La coopération internationale et l'aide au développement
Cerner les enjeux de la coopération internationale
- La recherche de la paix, de la sécurité collective et de la coopération internationale se développe dans le cadre d’organisations internationales et dans la mise en place de tribunaux internationaux.
- Cependant, ces mesures restent imparfaites et ne parviennent pas toujours à imposer leurs jugements ou leurs décisions. Les avancées sont néanmoins importantes et des résultats concrets ont été obtenus.
L'évolution du contexte géopolitique, la fin de la Guerre froide et le passage progressif d’une défense uniquement nationale à l’objectif d’une sécurité collective mondiale font que les organisations régionales et mondiales pour la paix se développent. Elles cherchent donc à promouvoir des conditions de vie favorables à la paix et à accorder une justice aux conflits qui persistent.
Après l’éclatement du bloc
soviétique à la fin de la Guerre froide
dans les années 1990, le nombre
d’États existants s’est
considérablement accru pour atteindre un record
aujourd’hui, avec 194 États
reconnus par l’ONU en 2016.
Si le nombre de conflits connait globalement une
tendance à la baisse, ceux-ci restent
néanmoins nombreux et localisés
essentiellement en Afrique, en Asie et au
Proche-Orient.
Ces conflits trouvent leurs racines :
- dans la contestation de frontières parfois floues ;
- dans la lutte pour s’approprier des ressources ;
- dans des motifs religieux ou ethniques.
La coexistence d’États souvent corrompus et de conditions de vie difficiles explique la difficulté d’imposer des accords de paix et d’assurer la sécurité individuelle des populations.
L’autre obstacle majeur à une organisation
pacifique du monde est la grande différence de
développement qui subsiste entre les pays. La
persistance de famines et
d’épidémies dans certaines
zones du globe explique en partie des
priorités différentes selon les
pays : le développement durable, au
cœur de nos préoccupations citoyennes, ne
trouve pas le même écho auprès
d’une population qui ne mange pas à sa
faim.
L'objectif de sécurité collective
ne peut être atteint que dans le cas où la
sécurité nationale et la
sécurité individuelle sont
respectées. On comprend donc mieux
l’ampleur des obstacles et des difficultés
pour obtenir un tel résultat.
Des organisations non gouvernementales
(ONG) comme la Croix rouge ou Médecins
sans frontières contribuent par leur action
à lutter contre les inégalités.
Financées par des dons, animées
souvent par des bénévoles, ces
associations bénéficient d'une
réputation favorable auprès des
populations. Cependant, leur action se résume
souvent à des interventions
ciblées, sans vraiment parvenir à
corriger la source des problèmes.
L’ONU est une organisation internationale qui
regroupe la quasi-totalité des pays. Elle a
été fondée en 1945 dans le
but de fournir une plate-forme internationale de
dialogue, notamment au sein de son
Assemblée générale qui
regroupe 194 membres et qui joue un
rôle représentatif. Un
secrétariat général en
assure la gestion administrative.
Le Conseil de sécurité est
l’organe exécutif et a « la
responsabilité du maintien de la paix et de la
sécurité internationales »
(charte des Nations unies). Il est composé
de :
- 5 membres permanents (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) avec droit de veto ;
- 10 membres non permanents.
Au nom de cette responsabilité de
protéger, l’ONU peut ainsi disposer
d’un droit d’ingérence,
c'est-à-dire qu'il peut intervenir dans les pays
quand la sécurité de la population civile
est en jeu.
Le vote d’une résolution,
décision votée par
l’Assemblée générale ou le
Conseil de sécurité, peut alors donner
lieu à une intervention militaire ou
à des sanctions. L’ONU dispose pour
cela d’une force armée, les
« casques bleus »,
envoyés dans le cadre
d’Opérations de maintien de la
paix (OMP).
L’objectif de paix et de sécurité
mondiales passe également par
l’établissement d’une justice
pénale internationale. Cette justice est
censée remplacer les juridictions nationales
défaillantes. Le premier tribunal de ce genre
fut le tribunal de Nuremberg, intenté
en 1945 contre les principaux responsables
des crimes nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce
procès fut retentissant car c’était
le premier du genre, et la notion de
« crime contre
l’humanité » y fut
développée.
D’autres tribunaux pénaux
internationaux suivirent, toujours ponctuels
et liés à des évènements
traumatisants. Par exemple, le procès du
premier chef d’État accusé durant
un conflit en cours : Slobodan Milosevic, le
président de la République
fédérale de Yougoslavie, à partir
de 1993.
Désormais, depuis 2002,
l’instauration d’une Cour pénale
internationale (CPI) permanente donne un ancrage
stable à cette justice. Cependant, tous les
États, dont les États-Unis, ne
reconnaissent pas son autorité, et tous ses
jugements ne sont donc pas forcément
appliqués.

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