Les 3 échelles de la biodiversité
Évaluer la biodiversité.
En 2009 on dénombrait environ 1,9 million d’espèces dans le monde et on estimait le nombre total d’espèces entre 5 et 50 millions.
Les écosystèmes existent à différentes échelles :
- dans notre environnement proche : une mare, une forêt, un champ de blé, une ville, un bord de mer etc.
- à l’échelle de la planète : un désert, une savane, une forêt tropicale, la toundra, la taïga etc.

Doc 1 : Ecosystème ville

Doc 2 : Ecosystème marais.
Chaque écosystème est habité par des espèces animales et végétales. Elles vont établir des relations entre elles : chaîne alimentaire, habitat. Un équilibre s'installe.
La disparition d'une seule des espèces peut conduire au déséquilibre de l'écosystème.
Par exemple : si une espèce prédatrice disparaît, la chaîne alimentaire est modifiée et peut conduire à la disparition d’un plus grand nombre d’espèces ou à l'émergence d'espèces minoritaires.
Dans tous les cas, toute modification d'un l’écosystème menace l’ensemble des espèces vivant dans cet écosystème.
On verra que les changements climatiques et l’action de l’Homme peuvent venir perturber cet équilibre et donc conduire à la disparition d'espèces.
Pour évaluer la biodiversité spécifique, les scientifiques comptent le nombre d'espèces vivant à la surface de la planète.
A chaque nouvelle découverte, ils les classent dans différents groupes définis par des critères remarquables.
Grâce à cette classification classique, les espèces ont pu être regroupées : Règne, Embranchement, Classe, Ordre, Famille, Genre, Espèce (moyen mémo-technique pour les premiers groupes : RECOF).


A noter que les vertébrés ne représentent que 2,8% des espèces vivantes recensées sur la Terre.
De manière générale, au sein d'un écosystème on évalue la biodiversité spécifique en comptant le nombre d'espèces par unité de surface.
Au sein d'un écosystème, conserver une variabilité génétique entre les espèces lui confère une meilleure adaptabilité en cas de perturbation du milieu (changement climatique, action de l'Homme).
Au sein d’une même espèce, on constate donc une certaine diversité dans l'expression des gènes.
En fait, pour chaque gène il existe un ou plusieurs variants que l’on appelle des allèles. L’expression d’un allèle conduit à un phénotype particulier.
On prend l'exemple de la couleur des yeux : il existe un gène codant pour le caractère de la couleur des yeux, il existe plusieurs allèles correspondants : bleu, marron etc.
Le patrimoine génétique d’une espèce sera d’autant plus riche qu’il possédera un grand nombre d’allèles. Cette diversité génétique est valable quelle que soit l’espèce considérée.
La diversité génétique intraspécifique est très importante pour une espèce car elle lui permet de faire face à des phénomènes évolutifs comme la sélection naturelle ou la consanguinité qui peuvent menacer sa survie.
- Biodiversité des espèces : la survie d'une espèce dépend de celle des autres espèces avec lesquelles elle interagit au sein d'un écosystème. Plus la biodiversité est riche, plus les espèces peuvent faire face aux perturbations.
On constate une diminution importante de la biodiversité spécifique liée à la perte de certains écosystèmes.
- Biodiversité génétique : la biodiversité génétique est directement liée à l’expression des gènes contenus dans les chromosomes des espèces. Elle est à l’origine de la biodiversité des espèces, diversité que l’on peut observer au sein d’une espèce par l'existence de races.
Plus le patrimoine génétique d’une espèce est riche en allèles, plus cette espèce aura la capacité de s’adapter aux modifications de l’écosystème.

Fiches de cours les plus recherchées
Découvrir le reste du programme

Des profs en ligne
- 6j/7 de 17h à 20h
- Par chat, audio, vidéo
- Sur les 10 matières principales

Des ressources riches
- Fiches, vidéos de cours
- Exercices & corrigés
- Modules de révisions Bac et Brevet

Des outils ludiques
- Coach virtuel
- Quiz interactifs
- Planning de révision

Des tableaux de bord
- Suivi de la progression
- Score d’assiduité
- Une interface Parents