Le chômage- Seconde- SES
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Comprendre le fonctionnement du chômage.
- Le chômage représente dans sa définition la plus large les personnes sans emploi, à la recherche active d’un emploi et disponibles rapidement.
- Cette définition s’appuie en France sur les listes de demandeurs d’emploi du pôle emploi mais n’intègre pas toutes les personnes sans emploi. Avec la crise de 2009, le chômage recommence à augmenter fortement, touchant les personnes les plus fragiles et augmentant les risques d’exclusion.
- Le chômage est un problème préoccupant, mais il ne faut pas oublier aussi les personnes n’ayant que des emplois précaires, instables.
Le chômage est un problème essentiel sur le marché du travail depuis la fin des années 1960, son augmentation récente couplée à une précarité croissante des emplois fait craindre une augmentation de l’exclusion.
En France, il y a officiellement plus de 2,8 millions de chômeurs en 2014. Ce chiffre est obtenu par l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) dont la définition du chômage s’appuie sur celle du Bureau International du Travail (BIT). Pour être considéré comme chômeur il faut :
- ne pas avoir occupé d’emploi durant la période de l’enquête ;
- rechercher activement un emploi ;
- être disponible sous 2 semaines.
 
            Pour calculer le nombre de chômeurs,
            l’INSEE s’appuie sur
            l’enquête emploi
            réalisée directement auprès de la
            population mais aussi des Demandeurs d’Emploi
            en Fin de Mois (DEFM) dont la liste est
            publiée par le pôle emploi (qui
            aide les chômeurs à retrouver un emploi et
            leur verse, dans certains cas, une allocation). Cette
            liste est celle des chômeurs de catégorie
            A (c'est-à-dire recherchant un emploi et n'ayant
            pas exercé d’emploi durant la
            période de référence).
            
            Les deux chiffres peuvent donc être sensiblement
            différents car par exemple pour l’INSEE,
            être inscrit sur les listes du pôle emploi
            ne justifie plus forcement de rechercher activement un
            emploi (il faut avoir fait des démarches comme
            rencontrer un conseiller, envoyer des demandes
            d’emploi…).
            
            À partir des chiffres du chômage on
            calcule le taux de chômage :
          
(nombre de chômeurs / population active) x 100
            Les chiffres peuvent paraître assez trompeurs. En
            effet, seule la catégorie A des chômeurs
            est publiée et utilisée. Il y en a
            pourtant beaucoup plus inscrits sur 5 listes
            différentes (on retrouve par exemple des
            personnes qui ont travaillé quelques heures
            pendant la période d’enquête ou des
            personnes non disponibles immédiatement car
            elles font un stage, par exemple). Il y a près
            de 4,5 millions de chômeurs inscrits sur la
            totalité des listes du pôle emploi.
            
            De plus ces chiffres ne prennent pas en compte les
            chômeurs découragés, non
            inscrits au pôle emploi ou encore les DOM
            (département d'outre mer), par exemple. Les
            personnes au RSA (revenu de solidarité
            active qui a remplacé le RMI) ne sont pas
            souvent inscrites au pôle emploi car elles ne
            trouvent pas facilement d’emploi mais elles
            seraient disponibles, pour la plupart, pour en occuper
            un. Ce qui donne un chiffre du chômage largement
            sous-évalué.
             
          
Les catégories les plus fragiles face au chômage sont essentiellement :
- les femmes (les entreprises hésitent à les embaucher à cause du « risque » de grossesse notamment) ;
- les populations d’origine ethnique différente (du fait des discriminations) ;
- les jeunes par leur manque d’expérience ;
- les personnes sans ou avec peu de diplômes.
Quand le chômage remonte, ce sont ces populations qui en souffrent le plus. Par exemple, en France, 1 jeune actif de moins de 25 ans sur 4 est au chômage.
 
          
            
Le chômage, au plus haut dans les
            années 1990 avec plus de 3 millions de
            chômeurs, avait connu une forte décrue
            dans les années 2000. Mais avec la crise
            financière de 2009, son niveau remonte fortement
            se rapprochant des 10 % de la population active. Cette
            augmentation, constatée dans de nombreux pays
            européens, risque de se poursuivre au moins en
            2010-2011 selon les prévisions.
          
Le chômage n’est pas le seul problème de l’emploi en France. Le développement de la précarité touche aussi de nombreuses personnes. Un emploi précaire est un emploi instable, on y trouve notamment :
- les contrats à durée déterminée (CDD) : la durée est fixée à l’avance (jusqu’à 18 mois),
- le travail intérimaire (intérim) : missions de courte durée,
- les stages, contrats aidés … qui débouchent de moins en moins sur des emplois fixes.
Tous ces emplois diffèrent de la norme du contrat à durée indéterminée (CDI) qui est le contrat d’emploi stable. De plus en plus, les emplois crées sont précaires et touchent les personnes les plus fragiles ou les moins expérimentées comme les jeunes.
            Toutes ces évolutions de l’emploi
            entrainent des risques d’exclusion. Il est
            difficile de bien s’insérer socialement
            lorsque les revenus sont faibles et fluctuants. De plus
            le chômage ou la précarité sont
            aussi mal vécus socialement par les personnes
            touchées, elles-mêmes se sentant exclues
            de la norme du mode de vie global.
            
            En période de crise, la durée
            passée au chômage augmente
            (chômage de longue durée). En
            France, les chômeurs de longue durée (plus
            d’un an passé au chômage)
            représentent 40 % du total des chômeurs.
            La durée du chômage augmente avec
            l’âge et la probabilité
            d’en sortir s’amoindrit
            d’autant. 
          
 
      
Des quiz et exercices pour mieux assimiler sa leçon
La plateforme de soutien scolaire en ligne myMaxicours propose des quiz et exercices en accompagnement de chaque fiche de cours. Les exercices permettent de vérifier si la leçon est bien comprise ou s’il reste encore des notions à revoir.

Des exercices variés pour ne pas s’ennuyer
Les exercices se déclinent sous toutes leurs formes sur myMaxicours ! Selon la matière et la classe étudiées, retrouvez des dictées, des mots à relier ou encore des phrases à compléter, mais aussi des textes à trous et bien d’autres formats !
Dans les classes de primaire, l’accent est mis sur des exercices illustrés très ludiques pour motiver les plus jeunes.

Des quiz pour une évaluation en direct
Les quiz et exercices permettent d’avoir un retour immédiat sur la bonne compréhension du cours. Une fois toutes les réponses communiquées, le résultat s’affiche à l’écran et permet à l’élève de se situer immédiatement.
myMaxicours offre des solutions efficaces de révision grâce aux fiches de cours et aux exercices associés. L’élève se rassure pour le prochain examen en testant ses connaissances au préalable.

Des vidéos et des podcasts pour apprendre différemment
Certains élèves ont une mémoire visuelle quand d’autres ont plutôt une mémoire auditive. myMaxicours s’adapte à tous les enfants et adolescents pour leur proposer un apprentissage serein et efficace.
Découvrez de nombreuses vidéos et podcasts en complément des fiches de cours et des exercices pour une année scolaire au top !

Des podcasts pour les révisions
La plateforme de soutien scolaire en ligne myMaxicours propose des podcasts de révision pour toutes les classes à examen : troisième, première et terminale.
Les ados peuvent écouter les différents cours afin de mieux les mémoriser en préparation de leurs examens. Des fiches de cours de différentes matières sont disponibles en podcasts ainsi qu’une préparation au grand oral avec de nombreux conseils pratiques.

Des vidéos de cours pour comprendre en image
Des vidéos de cours illustrent les notions principales à retenir et complètent les fiches de cours. De quoi réviser sa prochaine évaluation ou son prochain examen en toute confiance !
 
     
         
                                       
                                       
                                       
                                   
                     
                    
