L'interrogation indirecte
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- Définir la notion d’interrogation indirecte.
- Connaitre les emplois et les formes de ce type d’interrogation.
- L’interrogation indirecte est prise en charge par une proposition subordonnée interrogative.
- Le passage de l’interrogation directe à l’interrogation indirecte entraine des modifications (ponctuation, temps, pronom).
- L’interrogation directe
- La syntaxe de la phrase interrogative
L’interrogation indirecte est employée pour rapporter des propos interrogatifs dans le cadre du récit ou du discours rapporté. Elle permet en outre d’intégrer un questionnement dans une phrase déclarative.
Dans le cadre d’une interrogation indirecte, la question est intégrée dans une phrase à l’aide d’une proposition subordonnée interrogative qui complète le verbe de la principale.
La subordonnée est introduite par une conjonction (si) ou par un mot interrogatif (pronom, déterminant, adverbe).
– Je me demande quand je retournerai en Martinique. (adverbe)
– Il se demande quel pantalon porter. (déterminant)
L'interrogation est indiquée de manière sémantique à l’aide d’un verbe interrogatif introducteur (se demander, s’interroger, se questionner, etc.) ou d’une formule (je voudrais connaitre, je voudrais savoir) qui peut avoir une valeur négative (je ne sais pas si, je ne comprends pas).
Dans une interrogation indirecte, l’inversion du sujet ou la reprise pronominale sont des erreurs syntaxiques.
Nous nous demanderons en quoi ce texte est-il poétique.
→ Cette phrase est fausse.
Le passage d’une interrogation directe à une interrogation indirecte entraine des modifications grammaticales, syntaxiques mais également au niveau de la ponctuation :
- le remplacement du point d’interrogation par un point ;
- le sujet de la subordonnée est précédé par un mot interrogatif.
Je voudrais savoir où vous allez.
- l’inversion du sujet n’est pas systématique. Elle est conservée uniquement lorsque le verbe de la subordonnée n’a pas de complément et que le sujet est un groupe nominal ou un pronom ;
– Je ne sais pas si j’ai fermé la porte.
→ Le verbe « fermer » est suivi d’un complément d’objet direct, « la porte ». Il n’y a pas d’inversion du sujet.
– Je me demande où est mon sac.
→ Il n’y a pas de complément verbal. Le sujet « mon sac » est donc postposé au verbe « est ».
- la modification des pronoms ;
– Jules demande à Emma : « As-tu vu les mouettes ? » (interrogation directe)
Jules demande à Marie si elle a vu les mouettes. (interrogation indirecte)
– Elle demande : « Avez-vous vu mes clefs ? » (interrogation directe)
Elle demande si quelqu’un a vu ses clefs. (interrogation indirecte)
- la modification des verbes (concordance des temps et modification des pronoms).
Elle a demandé : « Quand récupéreras-tu la voiture ? » (interrogation directe)
Elle a demandé quand il récupérerait la voiture. (interrogation indirecte)
→ Le verbe « récupérer » est au futur de l’indicatif dans l’interrogation directe et au conditionnel présent dans l’interrogation indirecte. La terminaison du verbe passe de la 2e personne du singulier à la 3e personne du singulier.
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