La République des Montagnards et le régime de la Terreur
- Fiche de cours
- Quiz
- Profs en ligne
- Videos
- Application mobile
Quelles sont les caractéristiques et les
conséquences du régime de la Terreur ?
1. Des mesures extrêmes dans une période difficile
a. La situation de la France
Le 11 décembre 1792 débute le
procès du roi, qui s'achève par sa
condamnation à mort : il est guillotiné le
21 janvier 1793. Le vote a été serré
puisque 387 voix sur 718 l'ont emporté. Les
Montagnards ont voté majoritairement pour
tandis que les Girondins s'opposaient à la mort du
roi.Les souverains européens s'allient contre la France. La Convention décide la levée de 300 000 hommes, alors que jusque là l'armée était formée de volontaires. Des paysans de l'Ouest refusent de se battre pour la République : c'est le début de l'insurrection de la Vendée. Par ailleurs, les députés s'entre-déchirent : les Montagnards font arrêter les Girondins, dont les partisans se révoltent en province. La France connait alors la guerre civile. La République doit alors faire face à une situation très confuse de guerre civile et de conflit extérieur. |
Mort de Louis XVI
|
b. Les mesures du Comité de salut public
A partir d'avril 1793, est mis en place un gouvernement
révolutionnaire, dirigé par le Comité de
Salut Public, régi dans un premier temps par Danton. Les
députés Girondins sont arrêtés, car
considérés comme des
« traîtres ».
En juillet Danton quitte le Comité, remplacé par Robespierre.
En quelques semaines sont adoptées plusieurs mesures d'importance, visant à mettre un terme aux conflits à l'intérieur et à remporter des victoires à l'extérieur, telle que la loi des suspects, qui permet d'arrêter tous ceux qui pourraient être des opposants. Le Comité vote aussi des lois à l'encontre de la chrétienté : des prêtres sont emprisonnés ou exécutés et des églises sont détruite.
En juillet Danton quitte le Comité, remplacé par Robespierre.
En quelques semaines sont adoptées plusieurs mesures d'importance, visant à mettre un terme aux conflits à l'intérieur et à remporter des victoires à l'extérieur, telle que la loi des suspects, qui permet d'arrêter tous ceux qui pourraient être des opposants. Le Comité vote aussi des lois à l'encontre de la chrétienté : des prêtres sont emprisonnés ou exécutés et des églises sont détruite.
Les girondins condamnés à mort
partent pour l'échafaud en entonnant des chants
patriotiques
c. La fin de la Terreur
Tous ceux qui réclament un adoucissement de la Terreur
sont menacés, y compris Danton et ses partisans,
guillotinés à leur tour. Durant l'hiver 1793-1794,
le Comité de Salut Public voit la situation
s'améliorer en ce qui concerne la guerre civile et la
guerre extérieure. Il faut dire que la répression a
été menée avec une grande brutalité.
D'avril à juillet 1794, les partisans de Robespierre
exercent seuls le pouvoir.
Las des violences, un groupe met un terme au pouvoir de Robespierre qui est arrêté le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794), avant d'être exécuté le lendemain.
Las des violences, un groupe met un terme au pouvoir de Robespierre qui est arrêté le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794), avant d'être exécuté le lendemain.
2. Le bilan de la Terreur
a. Une période très contestée
La Terreur est un épisode douloureux de l'histoire de
France sur lequel les historiens eux-mêmes ne sont pas
toujours d'accord. Certains considèrent en effet que la
Terreur peut se comprendre par les difficultés
rencontrées alors par la France. Pour d'autres au
contraire, la Terreur obéit à une certaine logique
car elle était en quelque sorte contenue dans le discours
des révolutionnaires les plus motivés.
b. Un bilan très contrasté
Il n'est pas facile à faire. Rien que pour la
Vendée, la répression aurait fait quelques dizaines
de milliers de morts, peut-être 200 000.
Une carte des exécutions en 1793 et 1794 montre que la situation a été très différente selon les régions. Dans certaines, la répression a été très brutale : nord, sud-est, tout les régions autour du littoral atlantique, alors que d'autres ont été presque épargnées (Alpes, Picardie, Massif central).
Cependant, les Montagnards ont souhaité mettre en place une République égalitaire :
- le maximum (un prix maximum est fixé pour les produits alimentaires de première nécessité)
- des décrets sont voté pour assurer le droit au travail et à l'assistance
- l'abolition de l'esclavage dans les colonies
- le culte de l'Être Suprême; destiné à remplacer les religions chrétiennes par une religion civique.
Une carte des exécutions en 1793 et 1794 montre que la situation a été très différente selon les régions. Dans certaines, la répression a été très brutale : nord, sud-est, tout les régions autour du littoral atlantique, alors que d'autres ont été presque épargnées (Alpes, Picardie, Massif central).
Cependant, les Montagnards ont souhaité mettre en place une République égalitaire :
- le maximum (un prix maximum est fixé pour les produits alimentaires de première nécessité)
- des décrets sont voté pour assurer le droit au travail et à l'assistance
- l'abolition de l'esclavage dans les colonies
- le culte de l'Être Suprême; destiné à remplacer les religions chrétiennes par une religion civique.
L'essentiel
La Terreur est le nom donné à une période de la Révolution française (de la fin 1793 jusqu'en juillet 1794). Des mesures particulièrement sévères sont adoptées contre ceux qui sont soupçonnés d'être des ennemis de la Révolution, alors guillotinés. Les décisions sont prises surtout par le Comité de Salut Public, dirigé par Danton puis Robespierre.
Le bilan de la Terreur n'est pas facile à chiffrer. La répression a été très dure, surtout dans certaines régions (la Vendée, la Bretagne par exemple), mais des mesures sociales votées par le Comité de Salut Public montrent des avancées.Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !