La contraction de texte
- Reformuler une argumentation de manière précise.
- Respecter l’énonciation, la thèse, la composition et le mouvement du texte à contracter.
- Commencer par analyser le texte, en repérant sa composition : arguments, exemples, lexique, connecteurs.
- Reformuler les idées de l’auteur avec ses propres mots.
- Respecter le nombre de mots imposé.
- Maitriser la notion d’énonciation
- Savoir repérer les différents types d’arguments et la composition d’un texte
La contraction de texte est l’un des deux exercices proposés à l’écrit du baccalauréat technologique.
Il s’agit ici de résumer un texte argumentatif, en respectant la thèse défendue par celui-ci et le nombre imposé de mots.
La lecture attentive du texte et du paratexte est primordiale : elle permet déjà d’avoir une idée de la thèse défendue, du courant de pensée dans lequel s’inscrit l’auteur, etc.
En repérant dès le début de l’exercice l’époque de publication du texte, on peut déjà avoir une idée de l’orientation de la thèse défendue. Un texte du XXIe siècle ne proposera pas nécessairement la même vision de l’Homme qu’un texte datant de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Après deux premières lectures attentives du texte, il faut repérer la thèse défendue et la noter au brouillon.
Les différents paragraphes peuvent être d’une grande aide : on peut résumer brièvement, à côté de chacun d'eux, l’idée qui y est développée.
Les connecteurs logiques sont aussi de précieux indices du développement d’un propos. Il faut donc les repérer et les entourer par exemple d’une couleur particulière en fonction de la relation logique qu’ils illustrent (cause, but, etc.)
Le lexique est également à étudier : est-il neutre, péjoratif ou mélioratif ? Quels sont les éventuels champs lexicaux développés ? Les termes utilisés sont-ils spécialisés ou génériques ? Y a-t-il des répétitions, des synonymes ?
L’énonciation du texte d’origine doit être repérée et respectée : si l’auteur dit « je », cela doit apparaître dans la contraction.
En soulignant les arguments d’une couleur et les exemples d’une autre, on s’assure de rendre le texte plus lisible : la contraction commence, car on écartera les exemples du texte source dans la version finale de la contraction.
Après cette étape de repérage, il convient de hiérarchiser les différents arguments : certains sont incontournables, d’autres sont secondaires.
Pour ce faire, on peut se poser la question suivante : cet argument est-il indispensable à la progression du propos, ou bien peut-il être mis de côté sans que le texte perde de sa cohérence ?
Une fois l’analyse du texte source terminée et son organisation logique repérée, vient le plan de la contraction.
Au brouillon, on établit les différents paragraphes qui correspondront aux différentes idées directrices.
Il faut donc suivre l’ordre du texte source, sa progression logique, en gardant les arguments jugés incontournables et en laissant de côté les exemples.
Il n’est pas obligatoire de garder le même nombre de paragraphes que le texte source, dans la mesure où aucune étape logique du raisonnement n’est oubliée.
Le plan établi, on peut passer à la reformulation des idées. Cette étape est primordiale, car elle montre que le texte a été compris.
On peut, pour s’aider, faire au brouillon une liste de synonymes correspondants aux termes employés par l’auteur.
On veillera surtout à ne pas reprendre exactement les propos de l’auteur sous la forme :
« l’auteur dit que + citation du texte ».
Idéalement, la rédaction se fait d'abord au brouillon.
Un entrainement régulier pendant l'année permet de maitriser la technique de cet exercice pour avoir le temps, le jour de l’épreuve, de rédiger d’abord au brouillon.
En suivant le plan et les reformulations proposées, on rédige la contraction de texte en veillant à ne pas dépasser le nombre de mots imposé.
On peut supprimer certains termes logiques grâce à la ponctuation.
C’est à cette étape que l’on doit se servir de la liste des synonymes établie pendant la préparation.
Les connecteurs logiques doivent permettre de faire avancer logiquement le propos en économisant les mots.
Enfin, le nombre de mots doit apparaitre à la fin de la contraction. Cette contrainte est à ne pas négliger, car elle fait partie intégrante de l’exercice.
Une tolérance de + ou - 10 % par rapport au nombre de mots imposé est observée ; pour une contraction de 200 mots, on peut proposer entre 180 et 220 mots.

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