Vision des couleurs, restitution des couleurs
Objectif(s)
L’œil humain perçoit une grande
variété de couleurs. On évalue à deux
millions le nombre de couleurs qu’un humain
pourrait distinguer. Pour les peintres ou autres professions
où l’on « manipule » souvent les
couleurs, ce nombre pourrait même être revu à
la hausse.
Comment l’œil et/ou le cerveau arrivent-ils à percevoir autant de couleurs ?
D’autre part, en informatique, on parle quelquefois de « vraies couleurs » pour désigner une image numérisée de bonne qualité.
Comment un écran peut-il quant à lui restituer les couleurs ?
Comment l’œil et/ou le cerveau arrivent-ils à percevoir autant de couleurs ?
D’autre part, en informatique, on parle quelquefois de « vraies couleurs » pour désigner une image numérisée de bonne qualité.
Comment un écran peut-il quant à lui restituer les couleurs ?
1. Vision des couleurs pour un oeil humain, la
trichromie
La rétine de l’œil humain est recouverte de
cellules sensibles à la lumière. On en distingue
deux catégories : les cônes et les
bâtonnets.
→ Les bâtonnets sont sensibles à toute radiation lumineuse visible. Leur sensibilité est très forte. Ils permettent ainsi une vision à très basse luminosité, comme en vision nocturne, mais en noir et blanc.
→ Les cônes sont responsables de la vision des couleurs. Il existe trois sortes de cônes :
• Les cônes L (long), sensibles aux « grandes » longueurs d’onde du visible, c'est-à-dire le rouge.
• Les cônes M (medium) sensibles au vert.
• Les cônes S (short) sensibles aux « basses » longueurs d’onde du visible, donc le bleu.
Ainsi, l’œil humain n’est en fait capable de distinguer que trois couleurs distinctes, dites couleurs primaires : le rouge, le vert, et le bleu. Les autres couleurs, comme le jaune, le blanc, le violet, ne sont pas vues par l’œil en tant que tel, mais reconstituées par le cerveau.
Par exemple :
Si on fixe du regard un objet blanc, les 3 types de cônes, rouges, verts, bleus, vont être excités de la même manière, et vont chacun transmettre un signal au cerveau. Celui-ci va alors combiner les trois informations, en mélangeant les trois couleurs pour « créer » le blanc. Pour le jaune, le cerveau recevra un signal d’égale intensité de la part des cônes verts et rouges, mais pas des cônes bleus.
En résumé, la vision des couleurs est assurée par le biais de combinaisons entre les trois couleurs primaires : c’est la synthèse trichromatique additive. Sur le dessin, ci-dessous, trois tâches lumineuses (rouge, vert, bleu) créées par des éclairages colorés ont été projetées sur un écran blanc. Au centre, les tâches se recouvrent, donc s’additionnent. On perçoit ainsi une lumière blanche.

Par contre, un œil ne pourra pas faire la
différence entre une source de lumière
monochromatique jaune (longueur d’onde
d’environ 580 nm) visible par exemple dans un arc en
ciel, et un mélange de deux radiations vertes et
rouges. Ces deux jaunes sont qualifiés de couleurs
métamères.
→ Les bâtonnets sont sensibles à toute radiation lumineuse visible. Leur sensibilité est très forte. Ils permettent ainsi une vision à très basse luminosité, comme en vision nocturne, mais en noir et blanc.
→ Les cônes sont responsables de la vision des couleurs. Il existe trois sortes de cônes :
• Les cônes L (long), sensibles aux « grandes » longueurs d’onde du visible, c'est-à-dire le rouge.
• Les cônes M (medium) sensibles au vert.
• Les cônes S (short) sensibles aux « basses » longueurs d’onde du visible, donc le bleu.
Ainsi, l’œil humain n’est en fait capable de distinguer que trois couleurs distinctes, dites couleurs primaires : le rouge, le vert, et le bleu. Les autres couleurs, comme le jaune, le blanc, le violet, ne sont pas vues par l’œil en tant que tel, mais reconstituées par le cerveau.
Par exemple :
Si on fixe du regard un objet blanc, les 3 types de cônes, rouges, verts, bleus, vont être excités de la même manière, et vont chacun transmettre un signal au cerveau. Celui-ci va alors combiner les trois informations, en mélangeant les trois couleurs pour « créer » le blanc. Pour le jaune, le cerveau recevra un signal d’égale intensité de la part des cônes verts et rouges, mais pas des cônes bleus.

En résumé, la vision des couleurs est assurée par le biais de combinaisons entre les trois couleurs primaires : c’est la synthèse trichromatique additive. Sur le dessin, ci-dessous, trois tâches lumineuses (rouge, vert, bleu) créées par des éclairages colorés ont été projetées sur un écran blanc. Au centre, les tâches se recouvrent, donc s’additionnent. On perçoit ainsi une lumière blanche.

2. Défauts de vision des couleurs
a. Le daltonisme
Le daltonisme est un trouble de la vision où la
personne ne peut pas discerner ou percevoir certaines
couleurs. Le plus fréquemment observé est
la confusion du rouge et du vert. Cela peut venir
d’une déficience de certains types de
cônes. Le daltonisme peut avoir une origine
génétique, ou alors provenir d’un
traumatisme oculaire ou cérébral.
b. Vision en noir et blanc
Il existe un trouble de la vision appelé
achromatopsie, où la personne ne voit pas
les couleurs. C’est un cas particulier de
daltonisme. Cela peut venir d’une absence de
cônes dans la rétine, ou bien ces derniers
sont non fonctionnels. La vision n’est assurée
que par les bâtonnets, d’où cette
vision en noir et blanc. Une autre cause est une
lésion cérébrale, qui empêche la
personne de percevoir les couleurs, même si son
œil est fonctionnel.
3. Application à la restitution des couleurs par un
écran
Les écrans d’ordinateur, les
télévisions (cathodiques ou à écran
plat), etc utilisent la façon de fonctionner de
l’œil afin de restituer les couleurs. Ainsi, les
couleurs sont « codées » par le biais
de pastilles colorées rouges, vertes et bleues
qui sont placées côte à côte. Un groupe
comprenant trois pastilles mitoyennes rouge/vert/bleu
constitue un pixel.
Selon la couleur à reproduire, les pastilles seront plus ou moins sollicitées, et émettront leur couleur de manière plus ou moins intense. L’œil percevra ces trois couleurs de pastilles, et le cerveau les mélangera, afin de ne percevoir que la couleur composée. Si on regarde un écran de télévision de très près, avec une loupe par exemple, il sera possible de distinguer les pastilles, comme le propose l’exemple ci-dessous :
En informatique, pour chaque pastille, il est courant d’avoir 256 niveaux différents (codés sous 8 bits). En conséquence, un pixel est en mesure de produire une gamme de 256 × 256 × 256 couleurs, c'est-à-dire un peu plus de 16 millions. Comme l’œil humain est potentiellement capable de distinguer 2 millions de couleurs, ce codage est souvent nommé, par abus de langage, « couleurs vraies ».
Selon la couleur à reproduire, les pastilles seront plus ou moins sollicitées, et émettront leur couleur de manière plus ou moins intense. L’œil percevra ces trois couleurs de pastilles, et le cerveau les mélangera, afin de ne percevoir que la couleur composée. Si on regarde un écran de télévision de très près, avec une loupe par exemple, il sera possible de distinguer les pastilles, comme le propose l’exemple ci-dessous :

En informatique, pour chaque pastille, il est courant d’avoir 256 niveaux différents (codés sous 8 bits). En conséquence, un pixel est en mesure de produire une gamme de 256 × 256 × 256 couleurs, c'est-à-dire un peu plus de 16 millions. Comme l’œil humain est potentiellement capable de distinguer 2 millions de couleurs, ce codage est souvent nommé, par abus de langage, « couleurs vraies ».
L'essentiel
La vision des couleurs est possible par l’œil
humain via des cellules photosensibles, les
cônes. Il existe trois variétés de
cônes : ceux sensibles au rouge, ceux sensibles au vert,
et au bleu. Ces trois couleurs sont nommées couleurs
primaires. En combinant les informations reçues par
les cônes, le cerveau mélange les trois couleurs
afin de percevoir toutes les couleurs du visible. En
théorie, 2 millions de couleurs sont ainsi
perceptibles pour un œil normal. Certains troubles de la
vision, comme le daltonisme ou
l’achromatopsie, peuvent cependant contrarier ce
mécanisme.
Les écrans couleurs utilisent la façon de percevoir les couleurs de l’œil et du cerveau : des pastilles colorées rouge, vert, bleu, mises côte à côte pour former des pixels, ont ainsi la possibilité de restituer les couleurs, en jouant sur l’intensité de chacune de ces trois couleurs. C’est le principe de la synthèse trichromatique additive : en combinant les 3 couleurs primaires, toutes les couleurs deviennent accessibles.
Les écrans couleurs utilisent la façon de percevoir les couleurs de l’œil et du cerveau : des pastilles colorées rouge, vert, bleu, mises côte à côte pour former des pixels, ont ainsi la possibilité de restituer les couleurs, en jouant sur l’intensité de chacune de ces trois couleurs. C’est le principe de la synthèse trichromatique additive : en combinant les 3 couleurs primaires, toutes les couleurs deviennent accessibles.

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