Faut-il réduire les coûts salariaux ?
L'équilibre naturel du marché du travail ne pourrait alors être atteint, particulièrement pour les salariés dont la productivité est la plus faible : les employeurs sont donc contraints de réaliser une flexibilité par les quantités (en n'embauchant pas ou en débauchant), puisqu'on leur refuse une flexibilité des niveaux de salaires.

D = Demande de travail (émanant des employeurs).
En effet, le coût salarial total comprend, outre le salaire net et les cotisations sociales, les cotisations patronales et les charges professionnelles. Les politiques d'emplois visant à réduire le chômage font d'ailleurs partiellement référence à ces analyses théoriques : les pouvoirs publics proposent ainsi des aides spécifiques à l'embauche pour certaines catégories de personnes (chômeurs de longue durée par exemple ou jeunes sans qualification) dont profitent les employeurs sous forme d'allègement de charges sociales.
Le coût d'opportunité du travail est aussi évoqué : du fait des allocations et des revenus sociaux de transfert, les chômeurs ne seraient pas incités à retrouver une activité, puisque le différentiel entre le revenu du travail et les revenus sociaux est assez faible. Il faudrait donc limiter les durées et les montants des aides sociales, pour éviter ces trappes à chômage.
Pour limiter ce chômage keynésien, il faut jouer sur les variables déterminant la demande effective : le niveau de consommation et le niveau d'investissement. Il semble donc peu efficace de vouloir baisser les coûts salariaux, bien au contraire.

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