Les métadonnées d'une image numérique
Comprendre que des métadonnées sont associées à la prise de vue.
- Il existe une multitude de formats d’images.
- Un fichier numérique comprend un en-tête et le contenu.
- De nombreuses informations sont enregistrées dans les métadonnées.
- Le format JPEG est un format adapté à la perception visuelle humaine
- Les métadonnées sont stockées dans l’en-tête
Les photographies numériques sont des fichiers informatiques à part entière, c’est-à-dire une succession de 0 et de 1.
Ce fichier peut être décomposé en deux parties :
- l’en-tête (quelques octets), qui varie en fonction des formats d’images utilisés. On peut par exemple y retrouver le format du fichier, le type de compression utilisée, etc. ;
- le contenu (souvent volumineux), qui correspond au codage des pixels de l’image étudiée.

Découpage d’un fichier numérique
Le poids d’une image en couleur (profondeur de bits = 24) dont la définition est de 800 × 600 est :
(800 × 600 × 24) ÷ 8 = 1 440 000 octets = 1 406 ko = 1,37 Mo
Pour obtenir le poids précis du fichier de cette image, il faut lui ajouter les quelques octets relatifs à l’en-tête. On considère souvent que le poids de l’en-tête est négligeable devant le poids d’une image et donc que le poids du fichier est égal à celui de l’image.
Il existe une multitude de formats d’images. L’indication sur le format est donnée par l’extension du fichier.
Si une photographie numérique est enregistrée dans un fichier nommé « maphoto.bmp », l’extension de ce fichier est « .bmp ». Le format est donc le BMP (Bitmap). L’intitulé est « maphoto ».
Les deux principaux formats de fichiers en photographie numérique sont le format RAW et le format JPEG.
Un fichier en format RAW correspond à l’image brute enregistrée (non compressée) par un appareil photographique haut de gamme. La qualité est maximale, il faut cependant un logiciel spécialisé pour ouvrir ce type d’image car elle doit être interprétée numériquement. Le format RAW s’adresse particulièrement aux professionnels de la retouche d’image.
Le format JPEG (ou JPG) est le format le plus répandu. L’image est simplifiée (compressée avec un algorithme proche de la perception visuelle humaine).
Le format JPEG est un format idéal pour mettre ses photographies sur internet ou pour les envoyer par e-mail.
Il existe d’autres formats plutôt adaptés au web, comme les fichiers PNG (qui permettent la gestion de la transparence) ou encore les fichiers GIF (qui permettent d’avoir des petites animations), mais aussi des formats adaptés à l’impression comme le TIFF, lequel est toutefois très volumineux.
Lorsqu’un cliché numérique est effectué, des informations supplémentaires sont enregistrées. On trouve en effet des informations sur l’image elle-même (définition, résolution, etc.) mais aussi des informations sur la prise de vue (date et heure, lieu, etc.).
L’ensemble de ces données supplémentaires (image et prise de vue) sont appelées métadonnées et sont stockées numériquement dans l’en-tête du fichier.
Certaines d’entre elles sont enregistrées dans une zone particulière et constituent les métadonnées EXIF (Exchangeable Image File Format).
Parmi ces métadonnées EXIF, on peut notamment retrouver des informations comme :
- le fabricant et le modèle de l’appareil ;
- la date et heure de la prise de vue ;
- les réglages de l’appareil (ouverture du diaphragme, temps de pose, flash déclenché ou non, etc.) ;
- coordonnées GPS (selon les modèles).
Il faut préciser que les métadonnées EXIF (essentiellement liées à la prise de vue) ne représentent qu’une partie des métadonnées. Il en existe d’autres, comme par exemple les métadonnées IPTC (relatives à l’auteur, au sujet, etc.).
Ces métadonnées EXIF peuvent être « lues » par la plupart des logiciels spécialisés en image.
On peut également accéder à ces métadonnées EXIF via le script Python.
Sur l’illustration ci-dessous, on identifie le modèle et la marque de l’appareil photographique utilisé, ainsi que la date et l’heure de la prise de vue.

Exemple de métadonnées EXIF
On voit aisément l’intérêt des métadonnées pour garder le souvenir des conditions de prise de vue d’une photographie. La date permet par exemple de trier ou de classer ses photographies, les informations techniques sur les conditions de prise de vue sont également très utiles pour les professionnels et amateurs avertis.
Selon une affirmation bien connue de Gilles Babinet (expert numérique à la commission européenne), les « données sont le pétrole du XXIe siècle ».
La géolocation était la deuxième donnée la plus récupérée sur les smartphone selon une étude de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) en 2013.
Les coordonnées GPS du lieu de la prise de vue représentent ainsi une donnée « intéressante », puisque cela signifie que l’on peut indiquer où l’on se trouve en partageant le cliché sur internet.
Même si la plupart des réseaux sociaux suppriment ces métadonnées « sensibles » en vue de la publication des photographies, il est assez difficile de dire ce qu’elles deviennent.
Il existe bien évidemment des outils performants pour maitriser tout cela. On peut citer l’outil « Metanull » qui permet de supprimer facilement les métadonnées en créant une copie du fichier original sans ces fameuses métadonnées.

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