George Sand, Histoire de ma vie (137 mots)
Cette voix me rassura, je n’étais plus seule ; mais curieuse de savoir qui s’amusait à me contrefaire, je rentrai dans l’appartement, croyant y trouver quelqu’un. J’y étais absolument seule comme à l’ordinaire. Je revins sur la terrasse, et j’appelai ma mère ; la voix répéta le mot d’une voix très douce, mais très nette, et cela me donna beaucoup à penser. Je grossis ma voix, j’appelai mon propre nom, qui me fut rendu aussitôt, mais plus confusément. Je le répétai sur un ton plus faible, et la voix revint faible, mais plus distincte, et comme si on me parlait à l’oreille. Je n’y comprenais rien, j’étais persuadée que quelqu’un était avec moi sur la terrasse ; mais ne voyant personne, et regardant vainement de toutes les fenêtres qui étaient fermées, j’étudiai ce prodige avec un plaisir extrême.
Dans un texte à la première personne,
je et nous
renvoient parfois à une ou plusieurs femmes. Dans ce cas,
il ne faut pas oublier d’accorder les adjectifs et les
participes passés qui caractérisent
je ou nous au
féminin.
Ex. : Je n’étais plus
seule. (accord de
l’attribut avec le sujet)
Je
représente une femme.
L’adjectif seule,
employé comme attribut du sujet, s’accorde en genre
et nombre avec le sujet.
Ex. : J’étais
persuadée. (accord du
participe passé conjugué avec l’auxiliaire
être avec le sujet)
J'
représente une femme.
Le participe passé
persuadée
conjugué avec l’auxiliaire être,
s’accorde en genre et en nombre avec le
sujet.
1. Remplacer la première personne par la troisième personne du singulier. La troisième personne est différente à l’imparfait et au passé simple.
Ex. : je rentrai dans l’appartement devient il rentra dans l’appartement.
2. Se demander quel est le sens de la phrase.
> Le verbe est toujours au passé simple quand l’action est ponctuelle et délimitée dans le temps.
Ex. : j’appelai ma mère (action ponctuelle)
> Le verbe est toujours à l’imparfait quand l’action dure, se répète dans le temps ou que la phrase est descriptive.
Ex. : J’y étais absolument seule comme à l’ordinaire. (action répétitive). / Je n’y comprenais rien (action durative).
Pour écrire correctement les adverbes en –ment, il faut savoir qu’ils sont formés à partir de l’adjectif.
Quatre
possibilités à retenir
!
• Si
l’adjectif se termine par une
voyelle, on lui ajoute
-ment.
Ex.:
absolu donne
absolu-ment.
• Si l’adjectif se termine
par une consonne, on ajoute
-e+ment.
Ex.:
vain donne
vain-e-ment.
Attention
!
Certains
adverbes comme énormément ou
confusément sont des exceptions.
On ajoute –ément à l’adjectif
énorme ou confus.
• Si
l’adjectif se termine par -ant, on
transforme -ant en -amment.
Ex. : élégant donne
élég-amment.
• Si L’adjectif se termine par -ent,
on transforme -ent en -emment.
Ex.: intelligent donne intellig-emment.

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