Les risques géologiques pour l'Homme
- Fiche de cours
- Quiz
- Profs en ligne
- Videos
- Application mobile
Objectif
L’activité interne de la Terre se manifeste par
des séismes et des éruptions volcaniques,
pouvant être à l’origine de grandes
catastrophes naturelles. Pourtant, les Hommes continuent de
peupler des zones où ces phénomènes sont
fréquents alors qu’ils représentent un
véritable risque.
► Comment définir les risques sismiques et volcaniques ?
► Quelles sont les principales zones à risque sur notre planète ?
► Comment définir les risques sismiques et volcaniques ?
► Quelles sont les principales zones à risque sur notre planète ?
1. L’activité de la Terre représente
des risques pour l’Homme
a. Evaluer le risque géologique
Par définition, un risque
géologique correspond à un
aléa géologique associé à
un enjeu.
Un aléa géologique est la
possibilité pour qu’un lieu ou une
région subisse un phénomène
géologique (séisme, éruption
volcanique).
L’enjeu est l’ensemble des personnes
et des biens vulnérables à la survenue de
l’aléa géologique. Autrement dit,
les enjeux sont les intérêts humains et
économiques menacés lors de
l’événement géologique.
• Les aléas sismiques en France métropolitaine :

• Exemple d’évaluation de risque géologique dans 2 cas :

Village | Aléa | Enjeu | Risque |
A |
Fort
(faille active proche)
|
Fort
(activités économiques et
population plus importantes qu'en B)
|
Très important |
B |
Fort (faille active proche) |
Moyen | Important |
C | Faible | Moyen | Faible |
D |
Fort (les produits volcaniques dévaleront le flanc du volcan où D se trouve) |
Moyen | Fort |
b. Comparer des risques sismiques
Il paraît « logique » que les risques
sismiques seront différents selon la
densité de population d’un lieu donné
: s’il n’y a pas de constructions et pas
d’habitants, alors il n’y a pas de risque car
aucun enjeu.
Par exemple, le 26 septembre 2003, à Hachinohe, région peu peuplée du Nord de Japon, un séisme de magnitude 7,5 ne fit que 3 victimes et très peu de dégâts matériels.
Le risque sismique peut également dépendre de l’intensité des séismes : plus la magnitude est grande, plus l’énergie libérée est grande d’où un risque plus élevé.
S’il est impossible de prévoir avec certitude le moment où se déroulera un séisme, on peut malgré tout évaluer le risque en tenant compte de la vitesse de déplacement des plaques tectoniques car une plaque donnée se déplace à vitesse constante. D’ailleurs, plus il se passe de temps sans séismes, plus le risque augmente.
Enfin, deux séismes ayant des caractéristiques identiques peuvent également engendrer des risques différents.
Exemple de Islamabad et Hokkaido :
Dans ce cas, la différence est directement liée à l’enjeu : les dégâts ont été plus importants au Pakistan qu’au Japon, car ce dernier est certainement mieux équipé pour faire face aux séismes (bâtiments parasismiques, éducation, préparation des populations…). Les intérêts économiques sont sans doute plus « importants » dans cette région également.
Par exemple, le 26 septembre 2003, à Hachinohe, région peu peuplée du Nord de Japon, un séisme de magnitude 7,5 ne fit que 3 victimes et très peu de dégâts matériels.
Le risque sismique peut également dépendre de l’intensité des séismes : plus la magnitude est grande, plus l’énergie libérée est grande d’où un risque plus élevé.
S’il est impossible de prévoir avec certitude le moment où se déroulera un séisme, on peut malgré tout évaluer le risque en tenant compte de la vitesse de déplacement des plaques tectoniques car une plaque donnée se déplace à vitesse constante. D’ailleurs, plus il se passe de temps sans séismes, plus le risque augmente.
Enfin, deux séismes ayant des caractéristiques identiques peuvent également engendrer des risques différents.
Exemple de Islamabad et Hokkaido :
Islamabad (Pakistan) - 2005 | Hokkaido (Japon) - 1994 | |
Magnitude | 7,6 | 7,8 |
Distance à l'épicentre | 90 km | 80 km |
Population | Très dense | Très dense |
Séismes | Fréquents | Fréquents |
Victimes liées au séisme | 75 000 décès | 1 décès, 480 blessés |
Dégâts matériels | Très importants | Modérés |
Dans ce cas, la différence est directement liée à l’enjeu : les dégâts ont été plus importants au Pakistan qu’au Japon, car ce dernier est certainement mieux équipé pour faire face aux séismes (bâtiments parasismiques, éducation, préparation des populations…). Les intérêts économiques sont sans doute plus « importants » dans cette région également.
c. Comparer les risques volcaniques
Exemple de la Guadeloupe et de la Réunion
:
Le risque volcanique est plus élevé à Saint-Claude en Guadeloupe qu’à Saint-Denis de la Réunion car :
- l’aléa volcanique est fort à Saint-Claude alors qu’il est faible à Saint-Denis,
- le nombre d’habitants est entre 10 000 et 50 000 à Saint-Claude et de plus de 50 000 à Saint-Denis,
- de plus, on remarque que Saint-Denis est beaucoup plus éloigné du Piton de la Fournaise que Saint-Claude ne l’est de la Soufrière.
Ici, le risque volcanique est donc directement lié à l’aléa volcanique et non à l’enjeu. Enfin, on peut également supposer que selon le type de volcan, le risque est différent. En effet, la Soufrière est un volcan explosif alors que le Piton de la Fournaise est un volcan effusif : sur la carte, on constate que les zones à fort aléa volcanique sont plus étendues pour la Soufrière, qui représente donc plus de danger.
Enfin, malgré les risques que peut engendrer une région volcanique, on constate que nombreuses sont les populations vivant autour d’un volcan. Une région volcanique est « intéressante » pour l’Homme d’un point de vue agricole (sol riche en éléments minéraux et donc fertile) et d’un point de vue géothermique (la chaleur liée au volcanisme réchauffe l’eau circulant dans les fissures, cette eau peut être pompée et utilisée pur le chauffage ou la production d’électricité).
Ainsi, on peut dire que les aléas sismiques et volcaniques engendrent des risques pour l’Homme. Ils ont permis d’établir les principales zones à risques de notre planète.
![]() |
|
Carte
d'identité de la Guadeloupe
Un volcan actif : La
Soufrière
Age : 200 000 ans Type d'éruption : explosif Dernière éruption : 1976, évacuation de 70 000 personnes Aléa sismique : fort |
Carte
d'identité de la
Réunion
Un volcan actif : Le piton de la
FournaiseAge : 530 000 ans Type d'éruption : effusif Plusieurs éruptions par an : pas de victimes Aléa sismique : faible |
![]() |
![]() |
Le risque volcanique est plus élevé à Saint-Claude en Guadeloupe qu’à Saint-Denis de la Réunion car :
- l’aléa volcanique est fort à Saint-Claude alors qu’il est faible à Saint-Denis,
- le nombre d’habitants est entre 10 000 et 50 000 à Saint-Claude et de plus de 50 000 à Saint-Denis,
- de plus, on remarque que Saint-Denis est beaucoup plus éloigné du Piton de la Fournaise que Saint-Claude ne l’est de la Soufrière.
Ici, le risque volcanique est donc directement lié à l’aléa volcanique et non à l’enjeu. Enfin, on peut également supposer que selon le type de volcan, le risque est différent. En effet, la Soufrière est un volcan explosif alors que le Piton de la Fournaise est un volcan effusif : sur la carte, on constate que les zones à fort aléa volcanique sont plus étendues pour la Soufrière, qui représente donc plus de danger.
Enfin, malgré les risques que peut engendrer une région volcanique, on constate que nombreuses sont les populations vivant autour d’un volcan. Une région volcanique est « intéressante » pour l’Homme d’un point de vue agricole (sol riche en éléments minéraux et donc fertile) et d’un point de vue géothermique (la chaleur liée au volcanisme réchauffe l’eau circulant dans les fissures, cette eau peut être pompée et utilisée pur le chauffage ou la production d’électricité).
Ainsi, on peut dire que les aléas sismiques et volcaniques engendrent des risques pour l’Homme. Ils ont permis d’établir les principales zones à risques de notre planète.
2. Zones a risques sismique et/ou volcanique de notre
globe
Les principales zones à risque sismique et/ou
volcanique de notre planète ont été
définies grâce aux aléas
géologiques, aux enjeux mais également en
étudiant la répartition des séismes et
des volcans et en recensant ces phénomènes,
leur fréquence et leur importance.
Rappel : les séismes et les volcans sont localisés dans des régions particulières, les dorsales et les fosses océaniques notamment.

Doc. 1 : Les principales zones d'aléas dans le monde

Doc 2. : Les principales zones sismiques et volcaniques dans le monde
Rappel : les séismes et les volcans sont localisés dans des régions particulières, les dorsales et les fosses océaniques notamment.

Doc. 1 : Les principales zones d'aléas dans le monde

Doc 2. : Les principales zones sismiques et volcaniques dans le monde
L'essentiel
Pour évaluer un risque sismique ou volcanique,
l’Homme doit identifier les zones à risques
sismiques et/ou volcaniques. Il recense les
séismes et les éruptions volcaniques
(historique, fréquence). Il estime également
les dégâts humains et matériels possibles
en fonction de la densité de population
concernée.
Lorsque ces phénomènes géologiques menacent les populations, ils constituent alors des risques géologiques.
Les cartes d’aléas sismiques et volcaniques ont permis de définir des zones à risques pour l’Homme, correspondant en grande partie aux frontières des plaques tectoniques.
Lorsque ces phénomènes géologiques menacent les populations, ils constituent alors des risques géologiques.
Les cartes d’aléas sismiques et volcaniques ont permis de définir des zones à risques pour l’Homme, correspondant en grande partie aux frontières des plaques tectoniques.
Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !