Homme et biodiversité
Objectif(s)
Comprendre l'importance de la biodiversité et le
rôle de l'homme, et la manière dont il agit de
façon positive ou négative sur cette
biodiversité.
Comprendre et connaître la notion de développement durable.
Comprendre et connaître la notion de développement durable.
1. Qu'est ce que la biodiversité ?
a. Définition
La biodiversité a été
définie par la Convention sur la
Diversité Biologique (CDB) au Sommet de Rio en
1992 comme étant : "La variabilité des
organismes vivants de toute origine y compris,
entre autres, les écosystèmes
terrestres, marins et autres écosystèmes
aquatiques et les complexes écologiques
dont ils font partie ; cela comprend la
diversité au sein des espèces et
entre espèces ainsi que celle des
écosystèmes."
L'homme a aussi sa place dans les différents
écosystèmes. La biodiversité
est très complexe puisqu'elle prend en compte non
seulement la diversité des espèces
vivantes mais aussi les interactions entre
espèces et les milieux de vie.Cela fait malheureusement trop peu de temps que l'homme s'y intéresse.
On définit comme "points chauds" de la
biodiversité, les espaces naturels qui
ont perdu au moins 70 % de leur
végétation primaire.
Ces points chauds ne représentent que 2,3 %
de la surface de la planète et pourtant c'est dans
ces points chauds que se trouvent 44 % des
espèces végétales et 35 % des
vertébrés terrestres. Ce sont des
concentrés d'espèces. Il devient donc
urgent de s'y intéresser.
b. Importance de la biodiversité
La complexité de ces relations (un peu
comme une toile d'araignée) rend la
biodiversité très fragile : si le
moindre maillon de ces chaînes est brisé,
c'est l'écosystème entier qui est
perturbé.
L'homme faisant parti de ce système, il peut lui aussi agir sur les écosystèmes et les espèces qu'il rencontre mais il peut aussi en subir les conséquences.
Il lui faut donc la préserver pour se préserver lui même.
Il existe tout d'abord un intérêt pour sa propre survie : l'Homme cultive les plantes et élève les animaux pour se nourrir, et il a besoin de l'eau pour boire. Ce sont des éléments essentiels à sa survie. Avec la croissance des populations humaines dans le monde, ces besoins sont grandissants et il devient urgent de gérer les ressources naturelles en pensant à long terme, car elles ne sont pas éternelles (les réserves s'épuisent).
De nombreuses espèces sont en voie de disparition ou en danger comme les abeilles qui sont très importantes pour la pollinisation. Si les insectes pollinisateurs disparaissent, la plupart voire la quasi totalité des plantes à fleurs disparaîtront avec. Or, ces plantes sont nécessaires à notre alimentation ou à celle des animaux que nous élevons.
La biodiversité a aussi un rôle de régulateur face aux intempéries.
Les dunes par exemple, permettent de protéger les côtes en cas de tempête, elles protègent les habitations du vent et de la mer en servant de barrière naturelle.
Les sols riches et recouverts de végétation permettent une meilleure absorption de l'eau et stabilisent les terrains lors de fortes inondations.
On peut aussi remarquer que l'Homme accorde de l'importance à l'esthétique qu'apportent de jolis paysages. Il est plus agréable d'avoir une vue sur des montagnes que sur de grands immeubles. C'est aussi une richesse culturelle à préserver et qui peut attirer le tourisme, et donc avoir une valeur économique.
Par exemple : la baie du Mont-Saint-Michel abrite plus de 20 000 oiseaux et plus de 500 000 migrateurs viennent y passer l'hiver. C'est aussi l'un des sites les plus touristiques de France (3 000 000 de visiteurs par an), classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

L'homme faisant parti de ce système, il peut lui aussi agir sur les écosystèmes et les espèces qu'il rencontre mais il peut aussi en subir les conséquences.
Il lui faut donc la préserver pour se préserver lui même.
Il existe tout d'abord un intérêt pour sa propre survie : l'Homme cultive les plantes et élève les animaux pour se nourrir, et il a besoin de l'eau pour boire. Ce sont des éléments essentiels à sa survie. Avec la croissance des populations humaines dans le monde, ces besoins sont grandissants et il devient urgent de gérer les ressources naturelles en pensant à long terme, car elles ne sont pas éternelles (les réserves s'épuisent).
De nombreuses espèces sont en voie de disparition ou en danger comme les abeilles qui sont très importantes pour la pollinisation. Si les insectes pollinisateurs disparaissent, la plupart voire la quasi totalité des plantes à fleurs disparaîtront avec. Or, ces plantes sont nécessaires à notre alimentation ou à celle des animaux que nous élevons.
La biodiversité a aussi un rôle de régulateur face aux intempéries.
Les dunes par exemple, permettent de protéger les côtes en cas de tempête, elles protègent les habitations du vent et de la mer en servant de barrière naturelle.

Les sols riches et recouverts de végétation permettent une meilleure absorption de l'eau et stabilisent les terrains lors de fortes inondations.
On peut aussi remarquer que l'Homme accorde de l'importance à l'esthétique qu'apportent de jolis paysages. Il est plus agréable d'avoir une vue sur des montagnes que sur de grands immeubles. C'est aussi une richesse culturelle à préserver et qui peut attirer le tourisme, et donc avoir une valeur économique.
Par exemple : la baie du Mont-Saint-Michel abrite plus de 20 000 oiseaux et plus de 500 000 migrateurs viennent y passer l'hiver. C'est aussi l'un des sites les plus touristiques de France (3 000 000 de visiteurs par an), classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
2. Comment l'homme agit sur la biodiversité ?
a. De façon négative
L'Homme détruit ou fragilise cette
biodiversité par de nombreuses actions, les
principales sont :
- La destruction et fragmentation des milieux, soit pour créer des habitations, soit pour avoir des terres cultivables plus grandes.
Pour se nourrir, l'Homme augmente ses surfaces agricoles et pratique la culture intensive qui fragilise les sols et les rend stériles.
Pour l'habitat, lorsque l'on construit un réseau de routes, on détruit une partie du milieu de vie de certains animaux et on le fragmente. Les espèces concernées ne peuvent donc plus rejoindre leur terrier ou chercher à manger ou même trouver un partenaire sexuel pour se reproduire. C'est comme cela que l'on retrouve de nombreux animaux tués sur les routes pour avoir voulu aller d'un bord à l'autre de la route.
- La pollution des sols, de l'air et des eaux peut faire disparaître de nombreuses espèces mais est aussi nocive pour l'Homme, pouvant provoquer des cancers.
Par exemple, en Bretagne, l'utilisation intensive d'engrais contenant des nitrates pour l'agriculture est responsable de l'augmentation du nombre d'algues vertes sur les plages. Ceci a deux conséquences : essentiellement la destruction de la faune et la flore environnante, et la pollution des nappes phréatiques, mais aussi l'odeur dégagée par ces algues fait fuir les touristes et donc fait perdre de l'argent.
- La surexploitation des milieux.
Depuis de nombreuses années, l'Homme détruit les forêts et autres écosystèmes pour avoir plus de terres cultivables pour répondre au besoin grandissant de nourrir la planète.
Cette déforestation crée de grosses perturbations comme des sécheresses, disparition d'espèces, appauvrissement des sols.
Par exemple, l'Amazonie était la plus grande forêt tropicale du monde. Pour des raisons économiques, le Brésil détruit chaque année environ 15 000 km2 de forêt pour y installer des terres agricoles ou de l'élevage. La culture y est tellement intensive que chaque parcelle déboisée devient totalement stérile (sol appauvrit) au bout de 3 ans, il faut donc en déboiser une nouvelle et ainsi de suite. Il faut savoir aussi que l'agriculture et l'élevage intensifs impliquent l'utilisation d'engrais et de produits phytosanitaires qui peuvent être dangereux pour l'Homme et provoquer des maladies respiratoires ou des cancers.
- L'introduction d'espèces dans des milieux qui ne sont pas les leurs entraîne une perturbation dans les écosystèmes et potentiellement la disparition de nombreuses espèces.
En France, les tortues de Floride ont été introduites comme animaux de compagnie dans les années 80. Leur abandon par leurs propriétaires dans les étangs et rivières a provoqué de gros dégâts, au détriment d'autres espèces comme la Cistude d'Europe, car elles prennent leur territoire et leur nourriture.
- La destruction et fragmentation des milieux, soit pour créer des habitations, soit pour avoir des terres cultivables plus grandes.
Pour se nourrir, l'Homme augmente ses surfaces agricoles et pratique la culture intensive qui fragilise les sols et les rend stériles.

Pour l'habitat, lorsque l'on construit un réseau de routes, on détruit une partie du milieu de vie de certains animaux et on le fragmente. Les espèces concernées ne peuvent donc plus rejoindre leur terrier ou chercher à manger ou même trouver un partenaire sexuel pour se reproduire. C'est comme cela que l'on retrouve de nombreux animaux tués sur les routes pour avoir voulu aller d'un bord à l'autre de la route.

- La pollution des sols, de l'air et des eaux peut faire disparaître de nombreuses espèces mais est aussi nocive pour l'Homme, pouvant provoquer des cancers.
Par exemple, en Bretagne, l'utilisation intensive d'engrais contenant des nitrates pour l'agriculture est responsable de l'augmentation du nombre d'algues vertes sur les plages. Ceci a deux conséquences : essentiellement la destruction de la faune et la flore environnante, et la pollution des nappes phréatiques, mais aussi l'odeur dégagée par ces algues fait fuir les touristes et donc fait perdre de l'argent.

- La surexploitation des milieux.
Depuis de nombreuses années, l'Homme détruit les forêts et autres écosystèmes pour avoir plus de terres cultivables pour répondre au besoin grandissant de nourrir la planète.
Cette déforestation crée de grosses perturbations comme des sécheresses, disparition d'espèces, appauvrissement des sols.
Par exemple, l'Amazonie était la plus grande forêt tropicale du monde. Pour des raisons économiques, le Brésil détruit chaque année environ 15 000 km2 de forêt pour y installer des terres agricoles ou de l'élevage. La culture y est tellement intensive que chaque parcelle déboisée devient totalement stérile (sol appauvrit) au bout de 3 ans, il faut donc en déboiser une nouvelle et ainsi de suite. Il faut savoir aussi que l'agriculture et l'élevage intensifs impliquent l'utilisation d'engrais et de produits phytosanitaires qui peuvent être dangereux pour l'Homme et provoquer des maladies respiratoires ou des cancers.

- L'introduction d'espèces dans des milieux qui ne sont pas les leurs entraîne une perturbation dans les écosystèmes et potentiellement la disparition de nombreuses espèces.
En France, les tortues de Floride ont été introduites comme animaux de compagnie dans les années 80. Leur abandon par leurs propriétaires dans les étangs et rivières a provoqué de gros dégâts, au détriment d'autres espèces comme la Cistude d'Europe, car elles prennent leur territoire et leur nourriture.

b. De façon positive
L'homme a pris conscience des enjeux de la
préservation de la biodiversité. Il a
donc mis en place des actions positives pour
contre-carrer les changements qu'il provoque.
En 1950, se tient la première convention de protection des oiseaux sauvages. Mais c'est seulement en 1967 que la France crée le premier parc naturel. Et pourtant, avec sa métropole et ses DOM-TOM, la France possède une importante faune et flore, et se place en 8e position des pays possédant le plus d'espèces en voie de disparition.
De nombreuses conventions mondiales et nationales se mettent en place pour décider des stratégies à adopter : ministères de l'environnement, parcs naturels, projets de réinsertion d'espèces, protection des points chauds, ...
L'homme va donc réagir pour plusieurs raisons :
• pour préserver les ressources alimentaires pour les générations futures :
- en développant une agriculture raisonnée, respectant les cycles naturels de régénération des sols et de l'eau ;
- en limitant l'apport de pesticides ou engrais, nocifs pour les animaux, plantes mais aussi pour l'Homme ;
- en recyclant l'eau pour éviter de relarguer de l'eau polluée dans la nature ;
• pour préserver les milieux : en créant des parcs naturels, des réserves, des corridors biologiques pour permettre aux animaux de migrer au sein de leur territoire et de traverser les routes.
Il faut donc préserver la Planète pour tous les êtres vivants qui la peuplent, y compris nous.
Pour agir au quotidien, des gestes simples peuvent aider à la préserver :
- recycler les déchets,
- ne pas gâcher la nourriture,
- ne pas laisser couler l'eau du robinet longtemps sans raison,
- éteindre les lumières dès que l'on quitte une pièce,
- utiliser des produits sanitaires sans polluants, favoriser les produits naturels, etc...
En 1950, se tient la première convention de protection des oiseaux sauvages. Mais c'est seulement en 1967 que la France crée le premier parc naturel. Et pourtant, avec sa métropole et ses DOM-TOM, la France possède une importante faune et flore, et se place en 8e position des pays possédant le plus d'espèces en voie de disparition.
De nombreuses conventions mondiales et nationales se mettent en place pour décider des stratégies à adopter : ministères de l'environnement, parcs naturels, projets de réinsertion d'espèces, protection des points chauds, ...
L'homme va donc réagir pour plusieurs raisons :
• pour préserver les ressources alimentaires pour les générations futures :
- en développant une agriculture raisonnée, respectant les cycles naturels de régénération des sols et de l'eau ;
- en limitant l'apport de pesticides ou engrais, nocifs pour les animaux, plantes mais aussi pour l'Homme ;
- en recyclant l'eau pour éviter de relarguer de l'eau polluée dans la nature ;
• pour préserver les milieux : en créant des parcs naturels, des réserves, des corridors biologiques pour permettre aux animaux de migrer au sein de leur territoire et de traverser les routes.

Il faut donc préserver la Planète pour tous les êtres vivants qui la peuplent, y compris nous.
Pour agir au quotidien, des gestes simples peuvent aider à la préserver :
- recycler les déchets,
- ne pas gâcher la nourriture,
- ne pas laisser couler l'eau du robinet longtemps sans raison,
- éteindre les lumières dès que l'on quitte une pièce,
- utiliser des produits sanitaires sans polluants, favoriser les produits naturels, etc...

3. Le développement durable
C'est en 1972, à une conférence des Nations
Unies, que le terme de développement durable
est apparu.
Dans les années 80, les pluies acides, les déforestations, Tchernobyl, et d'autres catastrophes font prendre conscience au grand public des conséquences de tels événements sur notre société.
La conférence de Rio demande aux pays de mettre en place des stratégies nationales de développement durable : réductions de l'utilisation des pesticides, réduction de libération des gaz à effet de serre (empreinte carbone).
Les Nations Unies essayent aussi de convaincre les entreprises qu'elles ont elles aussi leur rôle et leur intérêt à intégrer le développement durable dans leur politique de gestion, puisque si elles ne font pas attention, elles n'auront plus de ressources. Elles sont elles aussi dépendantes des services écologiques rendus.
Il s'agit de répondre aux besoins
économiques et sociaux actuels tout en
préservant l'environnement pour les
générations futures. C'est une forme de
gestion de notre société pour les
années à venir. Le but est de concilier
chaque grande partie et de trouver un juste
équilibre selon les situations.
Dans les années 80, les pluies acides, les déforestations, Tchernobyl, et d'autres catastrophes font prendre conscience au grand public des conséquences de tels événements sur notre société.
La conférence de Rio demande aux pays de mettre en place des stratégies nationales de développement durable : réductions de l'utilisation des pesticides, réduction de libération des gaz à effet de serre (empreinte carbone).
Les Nations Unies essayent aussi de convaincre les entreprises qu'elles ont elles aussi leur rôle et leur intérêt à intégrer le développement durable dans leur politique de gestion, puisque si elles ne font pas attention, elles n'auront plus de ressources. Elles sont elles aussi dépendantes des services écologiques rendus.

L'essentiel
La biodiversité est très complexe, il
faut pourtant la préserver tout en continuant
les activités économiques humaines :
c'est le développement durable. Il s'agit
d'allier activités humaines et environnement,
et tout le monde a son rôle à jouer :
industriels, gouvernements et NOUS au quotidien.

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