L'interrogation dans le discours rapporté
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Comprendre comment insérer des phrases de type interrogatif dans les discours rapportés.
- Le discours direct permet au locuteur d’employer des interrogations directes et indirectes.
- Le discours indirect retranscrit le questionnement du locuteur par le biais d’interrogations indirectes.
- Le discours rapporté
- L’interrogation directe (totale ou partielle)
- L’interrogation indirecte
On parle de discours rapporté lorsqu’au moins deux situations d’énonciation sont imbriquées l’une dans l’autre. C’est le cas dans une œuvre littéraire dès lors que le narrateur rapporte les paroles d’un personnage.
Le narrateur est le « locuteur primaire », il rapporte les paroles d’un personnage qui est le « locuteur secondaire ».
Les prises de parole peuvent être rapportées de manière directe ou indirecte.
Les paroles sont rapportées directement, insérées entre guillemets et introduites ou suivi d’un verbe de parole en incise. Le discours direct permet aux personnages de dialoguer. Ils peuvent ainsi se poser mutuellement des questions à l’aide de phrases interrogatives directes.
Le locuteur emploie une phrase interrogative directe totale lorsque le questionnement porte sur l’ensemble du contenu. Il cherche à obtenir un fait qu’il ignore.
La réponse à ce type d’interrogation est « oui » ou « non ».
Pierre demande à Marie : « Viens-tu au concert ? »
→ La réponse attendue porte sur l’action d’aller ou non au concert. C’est un fait qu’ignore le locuteur, Pierre. Marie va donc répondre par « oui » ou par « non ».
Le locuteur emploie une phrase interrogative directe partielle lorsque le questionnement porte sur une partie du contenu. Il dispose d’éléments connus mais il ignore certains faits.
Pierre demande à Marie : « Quand pars-tu pour le concert ? »
→ Pierre sait que son Marie va au concert mais il ignore à quelle heure.
Il est impossible dans ce cas de répondre par « oui » ou « non ». La réponse porte sur des éléments précis comme le lieu, l’heure, un moyen, etc.
Au cours d’un dialogue ou d’un monologue, le locuteur peut intégrer une question indirecte dans une phrase déclarative.
Pierre dit à Marie : « Je me demande à quelle heure le concert se terminera. »
Les paroles sont rapportées indirectement. Elles sont liées à un verbe de parole (dire, s’écrier) ou de pensée (penser, souhaiter). Il n’y a plus de guillemets.
Au discours indirect, l’interrogation est elle aussi indirecte, prise en charge par une proposition subordonnée interrogative.
Pierre demande à Marie à quelle heure elle part pour le concert.
Le passage du discours direct au discours indirect entraine des modifications :
- les formules « qu’est ce
que » et « que »
d’une interrogative directe deviennent
« ce que » dans une
interrogation indirecte ;
Exemple
Mon père demande : « Qu’est ce que vous mangez ? » (interrogation directe)
→ Papa demande ce que nous mangeons. (interrogation indirecte) - la formule « est-ce que »
d’une interrogative directe devient
« si » dans une
interrogation indirecte.
Exemple
Paula se demande : « Est-ce que c’est possible ? » (interrogation directe)
→ Paula se demande si c’est possible. (interrogation indirecte)
Le discours indirect libre est l’intermédiaire entre le discours direct et le discours indirect.
Tout comme le discours direct, il permet d’insérer des phrases interrogatives directes. Toutefois, ces paroles ne sont pas encadrées par des guillemets. Cela permet de rester dans la continuité de la narration tout en faisant entendre les paroles de quelqu’un, ses pensées et donc ses questionnements.
Pierre se le demandait souvent. Que faire s’il était riche ?
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