Poésie et jeux de langage
Elle prend parfois des formes inattendues.
Dans Le Papillon, le poète japonais Kobayashi Issa se compare au « papillon qui bat des ailes » En s'associant à l’image d’un petit être éphémère (le papillon), le poète exprime le caractère fragile de sa vie. Cette idée est renforcée par la forme du haïku qu'il choisit, poème très court de 3 vers dont le but est de peindre le moment présent.
La métaphore et la comparaison sont deux figures qui visent à comparer deux éléments. La comparaison utilise des outils de comparaison (comme, tel que, semblable à...) alors que la métaphore n'en utilise pas.
Dans La chanson de l’oiseleur de Prévert, les mots touchent l’âme du lecteur. Le poète déplore la souffrance de la jeune fille tenue en captivité. Les adjectifs évoquent la fragilité de l’oiseau (« faible, tendre, seul, affolé »), les verbes violents traduisent le danger (« se cogne, prend peur »). La blessure « rouge sang » et la métaphore assimilant la jeune fille à l’oiseau mourant dramatisent la douleur de la jeune captive. Tout contribue à accentuer la tristesse de la scène.
Au XIXe siècle, le poète français Paul Verlaine choisit d'écrire des poèmes courts, sans ponctuation pour donner un rythme animé à sa poésie. Il répète également certains vers pour les faire ressembler au refrain d'une chanson.
- des pauses dans les vers (appelées césures). Exemple : « Ils ne viendront pas, // tes amis les ours »
- de la longueur des vers. Exemple : « Dans l'interminable / Ennui de la plaine / La neige incertaine / Luit comme du sable. »
- de la longueur des strophes (paragraphes des poésies).
- des accélérations liées aux rythmes saccadés. Exemple : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ».
- des ralentissements liés aux enjambements (un vers qui déborde de sa structure sur le vers suivant)
- l’alignement des vers
- la disposition des strophes
- l’importance des blancs et des retraits au début des vers
Au XXe siècle, Charpentreau a mis en vers les paroles de Cendrillon dans « En vair et contre tous » (Prête-moi ta plume) : le retour à la ligne, la disposition en strophes met l’accent sur le mot final « pantoufle », l’élément peu flatteur qui distingue Cendrillon des autres, l’élément modeste qui lui donne sa splendeur au milieu du « tralala, satins, appas grossiers »…
Au début du XXe siècle, Apollinaire écrit plusieurs calligrammes qui font connaître le genre.

« Cœur Couronne et Miroir »

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