Lycée   >   Terminale   >   Physique Chimie   >   Caractéristiques d'une image numérique

Caractéristiques d'une image numérique

  • Fiche de cours
  • Quiz
  • Profs en ligne
Objectifs
Présenter les images numériques, en tant qu’exemple simple et bien connu d’information numérique. Introduire la notion de pixellisation et de définition d’une image. Expliquer comment les couleurs sont rendues par un fichier image, via le codage RVB, et parler des images en niveaux de gris.
1. La pixellisation
Une image numérique couleur est un fichier informatique, qui peut être ouvert avec un programme de visualisation d’images. Une fois l’image ouverte en taille réelle, elle se présente sous la forme d’un rectangle constitué par un ensemble de points colorés, les pixels.
En « zoomant » sur un détail de l’image, on les voit apparaître sous la forme de carrés colorés. Attention, certaines visionneuses opèrent un flou automatique pour limiter l’effet pixellisé de l’image.


On parle d’image matricielle pour désigner une image numérisée « classique ». En effet, en Mathématiques, une matrice désigne un tableau de nombres : chaque élément de la matrice (nombre / groupe de nombres) est associé à un pixel de l’image. Nous verrons plus loin la signification des nombres.

La définition de l’image est le nombre de pixels qui la composent. Elle est donnée en indiquant le nombre de pixels sur une ligne, et le nombre sur une colonne. Par exemple, l’image donnée ci-dessus a une définition de .

Le terme de pixels coïncide également avec les points lumineux qui composent un écran. La résolution d’un écran est le nombre de pixels par pouce. On rappelle que le pouce est une unité de longueur anglaise valant . La résolution est notée en ppi (pixels per inch). Plus la résolution d’un écran est forte, plus il est apte à reproduire des détails fins. Par extension, cette notion de résolution s’applique également aux images affichées sur l’écran.

Pour les imprimantes, on ne parle pas de pixels mais de points. La résolution est alors donnée en points par pouce, en dpi (dots per inch). La résolution d’images imprimées est bien sûr en dpi.
2. Rendu des couleurs par le codage RVB - niveaux de gris
L’œil perçoit les couleurs via des cellules photoréceptrices du nom de cônes. Il en existe trois types chez l’Homme: certains sont sensibles au rouge, d’autres au vert, et d’autres encore au bleu. L’œil perçoit ainsi toute couleur comme une combinaison des 3 couleurs primaires rouge, vert, bleu. C’est la synthèse additive trichromatique :


 
Comme vu plus haut, les écrans couleurs sont composés de pixels. Or, pour le rendu des couleurs, chaque pixel est composé de 3 pastilles (aussi nommées sous-pixels), une rouge, une verte, et une bleue. En modulant la luminosité de chacune, le pixel peut reproduire toute couleur souhaitée :


Dans le cadre du codage RVB 24 bits (méthode courante), l’image numérisée couleur obéit à ce principe-là. Elle peut être vue comme une matrice elle-même divisée en trois sous-matrices de même taille, une par couleur (rouge, vert, bleu). A chaque pixel, il correspond donc un triplet de trois nombres, codés en binaire. Chacun indique la luminosité du sous-pixel associé.

Pour ces images, il y a la possibilité d’avoir 256 niveaux de luminosité différents pour un même sous-pixel, de 0 à 255. Cela correspond à un format binaire de 8 bits (un octet) : niveaux différents (en incluant le 0). Chaque pixel est donc codé sous bits, soit trois octets. En conséquence, on a niveaux de couleur différents, plus que l’œil humain peut en distinguer (potentiellement deux millions). C’est pour cela que le codage RVB 24 bits est qualifié de truecolor (« couleurs vraies »).



Avec les logiciels de retouche photo, il est proposé un réticule, qui indique la valeur RVB du pixel situé sous ce pointeur. Par exemple, le blanc est associé à 255-255-255 pour une image RVB 24 bits.

Des codages à des formats plus restreints sont aussi possibles, comme le mode 256 couleurs (image 8 bits), etc. Le rendu des images couleurs est moins bon, mais la taille du fichier image est plus petite, puisque codée sur moins de bits. Le codage des couleurs est un peu différent de ce qui est fait en RVB 24 bits (utilisation d’une palette), mais nous n’entrerons pas dans le détail.

Il existe également des images en niveaux de gris. Dans ce cas là, il n’est plus nécessaire d’avoir les 3 sous-matrices du mode couleur 24 bits, une seule suffit. Pour un pixel donné, la valeur donnée par le tableau provoque l’allumage à l’identique des 3 sous-pixels. Cela induit un niveau de gris, ou éventuellement du blanc ou du noir. A qualité égale, la taille du fichier image en niveaux de gris est trois fois plus petite que celle de l’image couleur correspondante.

3. Taille d'une image - compression d'images
La description que nous avons faite concerne certains formats d’images, dont le bitmap (.bmp). Ce sont des images numériques non compressées. La taille en octets d’une telle image RVB 24 bits s’obtient en multipliant le nombre total de pixels de l’image par 3 (car 3 octets par pixels). Par exemple, une image couleur 24 bits non compressée de pixels a pour taille 1 440 000 octets (+ en-tête du fichier), soit 1,37 Mio environ. Pour rappel, Mio est un mébioctet et on a .

De manière générale, la taille (en octet) d’une image non compressée correspond au produit de sa définition par le nombre d’octets par pixel.

Lors de la transmission d’images (mail, pages Internet, …), on peut préférer des images compressées. A l’aide d’algorithmes mathématiques, les données sont compactées afin que le fichier soit moins gros. Pour une image compressée, l’enjeu est de trouver un compromis entre sa qualité (aspect visuel) et sa taille.


Remarque : Kio signifie kibioctet et .
4. Propriétés des images numériques
• Les images numériques ne vieillissement pas (elles sont pure information), contrairement à des images imprimées. En effet, du moment que le fichier n’est pas altéré, il conserve l’information sans modification dans le temps.
• L’échange de fichiers image est facile par les moyens courants de communication : mail, etc.
• La plupart des formats image mis à disposition du public sont aisément lisibles par les ordinateurs et assimilés (portables, …).
• Une image numérique peut être modifiée par des logiciels dédiés. Certains sont accessibles pour un utilisateur non spécialiste.
• En sciences, la numérisation de l’image donnée par un capteur optique peut être exploitée pour en tirer des informations : acquisition de spectres (spectre UV-Visible)…


• Le plus gros défaut visuel d’une image numérique matricielle est sa pixellisation, en particulier pour des images comportant peu de pixels (petits fichiers).
L'essentiel
• Une image numérique est un fichier informatique pouvant être vu comme un tableau de nombres. Sa définition est le nombre total de points (pixels) qui la composent, et est donnée sous la forme nombre de pixels sur une ligne X nombre sur une colonne.

• Le rendu des couleurs d’une image numérique peut être assuré par le codage RVB 24 bits. Pour chaque pixel de l’image, un triplet de nombres donne le niveau d’intensité lumineuse des trois sous-pixels rouge vert bleu formant le pixel. En 24 bits, cela permet d’obtenir plus de 16 millions de couleurs différentes.

• Pour une image en niveaux de gris, un seul nombre est requis par pixel, les sous-pixels recevant la même information.

• La taille d’un fichier image couleur s’obtient en multipliant la définition de l’image par le nombre d’octets par pixel. Elle s’exprime en octets ou multiples (Kio, Mio, …).
Pour aller plus loin
Pour ne pas subir le phénomène de pixellisation d’une image matricielle, il existe des images vectorielles, qui décrivent les formes géométriques que l’ordinateur doit tracer à l’écran. Quel que soit le grossissement, la pixellisation n’apparaît jamais. Ces images ne peuvent pas être des photographies. Elles sont utilisées notamment pour des cartes, dessins techniques, graphes professionnels, pour des sites Internet, etc.

Comment as-tu trouvé ce cours ?

Évalue ce cours !

 

Question 1/5

La médiane de 6 notes est 13. Cela signifie que :

Question 2/5

On a obtenu la série statistique suivante :

Combien vaut la médiane ?

Question 3/5

On a obtenu la série ci-dessous :

Quelle est la médiane de cette série ?

Question 4/5

On a relevé les tailles en cm des élèves d’une classe :

 

Parmi les propositions suivantes, laquelle est vraie ?

Question 5/5

Les notes en français de deux classes littéraires sont données dans le tableau suivant :

Quelle est la note médiane ?

Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !

Recevez l'intégralité des bonnes réponses ainsi que les rappels de cours associés :

Votre adresse e-mail sera exclusivement utilisée pour vous envoyer notre newsletter. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment, à travers le lien de désinscription présent dans chaque newsletter. Pour en savoir plus sur la gestion de vos données personnelles et pour exercer vos droits, vous pouvez consulter notre charte.

Une erreur s'est produite, veuillez ré-essayer

Consultez votre boite email, vous y trouverez vos résultats de quiz!

Découvrez le soutien scolaire en ligne avec myMaxicours

Le service propose une plateforme de contenus interactifs, ludiques et variés pour les élèves du CP à la Terminale. Nous proposons des univers adaptés aux tranches d'âge afin de favoriser la concentration, encourager et motiver quel que soit le niveau. Nous souhaitons que chacun se sente bien pour apprendre et progresser en toute sérénité ! 

Fiches de cours les plus recherchées

Physique Chimie

Conversion d'un signal analogique en signal numérique

Physique Chimie

Procédés physiques de transmission de données

Physique Chimie

Caractéristiques d'une transmission numérique

Physique Chimie

Stockage optique

Physique Chimie

Conducteurs, semi-conducteurs, supraconducteurs

Physique Chimie

Matériaux structurels : membranes, colles, adhésifs

Physique Chimie

Savons, tensioactifs, émulsions, mousses, cristaux liquides

Physique Chimie

Les nanotubes de carbone

Physique Chimie

Nanoparticules - Matériaux nanostructurés

Physique Chimie

Les matériaux composites