Gestion des ressources géologiques
Objectifs
De tout temps les Hommes se sont servis des
ressources naturelles pour construire des
abris et des voies de communication, des
ports et des édifices divers, ainsi que pour
développer leur industrie chimique.
De quelles ressources géologiques se servent-ils principalement actuellement ? Quelles en sont les conséquences ?
De quelles ressources géologiques se servent-ils principalement actuellement ? Quelles en sont les conséquences ?
1. Influence de l'homme sur les paysages
a. Nécessité de l'exploitation des
ressources géologiques
Le développement des villes induit la
construction d’immeubles et de voies de
communications tels les ponts,
viaducs, autoroutes et tunnels.
Pour ces constructions l’homme utilise de grandes
quantités de béton.
Exemple : le viaduc de Millau
Exemple : le viaduc de Millau
Le béton est un matériau très solide et résistant aux intempéries. Il est fabriqué à base de sable, de graviers et de ciment prélevés dans l’environnement. Le ciment est fabriqué à partir de calcaire et d’argile prélevés dans des carrières naturelles exploitées à ciel ouvert.
Exemple : Une carrière de calcaire à Roullet en Charente
b. Effets de cette exploitation sur l'environnement
L'entreprise d’exploitation de Roullet
utilise 16 personnes et livre 400 000 t de pierre par
an avec 50 à 60 camions par jour.
Pour les habitants situés à proximité les nuisances sont nombreuses : la poussière dégagée par l’extraction, le bruit des engins, les explosions de mines, le passage incessant des camions sur des voies étroites, inadaptées à ce type de véhicules, le bruit qu’ils provoquent, le danger qu’ils représentent pour la circulation locale, la déforestation et les risques de chute de plusieurs mètres de haut pour les promeneurs, les risques de mouvements de terrain suite à l’extraction de matériaux sur une grande hauteur.
Pour les habitants situés à proximité les nuisances sont nombreuses : la poussière dégagée par l’extraction, le bruit des engins, les explosions de mines, le passage incessant des camions sur des voies étroites, inadaptées à ce type de véhicules, le bruit qu’ils provoquent, le danger qu’ils représentent pour la circulation locale, la déforestation et les risques de chute de plusieurs mètres de haut pour les promeneurs, les risques de mouvements de terrain suite à l’extraction de matériaux sur une grande hauteur.
2. Législation de l'exploitation des
carrières et des mines
a. Différence entre une carrière et
une mine
La mine est considérée comme un
lieu d’extraction de matières
énergétiques, telles que le
charbon, le pétrole, le
gaz, les tourbes.
Les carrières sont des exploitations géologiques de matières premières utilisées pour les travaux publics et la construction : roches dures, des granulats rocheux, sables, argiles... Les carrières sont en général à « ciel ouvert » mais peuvent parfois être souterraines. Leur exploitation est soumise à des lois figurant au code de l’environnement.
Les carrières sont des exploitations géologiques de matières premières utilisées pour les travaux publics et la construction : roches dures, des granulats rocheux, sables, argiles... Les carrières sont en général à « ciel ouvert » mais peuvent parfois être souterraines. Leur exploitation est soumise à des lois figurant au code de l’environnement.
b. La réglementation
La loi distingue deux types de
carrières selon leur superficie ou la
quantité globale de matière
extraite.
- Les carrières d’une surface inférieure à 500 m².
On y prélève maximum 1000 tonnes de matériaux (marnes ou arènes granitiques) sans but commercial, pour des travaux privés agricoles ou communaux dans un intérêt public.
L’exploitant doit remettre le site en état dans les six mois après que la surface ou le volume global d’extraction soit atteint. Cela consiste notamment à clôturer les fronts de taille, à nettoyer l’ensemble des terrains, à recouvrir l’ensemble de la surface exploitée par des matériaux stériles puis par de l’humus en respectant l’allure initiale et à rendre l’ensemble satisfaisant dans le paysage, compte tenu de l’utilisation ultérieure du site (forêt, champs, site touristique,…). Il ne peut y avoir création d’un plan d’eau qu’à certaines conditions et sur l’accord du Préfet.
- Les carrières d’une surface supérieure à 500 m².
On y prélève plus de 2000 tonnes de matériaux par an.
Leur ouverture ne se fait qu’après une étude d’impact sur le paysage et une enquête publique et sur autorisation du préfet.
Sous le nom de « carrières » on répertorie aussi les opérations de dragage des cours d’eau, certains affouillements, l’exploitation de terrils de mines et masses de matériaux constituants des déchets d’exploitation de carrières.
- Les carrières d’une surface inférieure à 500 m².
On y prélève maximum 1000 tonnes de matériaux (marnes ou arènes granitiques) sans but commercial, pour des travaux privés agricoles ou communaux dans un intérêt public.
L’exploitant doit remettre le site en état dans les six mois après que la surface ou le volume global d’extraction soit atteint. Cela consiste notamment à clôturer les fronts de taille, à nettoyer l’ensemble des terrains, à recouvrir l’ensemble de la surface exploitée par des matériaux stériles puis par de l’humus en respectant l’allure initiale et à rendre l’ensemble satisfaisant dans le paysage, compte tenu de l’utilisation ultérieure du site (forêt, champs, site touristique,…). Il ne peut y avoir création d’un plan d’eau qu’à certaines conditions et sur l’accord du Préfet.
- Les carrières d’une surface supérieure à 500 m².
On y prélève plus de 2000 tonnes de matériaux par an.
Leur ouverture ne se fait qu’après une étude d’impact sur le paysage et une enquête publique et sur autorisation du préfet.
Sous le nom de « carrières » on répertorie aussi les opérations de dragage des cours d’eau, certains affouillements, l’exploitation de terrils de mines et masses de matériaux constituants des déchets d’exploitation de carrières.
c. Les mesures de protections ministérielles
Les conditions d’exploitation sont
fixées par un arrêté
ministériel (1994 et 2001).
Elles limitent les nuisances et les risques liés à l’exploitation des carrières : aménagements, accès, défrichage, protection des découvertes archéologiques, extraction, prévention des pollutions, rejets, poussières, bruit, vibrations, remblayage, sécurité, remise en état en fin d’exploitation.
Cet arrêté protège particulièrement l’exploitation des granulats qui se situe au niveau des cours d’eau. Il vise à protéger le fonctionnement des rivières, les ressources en eau, à assurer la protection contre les inondations, la protection des zones humides et des plaines alluviales, la diversité de la faune et de la flore, le passage des animaux migrateurs, le paysage.
La loi prévoit l’opposition et la demande d’annulation de l’ouverture d’une carrière si l’on juge qu’elle provoque un excès de nuisances. On dispose d’un délai de 6 mois après autorisation de carrière délivrée par le préfet pour déposer cette demande d’annulation.
La DRIRE - Directions Régionales de l'Industrie de la Recherche et de l'Environnement – est l’organisme chargé de la surveillance des carrières.
Elles limitent les nuisances et les risques liés à l’exploitation des carrières : aménagements, accès, défrichage, protection des découvertes archéologiques, extraction, prévention des pollutions, rejets, poussières, bruit, vibrations, remblayage, sécurité, remise en état en fin d’exploitation.
Cet arrêté protège particulièrement l’exploitation des granulats qui se situe au niveau des cours d’eau. Il vise à protéger le fonctionnement des rivières, les ressources en eau, à assurer la protection contre les inondations, la protection des zones humides et des plaines alluviales, la diversité de la faune et de la flore, le passage des animaux migrateurs, le paysage.
La loi prévoit l’opposition et la demande d’annulation de l’ouverture d’une carrière si l’on juge qu’elle provoque un excès de nuisances. On dispose d’un délai de 6 mois après autorisation de carrière délivrée par le préfet pour déposer cette demande d’annulation.
La DRIRE - Directions Régionales de l'Industrie de la Recherche et de l'Environnement – est l’organisme chargé de la surveillance des carrières.
d. Quelques dates concernant la protection de
l'environnement
La France a développé sa
politique de protection de l’environnement
en 1970 à 1998. De 1998 à 2001 la
question de l’environnement dans les
politiques publiques s’est
renforcée. L’adoption du code de
l’environnement date de l’année
2000. Depuis 2002, l’accent a été
mis sur le développement durable.
L'essentiel
L’Homme prélève les
matériaux qui lui sont nécessaires
dans son environnement géologique. Cette
action a un impact sur les paysages et sur les
populations environnantes.
Depuis dix ans l’Homme veille à la protection de l’environnement par l’institution et l’application de lois. Celles-ci vont dans le sens d’un développement durable des activités économiques et du maintien des équilibres écologiques.
Depuis dix ans l’Homme veille à la protection de l’environnement par l’institution et l’application de lois. Celles-ci vont dans le sens d’un développement durable des activités économiques et du maintien des équilibres écologiques.

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