Gargantua : Résumé et personnages
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Objectifs :
Résumer et synthétiser le récit ;
connaître les personnages et leur relation. Percevoir
la problématique d’une œuvre dans le
traitement des personnages, entre fantaisie et
réalisme satirique…
Le récit est découpé en chapitres dont le
titre propose la plupart du temps un résumé qui
montre l’alternance des sujets, des tons et des
personnages tantôt fantaisistes, tantôt plus
réalistes…
1. Résumé
• Chapitres 1-24 :
l’enfance et l’éducation de
Gargantua
Selon une généalogie trouvée dans des fouilles, Gargantua, est le fils du roi Grandgousier, et de Gargamelle, la fille du Roi des Parpaillons. Sa naissance exceptionnelle (il sort de l’oreille de sa mère), après onze mois de grossesse et après un gigantesque banquet durant lequel la mère se goinfre, présage un destin exceptionnel. Il vient au monde en réclamant à boire, ce qui lui vaut l’imposition de son nom : Gargantua (« Que (gosier) grand tu as »).
De trois à cinq ans, l’enfant est libre d’aller comme il veut, de plaisirs scatologiques (qui est en relation avec les excréments) à sa passion pour l’équitation. Il invente un torche-cul adapté à son gigantisme, suivant un pseudo-raisonnement logique. Constatant l’intelligence de son fils, le père décide de lui attribuer un maître sophiste Thubal Holoferne secondé par Jodelin Bridé dont l’enseignement se base sur une répétition par cœur inutile sans examen critique et un mépris de l’hygiène. Lorsque survient Eudémon, un page instruit par un excellent pédagogue Ponocrates, le père découvre à quel point son fils est abruti par une éducation archaïque. Devant l’éloquence du jeune disciple, il décide d’envoyer son fils étudier à Paris avec une jument immense offerte par le Roi de Numidie.
Dès son arrivée, le jeune géant a une attitude peu louable : dérobant les cloches de Notre-Dame, noyant sous son urine nombre d’habitants, se moquant du discours alambiqué du doyen de l’université… Il rejoint enfin son maître qui observe ses mauvaises habitudes et savoirs inutiles. Il lui propose un lavage de cerveau et un nouvel emploi du temps basé sur le respect des saintes écritures et surtout sur l’exercice de son esprit critique. Il développe la conscience de l’hygiène, la nécessité de la pratique physique ainsi que le goût pour tous les savoirs intellectuels, culturels ou concrets.
• Chapitres 25-49 : les guerres picrocholines et le triomphe
Dans le pays de Grandgousier a lieu une altercation entre les bergers et des fouaciers de Picrochole qui refusent de vendre leurs produits en multipliant les insultes. Frogier, un berger, moralise et se fait fouetter par Marquet, un fouacier. Le berger se défend et heurte involontairement son adversaire. Les fouaciers se plaignent auprès de leur Roi qui répond par la mobilisation et l’attaque immédiates. Ses hommes pillent et ravagent, freinés par un moine zélé Frère Jean des Entommeures. Grandgousier tente d’apaiser la colère en achetant très généreusement la paix, mais vainement. Il fait alors appel à son fils et lui demande son retour de Paris pour lui prêter assistance, devant la folie guerrière de son voisin.
Gargantua se rend compte durant le trajet du manque de préparation de l’armée picrocholine : il effraie ses adversaires avec la supercherie de l’écuyer Gymnaste se faisant passer pour possédé ; il noie les ennemis sous un flot d’urine ; il écrase un château avec la queue de sa jument. Lors du banquet de bienvenue durant lequel Gargantua manque de manger des pèlerins, il apprend les causes de cette guerre et décide d’une tactique : l’attaque de nuit. Les combats s’enchaînent et les victoires aussi, grâce à la peur d’affronter le diable ; au dévouement du moine qui fait prisonnier l’aide de camp de Picrochole ainsi que les pèlerins retenus en otage.
Le camp de Grandgousier festoie ; Gargantua conseille aux pèlerins de retrouver leur famille plutôt qu’une vaine croisade ; il libère Toucquedillon (l’aide de camp) qui, considéré comme traitre est tué par son Roi. Gargantua attaque le château de l’assaillant et le Roi fuit à dos d’âne, vers on ne sait où. Le géant libère les prisonniers et leur offre de l’argent pour qu’ils rejoignent les leurs ; il récompense les siens.
• Chapitres 50-56 : l’abbaye de Thélème
Pour remercier le Frère Jean, Gargantua fait construire une abbaye peu orthodoxe dont la devise est « Fais ce que voudras ». Elle sera le lieu de la parole sainte ; le lieu de membres vertueux et beaux, en parfaite harmonie.
Sous les fondements de l’abbaye est découvert un texte énigmatique et prophétique qui annonce selon l’interprétation du géant, une fin catastrophique de laquelle seront sauvés les élus de Dieu et selon celle de Frère Jean, la simple métaphore et explication codée du jeu de paume.
Selon une généalogie trouvée dans des fouilles, Gargantua, est le fils du roi Grandgousier, et de Gargamelle, la fille du Roi des Parpaillons. Sa naissance exceptionnelle (il sort de l’oreille de sa mère), après onze mois de grossesse et après un gigantesque banquet durant lequel la mère se goinfre, présage un destin exceptionnel. Il vient au monde en réclamant à boire, ce qui lui vaut l’imposition de son nom : Gargantua (« Que (gosier) grand tu as »).
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Doc. 1. Naissance de Gargantua, illustration de Jules Garnier 1897 |
De trois à cinq ans, l’enfant est libre d’aller comme il veut, de plaisirs scatologiques (qui est en relation avec les excréments) à sa passion pour l’équitation. Il invente un torche-cul adapté à son gigantisme, suivant un pseudo-raisonnement logique. Constatant l’intelligence de son fils, le père décide de lui attribuer un maître sophiste Thubal Holoferne secondé par Jodelin Bridé dont l’enseignement se base sur une répétition par cœur inutile sans examen critique et un mépris de l’hygiène. Lorsque survient Eudémon, un page instruit par un excellent pédagogue Ponocrates, le père découvre à quel point son fils est abruti par une éducation archaïque. Devant l’éloquence du jeune disciple, il décide d’envoyer son fils étudier à Paris avec une jument immense offerte par le Roi de Numidie.
Dès son arrivée, le jeune géant a une attitude peu louable : dérobant les cloches de Notre-Dame, noyant sous son urine nombre d’habitants, se moquant du discours alambiqué du doyen de l’université… Il rejoint enfin son maître qui observe ses mauvaises habitudes et savoirs inutiles. Il lui propose un lavage de cerveau et un nouvel emploi du temps basé sur le respect des saintes écritures et surtout sur l’exercice de son esprit critique. Il développe la conscience de l’hygiène, la nécessité de la pratique physique ainsi que le goût pour tous les savoirs intellectuels, culturels ou concrets.
• Chapitres 25-49 : les guerres picrocholines et le triomphe
Dans le pays de Grandgousier a lieu une altercation entre les bergers et des fouaciers de Picrochole qui refusent de vendre leurs produits en multipliant les insultes. Frogier, un berger, moralise et se fait fouetter par Marquet, un fouacier. Le berger se défend et heurte involontairement son adversaire. Les fouaciers se plaignent auprès de leur Roi qui répond par la mobilisation et l’attaque immédiates. Ses hommes pillent et ravagent, freinés par un moine zélé Frère Jean des Entommeures. Grandgousier tente d’apaiser la colère en achetant très généreusement la paix, mais vainement. Il fait alors appel à son fils et lui demande son retour de Paris pour lui prêter assistance, devant la folie guerrière de son voisin.
Gargantua se rend compte durant le trajet du manque de préparation de l’armée picrocholine : il effraie ses adversaires avec la supercherie de l’écuyer Gymnaste se faisant passer pour possédé ; il noie les ennemis sous un flot d’urine ; il écrase un château avec la queue de sa jument. Lors du banquet de bienvenue durant lequel Gargantua manque de manger des pèlerins, il apprend les causes de cette guerre et décide d’une tactique : l’attaque de nuit. Les combats s’enchaînent et les victoires aussi, grâce à la peur d’affronter le diable ; au dévouement du moine qui fait prisonnier l’aide de camp de Picrochole ainsi que les pèlerins retenus en otage.
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Doc. 2. Gargantua lors des guerres picrocholines |
Le camp de Grandgousier festoie ; Gargantua conseille aux pèlerins de retrouver leur famille plutôt qu’une vaine croisade ; il libère Toucquedillon (l’aide de camp) qui, considéré comme traitre est tué par son Roi. Gargantua attaque le château de l’assaillant et le Roi fuit à dos d’âne, vers on ne sait où. Le géant libère les prisonniers et leur offre de l’argent pour qu’ils rejoignent les leurs ; il récompense les siens.
• Chapitres 50-56 : l’abbaye de Thélème
Pour remercier le Frère Jean, Gargantua fait construire une abbaye peu orthodoxe dont la devise est « Fais ce que voudras ». Elle sera le lieu de la parole sainte ; le lieu de membres vertueux et beaux, en parfaite harmonie.
Sous les fondements de l’abbaye est découvert un texte énigmatique et prophétique qui annonce selon l’interprétation du géant, une fin catastrophique de laquelle seront sauvés les élus de Dieu et selon celle de Frère Jean, la simple métaphore et explication codée du jeu de paume.
2. Les personnages
a. Cohabitation entre gigantisme folklorique et
réalisme local
• Rabelais joue avec
l’onomastique
L'onomastique est ce qui est relatif à la symbolique des noms et prénoms). Rabelais mêle dans son récit les noms propres répandus dans sa région. Ainsi, cohabitent des noms totalement imaginaires comme Janotus de Bragmardo, les ducs de Tournemoule, Bas de fesse, Vicomte de Morpiaille, capitaine Merdailler (dont les allusions grivoises ou sexuelles sont évidentes), … ou celui par exemple, de Marquet (nom propre très commun en Touraine).
• Rabelais mêle des personnages de nature humaine et des géants
Sont en effet mêlés, des personnages aux dimensions et appétits démesurés et des humains, dont la géométrie semble variable selon les besoins de la narration. Soit Rabelais amplifie le comique du corps immense concernant les épisodes de nourriture ou plus scatologique (par exemple pour l’invention du torche-cul) ; soit il n’est pas fait mention du gigantisme pour rendre le récit plus cohérent lors des enseignements ou des conversations…
L'onomastique est ce qui est relatif à la symbolique des noms et prénoms). Rabelais mêle dans son récit les noms propres répandus dans sa région. Ainsi, cohabitent des noms totalement imaginaires comme Janotus de Bragmardo, les ducs de Tournemoule, Bas de fesse, Vicomte de Morpiaille, capitaine Merdailler (dont les allusions grivoises ou sexuelles sont évidentes), … ou celui par exemple, de Marquet (nom propre très commun en Touraine).
• Rabelais mêle des personnages de nature humaine et des géants
Sont en effet mêlés, des personnages aux dimensions et appétits démesurés et des humains, dont la géométrie semble variable selon les besoins de la narration. Soit Rabelais amplifie le comique du corps immense concernant les épisodes de nourriture ou plus scatologique (par exemple pour l’invention du torche-cul) ; soit il n’est pas fait mention du gigantisme pour rendre le récit plus cohérent lors des enseignements ou des conversations…
b. Gargantua et les siens
•
Gargantua
Il est le personnage éponyme principal. Il est le fils de Grandgousier dont il reçoit les mêmes attributs onomastiques puisque son nom lui est imposé relativement à ses premiers mots : « A boire ». « Gargantua » signifie « que grand tu as (gosier) ».
S’il se comporte comme un sauvage non éduqué et est capable d’ineptie lors de son arrivée à Paris, il devient très vite un roi honnête, pacifique et clément. (Il refuse l’emprisonnement des gens de Picrochole et du roi lui-même à qui on enlève seulement le titre, l’annexion de leurs territoires…) Du personnage niais, le géant devient un érudit et un sage, conforme au type du roi idéal que pourrait représenter François 1er.
• Grandgousier et Gargamelle
Ils sont les parents de Gargantua. Lui est un « fier luron aimant boire sec… mangea(nt) volontiers ». Il aime les plaisirs de la vie simple, soucieux de l’avenir de son fils et privilégie la paix et le compromis plutôt que céder à des pulsions violentes et négatives. Elle est la fille du Roi des Parpaillons.
Elle répond au thème du géant, capable de manger « profusion de tripes » et est seulement présente comme une épouse respectable et mère.
Les géants parfois ridicules ou « buveurs », parfois bien naïfs se révèlent finalement « illustres » et capables de finesse et d’une clémence humaniste. Seraient-ils le type de l’humaniste du siècle de la Renaissance, précédant ce que sera l’honnête homme classique ?
• Frere Jean des Entomeurs ou la figure du moine guerrier dévoué
Le moine est ancré dans son temps, dans son époque et obéit à la nécessité de réagir contre l’injustice, dénonçant la stérilité des prières et la fainéantise dont sont taxés les ecclésiastiques. S’il devient ami inconditionnel de Gargantua, il est cependant moins moral que lui, n’hésitant pas à tuer même le repentant. L’homme d’église est finalement moins clément et capable d’une barbarie extrême. (« Entommeures » signifie « qui entame », qui n’hésite pas à hacher menu ses adversaires…) De même, à la fin du récit, il interprète l’énigme finale de manière très prosaïque, comme si le sens métaphorique lui était interdit.
• Ponocrates
Le précepteur humaniste de Gargantua (en grec « travailleur infatigable ») éduque son élève en emplissant sa journée d’apprentissages divers, du concret à l’abstrait, de la culture à la découverte de l’artisanat, de la réflexion à l’entretien physique… Il permet à l’auteur d’exposer la conception humaniste de l’éducation s’opposant au savoir livresque offert par la scolastique, en en montrant l’exemple et l’efficacité.
Il est le personnage éponyme principal. Il est le fils de Grandgousier dont il reçoit les mêmes attributs onomastiques puisque son nom lui est imposé relativement à ses premiers mots : « A boire ». « Gargantua » signifie « que grand tu as (gosier) ».
S’il se comporte comme un sauvage non éduqué et est capable d’ineptie lors de son arrivée à Paris, il devient très vite un roi honnête, pacifique et clément. (Il refuse l’emprisonnement des gens de Picrochole et du roi lui-même à qui on enlève seulement le titre, l’annexion de leurs territoires…) Du personnage niais, le géant devient un érudit et un sage, conforme au type du roi idéal que pourrait représenter François 1er.
• Grandgousier et Gargamelle
Ils sont les parents de Gargantua. Lui est un « fier luron aimant boire sec… mangea(nt) volontiers ». Il aime les plaisirs de la vie simple, soucieux de l’avenir de son fils et privilégie la paix et le compromis plutôt que céder à des pulsions violentes et négatives. Elle est la fille du Roi des Parpaillons.
Elle répond au thème du géant, capable de manger « profusion de tripes » et est seulement présente comme une épouse respectable et mère.
Les géants parfois ridicules ou « buveurs », parfois bien naïfs se révèlent finalement « illustres » et capables de finesse et d’une clémence humaniste. Seraient-ils le type de l’humaniste du siècle de la Renaissance, précédant ce que sera l’honnête homme classique ?
• Frere Jean des Entomeurs ou la figure du moine guerrier dévoué
Le moine est ancré dans son temps, dans son époque et obéit à la nécessité de réagir contre l’injustice, dénonçant la stérilité des prières et la fainéantise dont sont taxés les ecclésiastiques. S’il devient ami inconditionnel de Gargantua, il est cependant moins moral que lui, n’hésitant pas à tuer même le repentant. L’homme d’église est finalement moins clément et capable d’une barbarie extrême. (« Entommeures » signifie « qui entame », qui n’hésite pas à hacher menu ses adversaires…) De même, à la fin du récit, il interprète l’énigme finale de manière très prosaïque, comme si le sens métaphorique lui était interdit.
• Ponocrates
Le précepteur humaniste de Gargantua (en grec « travailleur infatigable ») éduque son élève en emplissant sa journée d’apprentissages divers, du concret à l’abstrait, de la culture à la découverte de l’artisanat, de la réflexion à l’entretien physique… Il permet à l’auteur d’exposer la conception humaniste de l’éducation s’opposant au savoir livresque offert par la scolastique, en en montrant l’exemple et l’efficacité.
c. Les « rassotés » (sots)
• Picrochole
et ses gens
Le nom du roi signifie « le bilieux » ce qui sous-entend sa nature impulsive, violente et versatile. Il représente le monarque en quête de pouvoir absolu, obsédé par ses biens propres, son désir d’expansion, quitte à oublier les traités de paix signés avec Grandgousier. Il ne cherche pas la vérité et se sert d’une querelle comme prétexte à déclencher les hostilités. Il est en refus du dialogue jusqu’à être capable de tuer un de ses sujets qui exprime son désir de réconciliation. Il incarne alors le Roi impulsif et injuste et permet une dénonciation virulente des désastres de la guerre, sur lequel aucun discours rationnel n’a de prise.
• Les sophistes
Maître Thubal Holoferne (Le prince de Tubal est ennemi de Dieu ; Holoferne est persécuteur du peuple de Dieu) et maître Jobelin Bridé (« oison bridé, ne pouvant voler ») sont les représentants d’une éducation archaïque basée sur le savoir livresque stérile.
La fonction digestive du corps (de la goinfrefrie à l’excrétion…) Les maîtres dont l’onomastique les maintient du côté sombre réussissent à rendre Gargantua « fou, niais, tout rêveux et rassoté ». Il y a inversion de leur fonction et donc dénonciation de leur méthode éducative.
Le nom du roi signifie « le bilieux » ce qui sous-entend sa nature impulsive, violente et versatile. Il représente le monarque en quête de pouvoir absolu, obsédé par ses biens propres, son désir d’expansion, quitte à oublier les traités de paix signés avec Grandgousier. Il ne cherche pas la vérité et se sert d’une querelle comme prétexte à déclencher les hostilités. Il est en refus du dialogue jusqu’à être capable de tuer un de ses sujets qui exprime son désir de réconciliation. Il incarne alors le Roi impulsif et injuste et permet une dénonciation virulente des désastres de la guerre, sur lequel aucun discours rationnel n’a de prise.
• Les sophistes
Maître Thubal Holoferne (Le prince de Tubal est ennemi de Dieu ; Holoferne est persécuteur du peuple de Dieu) et maître Jobelin Bridé (« oison bridé, ne pouvant voler ») sont les représentants d’une éducation archaïque basée sur le savoir livresque stérile.
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Doc. 3. Maître Jobelin Bridé chassé par Grandgousier |
La fonction digestive du corps (de la goinfrefrie à l’excrétion…) Les maîtres dont l’onomastique les maintient du côté sombre réussissent à rendre Gargantua « fou, niais, tout rêveux et rassoté ». Il y a inversion de leur fonction et donc dénonciation de leur méthode éducative.
L'essentiel
L’étude des personnages et la diversité
des chapitres éclairent déjà la
problématique d’une œuvre qui mêle
fantaisie et sérieux ; comique et
philosophie.
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