Les déterminants de l'investissement
L'existence d'une prévision de demande supplémentaire est donc un préalable nécessaire à l'étude de tout projet d'investissement. Mais ce projet ne sera mené à son terme que si le chef d'entreprise le juge rentable. Cette rentabilité dépend du rendement économique de l'investissement que l'on mesure par le rapport excédent brut d'exploitation (EBE)/Capital fixe, mais aussi par le mode de financement de l'investissement. Dans le meilleur des cas, l'entreprise finance son investissement avec ses ressources propres (autofinancement).
Ainsi, si les taux d'intérêts sont élevés, peu de projets d'investissement seront rentables et verront donc le jour. L'entreprise préfèrera faire des placements financiers pour lesquels la profitabilité sera meilleure.
D'autre part, l'investissement peut également être en fonction du coût des facteurs de production. En effet, une entreprise peut adopter des combinaisons productives utilisant plus ou moins de capital et de travail en fonction du coût de ces facteurs. Ainsi, si le prix du travail augmente elle préfèrera lui substituer du capital, donc réaliser un investissement.
Les investissements de l'État dans les domaines traditionnels que sont l'éducation ou la santé sont réalisés dans le but de satisfaire l'intérêt général et ne sont pas subordonnés à un quelconque souci de rentabilité.
L'État peut aussi décider de mener une politique intensive d'investissement dans le domaine des infrastructures (politique de « grands travaux »). Dans ce cas, le déterminant est politique : il s'agit de relancer la croissance économique sur la base de la mise en œuvre d'une politique keynésienne.
En cas de financement externe, les investissements doivent être financés par le recours aux marchés. Il s'agit donc d'un financement externe direct qui dépend de l'épargne préalable des agents économiques. La libéralisation des marchés est donc encouragée.
Le recours à l'État est néfaste. L'investissement public va priver les marchés d'une partie des ressources en crédit dont ils pourraient disposer. Cela va donc faire augmenter les taux d'intérêts et déprimer l'investissement privé ce qui nécessitera une intervention encore plus forte de l'État (effet d'éviction).
Dans le cadre d'une crise économique, si l'investissement privé est faible, l'État doit alors prendre le relais pour mener des politiques de relance de l'investissement et à terme de l'activité économique. Par un effet multiplicateur, les dépenses de l'État créeront des revenus plus que proportionnels dans l'économie.

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