainsi en tant qu’être humain à part entière : la culture, dans toutes les sociétés, exprime la puissance de l’homme – cet être capable d’imposer des lois à la nature.
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