Pratiques alimentaires, collectives et perspectives globales
Dans le cas des agrosystèmes l’Homme favorise le développement d’une espèce animale ou végétale afin d’augmenter la productivité à des fins alimentaires, industrielles ou énergétiques. Mais l’équilibre est artificiel et peut conduire à l’épuisement d’un milieu de vie.
À la mort des êtres vivants, ils sont décomposés dans le sol par les décomposeurs qui restituent des sels minéraux et de l’eau au sol et du dioxyde de carbone à l’atmosphère. L’eau et les sels minéraux sont utilisés par les producteurs primaires pour la production de biomasse.
Cette espèce va produire de la biomasse grâce à l’énergie solaire et la photosynthèse. La biomasse est ensuite récoltée puis exportée hors de l’agrosystème. Ainsi, c’est une faible proportion de sels minéraux et d’eau qui est restituée au sol. Pour compenser cela, l’Homme va irriguer et donc détourner des cours d’eaux et ajouter des engrais dans les sols.
Un agrosystème est donc un système artificiellement déséquilibré mais très productif.

Les productions animale et végétale ne sont pas équivalentes en terme de productivité, de besoins énergétiques et de consommation d’eau (Document 2).

Chaque homme a un besoin énergétique en moyenne de 4,1 MJ/an. Aussi, un hectare de maïs permettra de nourrir plus d’hommes qu’un hectare accueillant un élevage bovin.
Afin de répondre à une demande croissante, l’éleveur doit utiliser une alimentation la plus riche possible qui permet d’augmenter le rendement de la production de viande. Il utilise des aliments industriels renfermant des produits dérivés notamment du maïs, du blé, de la betterave, du soja. Ces derniers sont cultivés de façon intensive dans des pays comme le Brésil au détriment d’écosystèmes précieux comme la forêt amazonienne.
La production animale nécessite donc de grande surface de culture. Pour exemple, il faut 350 m2 de sol pour produire 1 kg de bœuf, 50 m2 pour produire 1 kg de porc ou de poulet contre seulement 15 m2 pour produire 1 kg de riz.
Dans le cas d’un agrosystème, les sols utilisés pour l’agriculture intensive sont progressivement appauvris et de grandes quantités d’eau sont utilisées et polluées par l’utilisation des insecticides, pesticides et engrais.
• Fonctionnement des machines agricoles
• Respiration et fermentation des cultures et élevages
• Fabrication des engrais, pesticides, insecticides
• Transformation des produits agricoles (production des farines, découpe, …)
• Transports des matières premières et produits transformés
• Emballage
• Commercialisation
La production animale est fortement consommatrice d’énergie, d’eau et de surface de sols. Les agrosystèmes optimisés par l’Homme pour favoriser la production de matière vivante ont un impact sur l’environnement. Ils épuisent les sols en substances nutritives et conduisent à une forte pollution des eaux (engrais, pesticides). L’agriculture intensive est fortement motorisée ce qui conduit à un rejet important de gaz à effet de serre.
Aussi, pour répondre à la future demande alimentaire, l’Homme doit mettre en place une agriculture durable qui permettra de réduire l’impact écologique de sa production alimentaire.

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