Variabilité génétique bactérienne
- Fiche de cours
- Quiz
- Profs en ligne
- Videos
- Application mobile
Objectif
Comment les bactéries développent-elles leur
résistance aux antibiotiques ?
Les bactéries sont des microorganismes unicellulaires
procaryotes.
Elles sont formées d’une membrane plasmique renfermant un cytoplasme dans lequel baigne le matériel génétique libre. La plupart des espèces possèdent en plus une paroi autour de la cellule.
Le matériel génétique est formé d’un seul chromosome circulaire.
Elles sont formées d’une membrane plasmique renfermant un cytoplasme dans lequel baigne le matériel génétique libre. La plupart des espèces possèdent en plus une paroi autour de la cellule.
Le matériel génétique est formé d’un seul chromosome circulaire.
1. Mise en évidence de la variabilité des
bactéries
Approche expérimentale :
On cultive des bactéries (Escherichia coli) dans un milieu contenant un antibiotique, la céfotaxime qui agit en déstabilisant la paroi des bactéries.
Au bout de 24 h de culture, on voit apparaître quelques colonies capables de se développer. Ces colonies sont formées de cellules identiques ayant acquis la capacité à résister à l’antibiotique. Elles vont donner naissance à une nouvelle population de bactéries résistantes à la céfotaxime.
Si on compare les séquences d’ADN des bactéries résistantes à l’antibiotique avec celles des bactéries sensibles, on constate qu’une mutation est survenue dans le gène de la β-lactamase. Cette enzyme modifiée devient capable de dégrader la céfotaxime.
On cultive des bactéries (Escherichia coli) dans un milieu contenant un antibiotique, la céfotaxime qui agit en déstabilisant la paroi des bactéries.
Au bout de 24 h de culture, on voit apparaître quelques colonies capables de se développer. Ces colonies sont formées de cellules identiques ayant acquis la capacité à résister à l’antibiotique. Elles vont donner naissance à une nouvelle population de bactéries résistantes à la céfotaxime.
Si on compare les séquences d’ADN des bactéries résistantes à l’antibiotique avec celles des bactéries sensibles, on constate qu’une mutation est survenue dans le gène de la β-lactamase. Cette enzyme modifiée devient capable de dégrader la céfotaxime.
2. Origine de la variabilité des bactéries
Les bactéries sont des êtres vivants qui se
reproduisent par division cellulaire à raison
d’une division toutes les 20 minutes. Au cours de
chaque cycle cellulaire, la réplication de la
molécule d’ADN est soumise à des
mutations. Ce sont ces mutations qui conduisent
à l’apparition de nouveaux caractères
comme la résistance aux antibiotiques.
Approche expérimentale :
On cultive en milieu liquide sans antibiotique, différents lots de bactéries. Puis, on étale les bactéries sur un milieu contenant un antibiotique. On constate l’apparition de colonies résistantes à l’antibiotique. Le nombre de colonies résistantes par boîte est très variable.
Donc, l’apparition des mutations conduisant aux résistances aux antibiotiques se fait de façon aléatoire lors de la multiplication cellulaire. Elle n’est donc pas induite par un contact avec l’antibiotique.
Dans le cas des bactéries, le cycle de division étant rapide, la fréquence d’apparition des mutations est élevée, augmentant d’autant la probabilité de voir émerger des bactéries résistantes aux antibiotiques. Lorsqu’une population de bactéries résistantes se retrouve au contact de l’antibiotique, elle se multiplie au détriment des bactéries sensibles qui finissent par disparaître.
Cette forte variabilité génétique qui caractérise les bactéries leur confère donc une importante capacité à s’adapter à des modifications de l’environnement. C’est le principe de la sélection naturelle, un des moteurs de l’évolution des espèces.
Approche expérimentale :
On cultive en milieu liquide sans antibiotique, différents lots de bactéries. Puis, on étale les bactéries sur un milieu contenant un antibiotique. On constate l’apparition de colonies résistantes à l’antibiotique. Le nombre de colonies résistantes par boîte est très variable.
Donc, l’apparition des mutations conduisant aux résistances aux antibiotiques se fait de façon aléatoire lors de la multiplication cellulaire. Elle n’est donc pas induite par un contact avec l’antibiotique.
Dans le cas des bactéries, le cycle de division étant rapide, la fréquence d’apparition des mutations est élevée, augmentant d’autant la probabilité de voir émerger des bactéries résistantes aux antibiotiques. Lorsqu’une population de bactéries résistantes se retrouve au contact de l’antibiotique, elle se multiplie au détriment des bactéries sensibles qui finissent par disparaître.
Cette forte variabilité génétique qui caractérise les bactéries leur confère donc une importante capacité à s’adapter à des modifications de l’environnement. C’est le principe de la sélection naturelle, un des moteurs de l’évolution des espèces.
L'essentiel
Les bactéries sont des êtres vivants
unicellulaires qui se reproduisent par division
cellulaire. Au cours de chaque cycle, des
mutations peuvent survenir de façon
aléatoire qui vont modifier l’information
génétique de la cellule. De par leur mode de
reproduction, ces mutations vont être transmises
à toute la descendance, formant ainsi un clone
cellulaire (ou colonie).
Dans certains cas, ces mutations peuvent conférer à la bactérie la capacité de résister à un antibiotique. Si les bactéries se développent au contact de l’antibiotique, une sélection s’opère conduisant à la survie des cellules résistantes. C’est le principe de sélection naturelle.
Dans certains cas, ces mutations peuvent conférer à la bactérie la capacité de résister à un antibiotique. Si les bactéries se développent au contact de l’antibiotique, une sélection s’opère conduisant à la survie des cellules résistantes. C’est le principe de sélection naturelle.
Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !