Lutte contre l'érosion et les catastrophes naturelles
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Objectifs
Les catastrophes naturelles ou aléas
géologiques ont toujours existé. Mais
depuis quelques décennies, des pratiques
agricoles intensives et une urbanisation
croissante provoquent ou augmentent les risques
d’aléas.
Pourquoi ? Comment faire pour les éviter ?
Pourquoi ? Comment faire pour les éviter ?
1. Les aléas géologiques
a. Les risques d'érosion
L’érosion correspond à la
dégradation et à la
transformation du relief par tout agent externe,
c’est-à-dire par les
phénomènes d’origines
climatiques (ruisselement, glaciers, alternance du
gel et du dégel, vent) et les interventions
humaines. En effet, par l’exploitation des
ressources géologiques, l’Homme
modifie la stabilité du sol et du sous-sol. Les
agents climatiques agissants ensuite, peuvent
aggraver considérablement ces modifications,
soit par une déstabilisation progressive
du terrain, qui fini par être emporté
soudainement lorsqu’il est arrivé à
son point de rupture, soit très rapidement lors
de phénomènes
météorologiques inhabituels telles de
fortes pluies.
En Europe, les zones d’érosion par l'eau se situent principalement dans la région méditerranéenne et dans les régions à terre noire de la République de Moldova, de la Fédération de Russie et de l'Ukraine.
En Europe, les zones d’érosion par l'eau se situent principalement dans la région méditerranéenne et dans les régions à terre noire de la République de Moldova, de la Fédération de Russie et de l'Ukraine.
b. Repérage des aléas
géologiques sur une carte
Les aléas géologiques anciens
ainsi que les zones à risques
d’aléas sont répertoriés sur
des cartes. Celles-ci sont mises à jour
régulièrement et à la disposition
des citoyens. Elles permettent d’établir
la réglementation des zones de
construction, de planifier les
aménagements préventifs et
d’informer les habitants et les futurs
habitants des risques encourus dans ces
zones.
Par exemple : des glissements de terrain ont été identifiés dans la région du Saguenay/Lac Saint-Jean. Ce sont les conséquences de l’impact de pluies diluviennes sur la stabilité des versants argileux de la rivière Saguenay.
Par exemple : des glissements de terrain ont été identifiés dans la région du Saguenay/Lac Saint-Jean. Ce sont les conséquences de l’impact de pluies diluviennes sur la stabilité des versants argileux de la rivière Saguenay.
2. Végétaux fixateurs du sol et risques
d'érosion
a. Le rôle des végétaux contre
l'érosion
La présence de végétaux
peut limiter considérablement les
phénomènes de ruissellements.
Lorsque les végétaux sont absents, par
exemple dans les zones très
urbanisées (autoroutes, routes, trottoirs,
maisons, surfaces importantes recouvertes de
matériaux étanches), aucun obstacle ne
peut freiner le ruissellement des eaux de
pluies. De même, dans les zones
déboisées en vue
d’établir des cultures, les sols sont
exposés à une forte
érosion. Lors de
précipitations, les
éléments du sol sont facilement
emportés par l’eau qui se rassemble
progressivement, creuse des sillons, des ravines
et des ravins dans les paysages, notamment en
zones montagneuses, arrachant au passage les
racines des végétaux fragiles.
Une végétation suffisamment dense protège efficacement le sol contre l’impact de la pluie. Les haies et les bosquets arbustifs jouent un rôle important dans cette régulation.
Les feuillages et les branches arrêtent les gouttes qui mettent plus de temps à parvenir dans les cours d’eau. De plus le feuillage produit un effet brise-vent qui ralentit l’évaporation de l’eau et limite le déplacement des particules transportées par l’air.
Les feuilles et branches qui tombent sur le sol l’enrichissent d’humus par décomposition des matières organiques.
Son système racinaire rend le sol plus perméable et permet l’infiltration des eaux jusqu’aux nappes phréatiques, permettant ainsi le stockage de l’eau. Il permet aussi la fixation des sels minéraux et des particules du sol et freine ou empêche le phénomène d’érosion par ruissellement en réduisant la vitesse d’écoulement des eaux de surface.
Une végétation suffisamment dense protège efficacement le sol contre l’impact de la pluie. Les haies et les bosquets arbustifs jouent un rôle important dans cette régulation.
Les feuillages et les branches arrêtent les gouttes qui mettent plus de temps à parvenir dans les cours d’eau. De plus le feuillage produit un effet brise-vent qui ralentit l’évaporation de l’eau et limite le déplacement des particules transportées par l’air.
Les feuilles et branches qui tombent sur le sol l’enrichissent d’humus par décomposition des matières organiques.
Son système racinaire rend le sol plus perméable et permet l’infiltration des eaux jusqu’aux nappes phréatiques, permettant ainsi le stockage de l’eau. Il permet aussi la fixation des sels minéraux et des particules du sol et freine ou empêche le phénomène d’érosion par ruissellement en réduisant la vitesse d’écoulement des eaux de surface.
b. Les végétaux fixateurs du sol
Un exemple connu d’utilisation des
végétaux dans la fixation des sols
est l’implantation de pins, puis
d’oyats, sur les landes et les
dunes de la côte d’Argent en Aquitaine.
Depuis 1713 des tentatives incessantes de fixations des
dunes par des plantations de pins maritimes se
succèdent.

Après avoir planté des pins
maritimes à l’intérieur des
terres pour fixer les sables et
assécher les zones marécageuses,
des palissades ont été
placées en bord de littoral pour
arrêter les sables poussés par le
vent vers l’intérieur des terres.
Une dune littorale fut ainsi créée
puis plantée d’oyats pour fixer le
sol. Les oyats ont la capacité de fixer
les grains de sable à leur pied en y
développant leurs racines, puis de croître
sur ce nouveau sol en le stabilisant.
C’est la raison pour laquelle il faut
respecter les sentiers réservés
aux piétons, afin de ne pas casser ce sol
fragile sous le poids des pas.
La dune est fragile. Elle est constamment
surveillée par l’Office National
des Forêts. Les agents replantent
immédiatement des oyats, recouvrent de
brandes ou réinstallent des palissades en
cas de dégradation ponctuelle de la dune
afin d’arrêter tous les
phénomènes d’érosion
dès leur apparition. Malgré cette
vigilance, l’Océan progresse de 1
à 2 mètres par an sur la dune.
c. Exemple d'accident naturel lié à
l'érosion
Le 14 juin 2007, des coulées de laves
torrentielles ont dévalé les pentes
des Hautes-Alpes près de Chorges, en coupant la
nationale 94 reliant Gap à Briançon.
Les laves torrentielles sont des écoulements observés sur des pentes très fortes, mêlant l’eau des pluies torrentielles à des matériaux de toutes les tailles arrachés soudainement à la montagne (boues, sable, graviers, galets, blocs rocheux). Elles sont imprévisibles et sont capables de rehausser le lit du torrent de un à deux mètres en une seule coulée. Dans ce cas-ci l’Homme n’est pas en cause et les versants montagneux sont recouverts d’une importante végétation.
Les laves torrentielles sont des écoulements observés sur des pentes très fortes, mêlant l’eau des pluies torrentielles à des matériaux de toutes les tailles arrachés soudainement à la montagne (boues, sable, graviers, galets, blocs rocheux). Elles sont imprévisibles et sont capables de rehausser le lit du torrent de un à deux mètres en une seule coulée. Dans ce cas-ci l’Homme n’est pas en cause et les versants montagneux sont recouverts d’une importante végétation.
L'essentiel
En modifiant son environnement
géologique, l’Homme influe sur
l’évolution des paysages.
Il peut prévenir certaines catastrophes naturelles en limitant l’érosion. L’implantation judicieuse de végétaux, le renforcement des rives, la construction d’édifices de prévention, la réglementation des zones accessibles par les promeneurs, sont autant de moyens de lutte contre les risques de catastrophes.
Il peut prévenir certaines catastrophes naturelles en limitant l’érosion. L’implantation judicieuse de végétaux, le renforcement des rives, la construction d’édifices de prévention, la réglementation des zones accessibles par les promeneurs, sont autant de moyens de lutte contre les risques de catastrophes.
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