Les 3 échelles de la biodiversité
Objectif(s)
Définir et étudier la biodiversité
à ses trois niveaux : diversité des
écosystèmes, diversité des
espèces, diversité génétique.
Évaluer la biodiversité.
Évaluer la biodiversité.
La biodiversité a été
définie par la Convention sur la Diversité
Biologique (CDB) au Sommet de Rio en 1992 comme
étant : "La variabilité des organismes
vivants de toute origine y compris, entre autres, les
écosystèmes terrestres, marins et autres
écosystèmes aquatiques et les complexes
écologiques dont ils font partie; cela comprend la
diversité au sein des espèces et
entre espèces ainsi que celle des
écosystèmes."
En 2009 on dénombrait environ 1,9 million d’espèces dans le monde et on estimait le nombre total d’espèces entre 5 et 50 millions.
La biodiversité s’exprime à
différentes échelles : les
écosystèmes, les espèces
et la génétique.
1. La diversité des écosystèmes
Un écosystème est un système
composé : d'un milieu de vie défini
par des caractéristiques physiques
(luminosité, température, matière
etc…), des êtres vivants et de toutes
les interactions existantes entre eux.
Les écosystèmes existent à différentes échelles :
- dans notre environnement proche : une mare, une forêt, un champ de blé, une ville, un bord de mer etc.
- à l’échelle de la planète : un désert, une savane, une forêt tropicale, la toundra, la taïga etc.

Doc 1 : Ecosystème ville

Doc 2 : Ecosystème marais.
Chaque écosystème est habité par des espèces animales et végétales. Elles vont établir des relations entre elles : chaîne alimentaire, habitat. Un équilibre s'installe.
La disparition d'une seule des espèces peut conduire au déséquilibre de l'écosystème.
Par exemple : si une espèce prédatrice disparaît, la chaîne alimentaire est modifiée et peut conduire à la disparition d’un plus grand nombre d’espèces ou à l'émergence d'espèces minoritaires.
Dans tous les cas, toute modification d'un l’écosystème menace l’ensemble des espèces vivant dans cet écosystème.
On verra que les changements climatiques et l’action de l’Homme peuvent venir perturber cet équilibre et donc conduire à la disparition d'espèces.
2. La diversité des espèces (ou
spécifique)
On définit une espèce comme un
ensemble d’individus capables de se
reproduire entre eux et de donner naissance
à une descendance elle-même
fertile.
Pour évaluer la biodiversité spécifique, les scientifiques comptent le nombre d'espèces vivant à la surface de la planète.
A chaque nouvelle découverte, ils les classent dans différents groupes définis par des critères remarquables.
Grâce à cette classification classique, les espèces ont pu être regroupées : Règne, Embranchement, Classe, Ordre, Famille, Genre, Espèce (moyen mémo-technique pour les premiers groupes : RECOF).

Le tableau ci-après rend compte de la
répartition des espèces connues dans
différents groupes.

Parmi les animaux, on constate que les
arthropodes et notamment les insectes sont
les plus représentés suivi des
mollusques.
A noter que les vertébrés ne représentent que 2,8% des espèces vivantes recensées sur la Terre.
De manière générale, au sein d'un écosystème on évalue la biodiversité spécifique en comptant le nombre d'espèces par unité de surface.
A noter que les vertébrés ne représentent que 2,8% des espèces vivantes recensées sur la Terre.
De manière générale, au sein d'un écosystème on évalue la biodiversité spécifique en comptant le nombre d'espèces par unité de surface.
3. La diversité génétique
a. Interspécifique (entre les espèces)
La diversité génétique
concerne la diversité des gènes de
tous les organismes vivants.
Les critères de classification
classique des espèces au sein des
différents groupes correspondent à des
critères morphologiques (tégument,
forme de la feuille, nombre de pattes, etc) ou à
des modes de reproduction (fécondation
interne/externe, amnios, graine, fleur, etc). Chacun de
ces critères est appelé un
caractère héréditaire,
c'est-à-dire une caractéristique de
l’organisme qui est transmise de
génération en
génération.
Au sein d'un écosystème, conserver une variabilité génétique entre les espèces lui confère une meilleure adaptabilité en cas de perturbation du milieu (changement climatique, action de l'Homme).
Au sein d'un écosystème, conserver une variabilité génétique entre les espèces lui confère une meilleure adaptabilité en cas de perturbation du milieu (changement climatique, action de l'Homme).
b. Intraspécifique (au sein d'une même
espèce)
Chaque individu d’une même
espèce contient le même nombre de
chromosomes et possède la même
carte génétique (emplacement des
gènes sur les chromosomes).
La modification d’un gène peut
conduire à la modification de son expression
phénotypique.
Au sein d’une même espèce, on constate donc une certaine diversité dans l'expression des gènes.
Au sein d’une même espèce, on constate donc une certaine diversité dans l'expression des gènes.
Par exemple : tous les êtres humains n’ont
pas la même taille, la même
couleur de yeux ou de cheveux, pourtant ils ont
tous des yeux et des cheveux (caractères
remarquables propres à l'espèce).
En fait, pour chaque gène il existe un ou plusieurs variants que l’on appelle des allèles. L’expression d’un allèle conduit à un phénotype particulier.
On prend l'exemple de la couleur des yeux : il existe un gène codant pour le caractère de la couleur des yeux, il existe plusieurs allèles correspondants : bleu, marron etc.
Le patrimoine génétique d’une espèce sera d’autant plus riche qu’il possédera un grand nombre d’allèles. Cette diversité génétique est valable quelle que soit l’espèce considérée.
En fait, pour chaque gène il existe un ou plusieurs variants que l’on appelle des allèles. L’expression d’un allèle conduit à un phénotype particulier.
On prend l'exemple de la couleur des yeux : il existe un gène codant pour le caractère de la couleur des yeux, il existe plusieurs allèles correspondants : bleu, marron etc.
Le patrimoine génétique d’une espèce sera d’autant plus riche qu’il possédera un grand nombre d’allèles. Cette diversité génétique est valable quelle que soit l’espèce considérée.
On peut observer facilement cette
diversité chez les espèces
où il existe de nombreuses races comme
les chiens où les chats.
La diversité génétique intraspécifique est très importante pour une espèce car elle lui permet de faire face à des phénomènes évolutifs comme la sélection naturelle ou la consanguinité qui peuvent menacer sa survie.
La diversité génétique intraspécifique est très importante pour une espèce car elle lui permet de faire face à des phénomènes évolutifs comme la sélection naturelle ou la consanguinité qui peuvent menacer sa survie.
L'essentiel
On peut définir la biodiversité
à différents niveaux :
- Biodiversité des écosystèmes
: l’existence de systèmes complexes
entre milieux de vie et organismes
vivants à la surface de la Terre permet de
maintenir les populations en équilibre. Si
ces écosystèmes sont perturbés,
les espèces qui les habitent sont elles aussi
perturbées et potentiellement menacées
d'extinction.
- Biodiversité des espèces : la survie d'une espèce dépend de celle des autres espèces avec lesquelles elle interagit au sein d'un écosystème. Plus la biodiversité est riche, plus les espèces peuvent faire face aux perturbations.
On constate une diminution importante de la biodiversité spécifique liée à la perte de certains écosystèmes.
- Biodiversité génétique : la biodiversité génétique est directement liée à l’expression des gènes contenus dans les chromosomes des espèces. Elle est à l’origine de la biodiversité des espèces, diversité que l’on peut observer au sein d’une espèce par l'existence de races.
Plus le patrimoine génétique d’une espèce est riche en allèles, plus cette espèce aura la capacité de s’adapter aux modifications de l’écosystème.
- Biodiversité des espèces : la survie d'une espèce dépend de celle des autres espèces avec lesquelles elle interagit au sein d'un écosystème. Plus la biodiversité est riche, plus les espèces peuvent faire face aux perturbations.
On constate une diminution importante de la biodiversité spécifique liée à la perte de certains écosystèmes.
- Biodiversité génétique : la biodiversité génétique est directement liée à l’expression des gènes contenus dans les chromosomes des espèces. Elle est à l’origine de la biodiversité des espèces, diversité que l’on peut observer au sein d’une espèce par l'existence de races.
Plus le patrimoine génétique d’une espèce est riche en allèles, plus cette espèce aura la capacité de s’adapter aux modifications de l’écosystème.
L'une des causes majeures de la perte de
biodiversité est l’activité
humaine qui détruit les
écosystèmes par des actions de :
déforestation, surpêche, aménagements
urbains, pollutions industrielles, pratiques agricoles...

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