Besoins planétaires et ressources disponibles
Objectif
La population mondiale ne cesse de s’accroître.
Les ressources disponibles sont-elles suffisantes pour
subvenir aux besoins quantitatifs et qualitatifs des hommes
de demain ?
1. Les besoins agricoles planétaires
a. La croissance démographique
La population mondiale ne cesse de
s’accroître : au cours du 20e
siècle, elle a été multipliée
par 4 ; on prévoit 9 milliards
d’êtres humains en 2050. Cette augmentation
démographique s’accompagne
nécessairement d’une augmentation de la
demande en produits élémentaires,
c'est-à-dire de céréales. La
production agricole ne cesse d’augmenter pour
répondre à ces besoins. Cependant
aujourd’hui, près d’un milliard de
personnes dans le monde souffrent de sous-nutrition.
Notons toutefois que le manque de production n’est
pas le seul facteur de famine : les guerres, les
catastrophes climatiques sont aussi des causes de faim
dans le monde.
Mais parallèlement à cette croissance, on observe aussi une modification du régime alimentaire.
Mais parallèlement à cette croissance, on observe aussi une modification du régime alimentaire.
b. L’évolution du régime
alimentaire
Aujourd’hui pour des raisons agricoles et
culturelles, les habitants de pays en voie de
développement se nourrissent essentiellement de
céréales alors que la viande
représente une part essentielle du régime
des habitants de pays développés.
On observe des changements de régime alimentaire dans de nombreux pays émergents : par exemple, selon un article paru dans Le Monde le 18 février 2010, un chinois mange en moyenne 59,5 kg de viande par an contre 13,7 kg en 1980. Il a aussi multiplié par 10 sa consommation de produits laitiers. Toute population qui passe de la pauvreté à l’opulence transforme ainsi son régime alimentaire : on passe des aliments essentiels pour la survie (céréales) aux aliments de luxe source de plaisir comme la viande. Or on sait que l’élevage est un agrosystème dont les coûts en énergie et en matière sont nettement plus importants que pour un agrosystème de type culture. L’augmentation de la demande de viande engendrera donc un essor de l’élevage qui se révèle être une véritable menace pour la planète.
On observe des changements de régime alimentaire dans de nombreux pays émergents : par exemple, selon un article paru dans Le Monde le 18 février 2010, un chinois mange en moyenne 59,5 kg de viande par an contre 13,7 kg en 1980. Il a aussi multiplié par 10 sa consommation de produits laitiers. Toute population qui passe de la pauvreté à l’opulence transforme ainsi son régime alimentaire : on passe des aliments essentiels pour la survie (céréales) aux aliments de luxe source de plaisir comme la viande. Or on sait que l’élevage est un agrosystème dont les coûts en énergie et en matière sont nettement plus importants que pour un agrosystème de type culture. L’augmentation de la demande de viande engendrera donc un essor de l’élevage qui se révèle être une véritable menace pour la planète.
2. Des ressources limitées
Pour produire davantage d’aliments, il est
nécessaire d’augmenter les surfaces
cultivées donc de détruire des
écosystèmes naturels. Cependant, les
terres qui permettent de produire la biomasse
destinée à nourrir l’humanité
sont inégalement réparties à la
surface de la planète et limitées ; certains
sols peu adaptés à la culture se
dégradent rapidement par érosion et donc
deviennent non cultivables.
Aussi, l’irrigation de zones désertiques peut les rendre fertiles mais cette solution gourmande en eau ne peut être une solution pérenne.
D’autre part, à défaut d’augmenter les surfaces cultivées, l’homme maximise les rendements des agrosystèmes par des apports importants d’engrais pour compenser l’appauvrissement du sol en substances minérales nutritives ; cependant, la production des engrais ainsi que celle des produits phytosanitaires qui permettent de lutter contre les ravageurs et parasites consomme beaucoup d’énergies fossiles et minières, ces dernières se raréfiant, leur coût devrait aussi augmenter.
Cette augmentation de la demande alimentaire, parallèlement à la raréfaction des ressources non renouvelables, fait craindre une aggravation des crises alimentaires et écologiques.
Aussi, l’irrigation de zones désertiques peut les rendre fertiles mais cette solution gourmande en eau ne peut être une solution pérenne.
D’autre part, à défaut d’augmenter les surfaces cultivées, l’homme maximise les rendements des agrosystèmes par des apports importants d’engrais pour compenser l’appauvrissement du sol en substances minérales nutritives ; cependant, la production des engrais ainsi que celle des produits phytosanitaires qui permettent de lutter contre les ravageurs et parasites consomme beaucoup d’énergies fossiles et minières, ces dernières se raréfiant, leur coût devrait aussi augmenter.
Cette augmentation de la demande alimentaire, parallèlement à la raréfaction des ressources non renouvelables, fait craindre une aggravation des crises alimentaires et écologiques.
L’essentiel
À l’échelle globale, l’agriculture
cherche à relever le défi de
l’alimentation d’une population humaine
toujours croissante.
Cependant, les limites de la planète cultivable sont bientôt atteintes : les ressources (eau, sol, énergie) sont limitées.
Cependant, les limites de la planète cultivable sont bientôt atteintes : les ressources (eau, sol, énergie) sont limitées.

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