La littérature d'idées et la presse au XXe siècle
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- Définir la littérature engagée.
- Connaitre les principaux auteurs engagés.
- Connaitre le rôle joué par la presse au XXe siècle.
- La littérature engagée se développe après la Seconde Guerre mondiale, portée par des intellectuels.
- La presse joue un rôle important, de propagande ou de résistance, durant les deux guerres mondiales.
- La littérature d’idées
- Le vocabulaire de la presse et des médias
- La littérature d’idées et la presse au XXIe siècle
Le terme de littérature engagée apparait véritablement au XXe siècle. Il désigne les textes d’auteurs engagés qui défendent leurs idées à travers leurs écrits. Ils s’expriment à travers des textes de natures différentes (roman, poésie, théâtre, essais, etc.) et livrent leur point de vue sur des faits de société, la littérature, la religion ou encore la politique.
Ces auteurs désignés comme des intellectuels considèrent que l’écriture est une arme et que le rôle de l’écrivain est de l’employer.
Sous l’Occupation, des auteurs s’engagent dans la Résistance mais également à travers leurs écrits. C’est le cas du groupe des poètes surréalistes, qui s’oppose au fascisme et au nazisme.
Louis Aragon constitue un réseau d’intellectuels et diffuse sa poésie clandestinement. En 1955, il écrit Strophes pour se souvenir à la mémoire du groupe de résistants étrangers Manouchian, fusillés en 1944.
Robert Desnos est également membre d’un réseau clandestin. Ses plus beaux vers lui sont inspirés par la Résistance dans État de veille (1943).
Paul Eluard s’engage au parti communiste et s'exprime contre la guerre d’Espagne et le nazisme. Il écrit notamment le poème « Liberté », qui a été parachuté dans les maquis.
Jacques Prévert publie clandestinement sous le gouvernement de Vichy des textes provocateurs. Le vers « Quelle connerie la guerre », extrait du poème « Barbara », a été réutilisé de nombreuses fois par la suite par les opposants de toutes les guerres.
Parmi les écrivains engagés les plus célèbres se trouve Jean-Paul Sartre, qui propose une définition de la littérature engagée dans son essai littéraire Qu’est-ce que la littérature ? publié en 1948.
D’autres auteurs livrent leurs opinions, souvent
politiques, à travers leurs écrits.
André Malraux, à travers son roman
L’Espoir (1937), relate le début de
la guerre d’Espagne et prend part pour les
Républicains. Malraux y exprime ses idées
politiques, de gauche.
Boris Vian écrit « Le déserteur » en 1954, qui dénonce la guerre d’Indochine. Cette chanson sera censurée jusqu’en 1962.
Albert Camus prononce plusieurs discours en 1957, à Stockholm, lors de la remise du prix Nobel de littérature qui lui a été décerné. Ces discours portent sur le rôle de l’écrivain et sur la place de l’art dans la société. Il s’exprime également à propos de la guerre d’Algérie.
Au début du XXe siècle, la presse française est très développée. Durant la Première Guerre mondiale, elle livre des informations contrôlées concernant les nouvelles qui parviennent du front. Elle est donc censurée.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la presse est soumise à la censure allemande pendant l’Occupation. En parallèle se développe donc une presse clandestine, résistante et qui transmet un message très clair : il faut « Chasser l’envahisseur » (Libération, 1941).
Des journaux voient le jour comme Libération, Combat ou L’Humanité. Des écrivains comme Jacques Decour, Pierre Dumas ou Albert Camus écrivent pour les journaux clandestins.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, les journaux connaissent une baisse de tirage mais la presse écrite est toujours présente.
Elle connait une nouvelle libération après les évènements de mai 68. Elle est peu à peu concurrencée par d’autres médias comme la radio, la télévision (qui apparait en 1949) et Internet.
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