Les vaccins
Objectif(s)
Actuellement de nombreuses maladies sont bien connues (agent
infectieux, symptômes, etc) et on sait les traiter avec
efficacité. Toutefois, il peut être utile de se
protéger contre certaines de ces affections :
c'est le but de la vaccination.
Quel est le principe de la vaccination ? Quels sont les différents vaccins qui existent ? Quels sont les espoirs de vaccins ?
Quel est le principe de la vaccination ? Quels sont les différents vaccins qui existent ? Quels sont les espoirs de vaccins ?
1. La vaccination
a. Une mise en mémoire du système
immunitaire
Lors d'un premier contact avec un antigène
donné, l'organisme réagit en mettant en
place une réponse primaire : le taux
maximum en anticorps est atteint au bout d'une semaine
environ et décroît rapidement pour devenir
presque nul au bout de quatre à cinq semaines.
La protection n'est donc pas immédiate et la maladie ou les symptômes apparaissent. Lors d'un deuxième contact avec le même antigène, la réponse secondaire est plus rapide et plus efficace : le taux d'anticorps augmente très rapidement et atteint des valeurs nettement supérieures au taux obtenu lors de la réponse primaire.
L'individu ne développe pas la maladie, il a acquis une immunité. Comment cela se passe-t-il ?
Lors d'un premier contact, l'organisme produit des anticorps ou des lymphocytes spécialisés pour neutraliser rapidement l'agent pathogène lors d'une éventuelle contamination : l'individu possède son pool de cellules immunitaires mémoire capables de réagir rapidement et de façon plus efficace.
La vaccination utilise le principe de la mémoire du système immunitaire : elle va induire une immunité acquise contre un agent pathogène donné.
Lors du premier contact avec l'antigène (avec le vaccin), la réponse immunitaire n'est pas très efficace.
Lors du second contact (avec injections de « rappels » trois ou quatre semaines au moins après le premier contact), la réponse immunitaire est plus rapide, plus intense et plus efficace.
Des injections de rappels sont nécessaires à intervalles de temps réguliers pour renouveler le stock de cellules mémoires.
Elles consistent à injecter un ou plusieurs agents pathogènes ayant perdu tout pouvoir pathogène mais ayant conservé leurs propriétés antigéniques.
La protection n'est donc pas immédiate et la maladie ou les symptômes apparaissent. Lors d'un deuxième contact avec le même antigène, la réponse secondaire est plus rapide et plus efficace : le taux d'anticorps augmente très rapidement et atteint des valeurs nettement supérieures au taux obtenu lors de la réponse primaire.
L'individu ne développe pas la maladie, il a acquis une immunité. Comment cela se passe-t-il ?
Lors d'un premier contact, l'organisme produit des anticorps ou des lymphocytes spécialisés pour neutraliser rapidement l'agent pathogène lors d'une éventuelle contamination : l'individu possède son pool de cellules immunitaires mémoire capables de réagir rapidement et de façon plus efficace.
La vaccination utilise le principe de la mémoire du système immunitaire : elle va induire une immunité acquise contre un agent pathogène donné.
Lors du premier contact avec l'antigène (avec le vaccin), la réponse immunitaire n'est pas très efficace.
Lors du second contact (avec injections de « rappels » trois ou quatre semaines au moins après le premier contact), la réponse immunitaire est plus rapide, plus intense et plus efficace.
Des injections de rappels sont nécessaires à intervalles de temps réguliers pour renouveler le stock de cellules mémoires.
Elles consistent à injecter un ou plusieurs agents pathogènes ayant perdu tout pouvoir pathogène mais ayant conservé leurs propriétés antigéniques.
b. Les différents types de vaccin
• Le vaccin par germe atténué
(vivant) : le germe est traité pour perdre de
sa virulence mais il conserve son pouvoir
antigénique.
Cela concerne en général les vaccins dirigés contre les virus (rougeole, rubéole, grippe, oreillons, fièvre jaune).
Exemple d'un vaccin contre une bactérie : le vaccin antituberculeux ou BCG (Bacille de Calmette et Guérin).
• Le vaccin par germe inactivé : le germe est tué au moyen d'un antiseptique mais conserve son pouvoir antigénique.
Il faut plusieurs injections car le germe ne peut se reproduire et il faut fournir à l'organisme une quantité d'antigènes suffisante.
• Le vaccin par anatoxine : ce sont des molécules qui se rapprochent antigéniquement de la toxine mais ne présentent aucun risque (telles les anatoxines tétaniques ou diphtériques).
La vaccination confère une immunité non immédiate, acquise (active), durable (mais avec des rappels obligatoires) : c'est une méthode préventive.
Cela concerne en général les vaccins dirigés contre les virus (rougeole, rubéole, grippe, oreillons, fièvre jaune).
Exemple d'un vaccin contre une bactérie : le vaccin antituberculeux ou BCG (Bacille de Calmette et Guérin).
• Le vaccin par germe inactivé : le germe est tué au moyen d'un antiseptique mais conserve son pouvoir antigénique.
Il faut plusieurs injections car le germe ne peut se reproduire et il faut fournir à l'organisme une quantité d'antigènes suffisante.
• Le vaccin par anatoxine : ce sont des molécules qui se rapprochent antigéniquement de la toxine mais ne présentent aucun risque (telles les anatoxines tétaniques ou diphtériques).
La vaccination confère une immunité non immédiate, acquise (active), durable (mais avec des rappels obligatoires) : c'est une méthode préventive.
2. Un espoir de vaccin : le vaccin anti-VIH
Il existe actuellement de nombreux vaccins antiviraux :
vaccins contre la coqueluche, la poliomyélite,
l'hépatite B, la rougeole, les oreillons, la
rubéole, la grippe, etc.
En quoi le virus VIH est-il différent ?
Si on peut guérir de la grippe ou de la rubéole en acquérant une immunité efficace, cela n'est pas le cas avec l'infection due au VIH.
De plus, il est difficile de trouver un modèle animal qui développe les mêmes symptômes que l'homme afin de faire des études.
Le virus VIH échappe de façon remarquable au système immunitaire du sujet : il devient inaccessible aux anticorps : il est à l'abri dans sa cellule cible et il est même capable de contaminer d'autres cellules sans s'exposer aux anticorps ; il « niche » dans des endroits qui échappent à la vigilance des lymphocytes (par exemple, dans le cerveau) ; il mute rapidement, notamment au niveau des protéines ; les protéines de son enveloppe rendent très difficile l'action des anticorps : les protéines nécessaires à la fixation du virus sur la cellule cible (GP120 et GP41), donc très intéressantes, sont inaccessibles aux anticorps, et celles qui sont accessibles mutent fréquemment.
Il existe actuellement de nombreuses études sur ces préparations vaccinales : des vaccins constitués de protéines d'enveloppe du virus (GP120 essentiellement), des vaccins contenant des vecteurs (inoffensifs pour l'homme) dans lesquels ont été introduits le gène des enveloppes virales.
En quoi le virus VIH est-il différent ?
Si on peut guérir de la grippe ou de la rubéole en acquérant une immunité efficace, cela n'est pas le cas avec l'infection due au VIH.
De plus, il est difficile de trouver un modèle animal qui développe les mêmes symptômes que l'homme afin de faire des études.
Le virus VIH échappe de façon remarquable au système immunitaire du sujet : il devient inaccessible aux anticorps : il est à l'abri dans sa cellule cible et il est même capable de contaminer d'autres cellules sans s'exposer aux anticorps ; il « niche » dans des endroits qui échappent à la vigilance des lymphocytes (par exemple, dans le cerveau) ; il mute rapidement, notamment au niveau des protéines ; les protéines de son enveloppe rendent très difficile l'action des anticorps : les protéines nécessaires à la fixation du virus sur la cellule cible (GP120 et GP41), donc très intéressantes, sont inaccessibles aux anticorps, et celles qui sont accessibles mutent fréquemment.
Il existe actuellement de nombreuses études sur ces préparations vaccinales : des vaccins constitués de protéines d'enveloppe du virus (GP120 essentiellement), des vaccins contenant des vecteurs (inoffensifs pour l'homme) dans lesquels ont été introduits le gène des enveloppes virales.
L'essentiel
La vaccination permet de protéger efficacement
l'homme contre de nombreux agents infectieux : elle
repose sur les propriétés de mise en
mémoire du système immunitaire.

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