Exprimer la comparaison
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- Connaitre une relation logique fondamentale dans l’argumentation.
- Mettre ses connaissances au service de la compréhension des textes.
- La comparaison consiste à mettre deux éléments en relation pour souligner leurs ressemblances ou leurs différences.
- Pour comparer, on utilise des procédés grammaticaux (adjectifs, propositions subordonnées circonstancielles) et stylistiques (comparaison, métaphore, personnification, allégorie).
Maitriser les figures d’analogie
En exprimant la comparaison, l’énonciateur va mettre en relation deux idées, pour en souligner les ressemblances ou les différences. La comparaison est particulièrement utile dans l’argumentation, car elle va permettre à l’énonciateur de confronter sa thèse à une autre. La comparaison peut s’exprimer de différentes manières :
- grâce à des procédés grammaticaux ;
- grâce à des procédés stylistiques.
L’adjectif qualificatif caractérise le nom auquel il se rapporte. Cette caractérisation peut varier en degrés :
Comparatif | Superlatif |
supériorité : plus … que | supériorité : le plus … |
infériorité : moins … que | infériorité : le moins … |
égalité : aussi … que |
– Il est plus gentil que son frère.
– Il est moins gentil que son frère.
– Il est le plus gentil des deux.
Le superlatif absolu, exprimé par un adverbe d’intensité + adjectif, n’a pas sa place ici, car il n’exprime pas de comparaison. Par exemple : il est très gentil.
La proposition subordonnée circonstancielle de comparaison est une subordonnée conjonctive, c’est-à-dire qu’elle est reliée à une proposition principale par une conjonction de subordination.
Parmi les conjonctions de subordination exprimant la comparaison, on trouve : comme, ainsi que, de même que, plus que, moins que, autant que, etc.
Il faudrait qu’ils soient contraints par les armes étrangères comme le furent Sparte et Athènes par celles d’Alexandre. (La Boétie)
La subordonnée comparative peut aussi être introduite par la conjonction de subordination « que » précédée d’un
Ce sont les figures d’analogie qui permettent d’exprimer la comparaison.
La comparaison rapproche deux idées ou deux termes grâce à un outil de comparaison (ainsi, comme, tel, etc.).
Les chemins creux où nous marchions étaient comme le lit d’un torrent. (La Cafetière, Gautier)
La métaphore rapproche, comme le fait la comparaison, deux idées, mais sans outil de comparaison.
Mon sang coulait dans mes artères en torrent de lave. (La Cafetière, Gautier)
→ Le sang est ici comparé métaphoriquement à de la lave pour souligner la passion qui envahit le narrateur.
Il y a dans la comparaison et la métaphore un comparé (ce que l’on compare) et un comparant (ce à quoi on le compare).
La personnification consiste à donner à une figure animale ou à une idée des traits humains. Il existe donc une idée de comparaison dans la personnification.
Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve.
(La Mort du loup, Alfred de Vigny)
→ Ici, le statut humain de veuve est accordé à la femelle du loup, pour souligner la cruauté des hommes.
L’allégorie est la représentation concrète d’une idée, d’un concept. Elle opère un rapprochement entre une idée concrète et une idée abstraite.
– Marianne est l’allégorie de la République française.
– La mort est représentée en peinture sous les traits d’une figure fantomatique portant une grande faux à la main.
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