Les Contes d'Andersen, D'Aulnoy, Grimm, Perrault
Objectifs
• Lire des contes traditionnels d’Europe
• Comprendre les principales caractéristiques du conte merveilleux
• Comprendre les principales caractéristiques du conte merveilleux
1. Les auteurs
a. Charles Perrault (1628-1703)
Homme politique actif dans la politique de
Colbert, écrivain impliqué dans le
milieu littéraire, il est écrivain
officiel de Louis XIV. Il s’inspire des
légendes de la tradition populaire orale en
les mettant en valeur par le choix d’une langue
raffinée et d’une morale
adaptée.
En 1697, il fait publier un recueil intitulé Histoires ou Contes du temps passé ou Contes de ma mère l’Oye.
Ses contes les plus connus sont La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon Rouge, Le Petit Poucet, Peau d’Ane, Barbe-Bleue, Le Chat Botté…
En 1697, il fait publier un recueil intitulé Histoires ou Contes du temps passé ou Contes de ma mère l’Oye.
Ses contes les plus connus sont La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon Rouge, Le Petit Poucet, Peau d’Ane, Barbe-Bleue, Le Chat Botté…
b. Madame D'Aulnoy (1651-1705)
Après une vie personnelle mouvementée,
après de nombreux voyages et
péripéties judiciaires, Marie-Catherine
d’Aulnoy fait paraitre en 1697, Les Contes des
Fées, suivis des Contes nouveaux ou
Les Fées à la mode qui
lui valent la célébrité. Elle
renouvelle le genre emprunté aux traditions
populaires en mêlant à des aventures
romanesques, le merveilleux, le réalisme, l'humour
et la cruauté. Son vécu se manifeste
dans sa dénonciation des travers de la cour
de Louis XIV ou encore l’épreuve du mariage
forcé qu’elle a connu à 16 ans...
c. Jacob (1785-1863) et Wilhelm (1786-1859), les
frères Grimm
Auteurs allemands passionnés de leur
langue, ils recueillent de vieux contes populaires du
folklore germanique et les enrichissent avec
l’observation de leur entourage, du milieu
le plus populaire au milieu cultivé. Leur
intention est avant tout une expérience
linguistique (de la langue allemande) avant
d’être une aventure littéraire. Ils
remportent cependant un succès remarquable
à travers toute l’Europe. En 1819, ils
publient les Contes d’Enfant et du
foyer.
Les contes les plus connus sont La Belle au bois Dormant, Le Petit Chaperon rouge, Hansel et Gretel, Tom Pouce…
Les contes les plus connus sont La Belle au bois Dormant, Le Petit Chaperon rouge, Hansel et Gretel, Tom Pouce…
d. Hans Christian Andersen (1805-1875)
Issu d’un milieu très modeste, cet auteur
danois quitte le foyer familial dès
l’adolescence et part sur les routes, publiant sa
première œuvre à 17 ans. Il
édite des récits de voyage, des
poésies, il crée ses propres
contes comme La petite Sirène, La Petite
Fille aux allumettes, La Reine des Neiges... La
publication s’échelonne de 1835 à
1852 et remporte un franc succès si bien
qu’il reçoit l’aide du Roi du
Danemark.
2. Les contes
a. Un genre narratif universel
•
L’origine
Les contes populaires sont des récits oraux racontés aux enfants lors des soirées de contage, au 17e siècle. Les auteurs s’en inspirent largement et leur donnent une forme littéraire plus élégante pour entrer à la cour du roi et dans les salons des femmes nobles. Au-delà de la fonction divertissante s’ajoute une dimension culturelle d’un retour aux sources largement suivie par les conteurs germanistes et une dimension moralisatrice qu’aura également la fable.
• La structure
Les contes suivent une structure assez identique, de la situation initiale bouleversée par un élément déclencheur de multiples péripéties, à la situation finale, conséquence de l’élément réparateur. Les personnages s’opposent entre adjuvants (ceux qui aident le héros dans sa quête) et opposants (ceux qui perturbent la quête).
Les contes populaires sont des récits oraux racontés aux enfants lors des soirées de contage, au 17e siècle. Les auteurs s’en inspirent largement et leur donnent une forme littéraire plus élégante pour entrer à la cour du roi et dans les salons des femmes nobles. Au-delà de la fonction divertissante s’ajoute une dimension culturelle d’un retour aux sources largement suivie par les conteurs germanistes et une dimension moralisatrice qu’aura également la fable.
• La structure
Les contes suivent une structure assez identique, de la situation initiale bouleversée par un élément déclencheur de multiples péripéties, à la situation finale, conséquence de l’élément réparateur. Les personnages s’opposent entre adjuvants (ceux qui aident le héros dans sa quête) et opposants (ceux qui perturbent la quête).
b. De la réalité à l'univers
merveilleux
•
Réalité
Le lecteur est plongé dans une réalité passée, par la formule introductive « Il était une fois », une réalité souvent médiévale (du Moyen Âge). Les personnages (princes, princesses, paysans, chevaliers) ; les lieux (châteaux et cour, la forêt comme lieu magique et mythique, la chaumière et le milieu paysan…) sont autant d’éléments qui renvoient à un passé légendaire.
De plus, le siècle de Louis XIV est largement convoqué par les allusions des conteurs français : le raffinement de la cour, les mobiliers et inventions modernes, les critiques des courtisans… De même les conteurs allemands et danois s’appuient sur une observation de leur époque et société pour créer un univers ou enrichir un folklore existant.
• Merveilleux
Le lecteur plonge dans le fabuleux avec des personnages imaginaires (comme les fées, ogres, sorcières ou êtres métamorphosés, animaux personnifiés) ; avec des objets magiques (comme la baguette, la source et la clé magiques, l’arbre qui prend vie ou les breuvages miraculeux) ; avec une temporalité qui s’étire ; avec des lieux qui recèlent des cachettes…
Le merveilleux suscite le rêve, le voyage.
Le lecteur est plongé dans une réalité passée, par la formule introductive « Il était une fois », une réalité souvent médiévale (du Moyen Âge). Les personnages (princes, princesses, paysans, chevaliers) ; les lieux (châteaux et cour, la forêt comme lieu magique et mythique, la chaumière et le milieu paysan…) sont autant d’éléments qui renvoient à un passé légendaire.
De plus, le siècle de Louis XIV est largement convoqué par les allusions des conteurs français : le raffinement de la cour, les mobiliers et inventions modernes, les critiques des courtisans… De même les conteurs allemands et danois s’appuient sur une observation de leur époque et société pour créer un univers ou enrichir un folklore existant.
• Merveilleux
Le lecteur plonge dans le fabuleux avec des personnages imaginaires (comme les fées, ogres, sorcières ou êtres métamorphosés, animaux personnifiés) ; avec des objets magiques (comme la baguette, la source et la clé magiques, l’arbre qui prend vie ou les breuvages miraculeux) ; avec une temporalité qui s’étire ; avec des lieux qui recèlent des cachettes…
Le merveilleux suscite le rêve, le voyage.
c. Le triomphe de la morale
En donnant un jugement de valeur sur les
personnages qui se classent entre bons et
méchants, l’auteur fait passer un
message en faisant triompher la justice, le bien. Ainsi,
les fées récompensent les bons pour la
loyauté et l’honnêteté de leur
attitude.
d. La poésie
Certains passages, notamment descriptifs sont plein de
poésie dans les images, les paysages
naturels lumineux, les décors
médiévaux somptueux…
L'essentiel
Au fil des siècles, les contes enchantent.
L’introduction dans un monde imaginaire se fait par
l’intermédiaire des images qui ont
inspiré peintres, poètes et cinéastes,
décors de fête ou de
théâtre… L’héritage des
contes traversent les frontières et les
siècles, se renouvellent incessamment.

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