L'appartenance à un destin commun
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La conscience qu’ont les hommes d’appartenir au
destin commun de l’humanité les fait
s’engager pour des causes qui dépassent les
frontières nationales ou pour des thèmes
dépassant même l’espèce humaine,
comme la défense des animaux ou de
l’environnement.
1. Un engagement qui dépasse les
frontières
a. La diffusion de valeurs démocratiques
Déjà en 1789, l’un des textes
fondateurs de notre République, la
Déclaration des droits de l’homme et du
citoyen, proposait des valeurs
d'émancipation et des libertés destinées
à dépasser le cadre national.
Héritée des réflexions des philosophes des Lumières, la conscience de l’existence d’un bien commun de l’humanité passant par l’émancipation de l’homme s’est peu à peu étendue. Cependant, la persistance à cette époque de fortes inégalités (esclavage, droits des femmes, société d’ordres) n’ont pas permis la pleine application de cette valeur.
Héritée des réflexions des philosophes des Lumières, la conscience de l’existence d’un bien commun de l’humanité passant par l’émancipation de l’homme s’est peu à peu étendue. Cependant, la persistance à cette époque de fortes inégalités (esclavage, droits des femmes, société d’ordres) n’ont pas permis la pleine application de cette valeur.
b. La reconnaissance d'un destin commun
La rédaction d’autres textes, cette fois-ci
internationaux comme la Déclaration universelle
des droits de l’homme de 1948, veulent
aussi reconnaitre la notion de bien
commun. Le préambule dit que
« la reconnaissance de la dignité
inhérente à tous les membres de la famille
humaine et de leurs droits égaux et
inaliénables constitue le fondement de la
liberté, de la justice et de la paix dans le
monde. »
Dans son titre comme dans son contenu, la portée universelle du message est donc actée. Tous les signataires s'engagent à combattre le mépris des droits de l’homme et les « actes de barbarie » au nom d’un bien commun : la paix dans le monde.
Dans son titre comme dans son contenu, la portée universelle du message est donc actée. Tous les signataires s'engagent à combattre le mépris des droits de l’homme et les « actes de barbarie » au nom d’un bien commun : la paix dans le monde.
2. La recherche de la paix
a. Des institutions internationales
Après la Seconde Guerre mondiale, la recherche de
la paix dans le monde a constitué un objectif
prioritaire afin que de tels conflits ne puissent
réapparaitre à l'avenir.
L’Organisation des nations
unies (ONU), héritière de
la Société des Nations, a ainsi
été créée en 1945 dans
le but de proposer aux différents États du
monde un lieu de dialogue et d’échanges afin
de désamorcer les conflits en devenir.
Un droit international qui régit les relations entre les États et ces nouvelles institutions a alors vu le jour. Il s’est étoffé au fil du temps avec :
Un droit international qui régit les relations entre les États et ces nouvelles institutions a alors vu le jour. Il s’est étoffé au fil du temps avec :
- un droit international humanitaire ;
- un droit international commercial ;
- les droits de l’homme puis de l’enfant.
b. Le rôle des ONG
C’est justement devant la défaillance des
États à résoudre toutes les
problématiques qu’ont vu le jour des
organisations elles aussi internationales mais sans lien
avec l’État qui les a vus naitre : ce
sont les ONG
(organisations non
gouvernementales).
Ces ONG ont différents domaines d’intervention et on peut en distinguer deux sortes :
Ces ONG ont différents domaines d’intervention et on peut en distinguer deux sortes :
- les ONG de plaidoyer (comme Human Rights Watch, qui établit tous les ans un rapport sur le respect des droits de l’homme dans le monde) ;
- les ONG humanitaires.
- des programmes d’aides caritatives (Médecins sans frontières, Handicap International) ;
- des programmes de développement (comme le Plan International, qui milite pour l’autonomie et les droits des enfants issus de pays en voie de développement).
3. Voir au-delà des hommes
a. La défense de l'environnement
Ce n’est que plus récemment que les
préoccupations écologiques et
environnementales ont réellement fait leur
apparition dans le débat public international. La
menace du réchauffement climatique,
accéléré par les fortes
émissions de gaz à effet de serre issues
des activités industrielles de l’homme, a
rappelé à celui-ci qu’il doit aussi
protéger
l’environnement dans lequel il
évolue et qui lui procure ressources et
alimentation.
La notion de bien commun de l’humanité est ainsi régulièrement rappelée et est à l’origine de grands rassemblements internationaux, tels la Cop21 sur le climat qui s’est tenue à Paris en 2015. Elle a pour but de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais ses objectifs semblent néanmoins modestes au vu du rythme de dégradation de notre environnement (pollution, épuisement des ressources). C’est sans doute l’addition de tous les gestes individuels qui fera plutôt la différence.
La notion de bien commun de l’humanité est ainsi régulièrement rappelée et est à l’origine de grands rassemblements internationaux, tels la Cop21 sur le climat qui s’est tenue à Paris en 2015. Elle a pour but de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais ses objectifs semblent néanmoins modestes au vu du rythme de dégradation de notre environnement (pollution, épuisement des ressources). C’est sans doute l’addition de tous les gestes individuels qui fera plutôt la différence.
b. Le rôle des individus
Après les États et les ONG, la question de
l’appartenance à un destin commun
s’est développée jusqu’au plus
près des individus, dans leur quotidien. De
plus en plus, trier ses déchets, modérer sa
consommation sont devenus des gestes réflexes
familiers enseignés dans le cercle
familial comme à
l’école.
Bien plus, la notion de bien commun s’est élargie à d'autres questions, comme la cause animale par exemple. Cette notion rejoint celle de la préservation des ressources, voir plus largement celle d’équilibre naturel.
Bien plus, la notion de bien commun s’est élargie à d'autres questions, comme la cause animale par exemple. Cette notion rejoint celle de la préservation des ressources, voir plus largement celle d’équilibre naturel.
L'essentiel
La question de l’appartenance de l’homme à
un destin commun a vu le jour avec la naissance des
premiers textes à visée universelle. Mais
c’est surtout après 1945 qu’elle
s’est imposée dans le débat
public.
Passant par la recherche de la paix ou la protection de la planète comme de ses habitants (hommes et animaux), elle demeure difficile à appliquer au quotidien même si les actions de tous ont permis de grandes avancées.
Passant par la recherche de la paix ou la protection de la planète comme de ses habitants (hommes et animaux), elle demeure difficile à appliquer au quotidien même si les actions de tous ont permis de grandes avancées.
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