Les mécanismes du plaisir
- Fiche de cours
- Quiz
- Profs en ligne
- Videos
- Application mobile
Objectif
Le comportement sexuel de l’Homme est influencé
par de nombreux facteurs : contexte culturel, social et
biologique. L’objectif de cette fiche est de montrer
l’influence d’un facteur sur le comportement
sexuel : le facteur biologique.
1. Une particularité humaine
Chez la plupart des mammifères, le
comportement sexuel est lié à la
reproduction et présente un caractère
saisonnier. Cette activité sexuelle
saisonnière est sous la dépendance
d’hormones sexuelles.
En revanche, l’Homme est capable de dissocier acte sexuel de la procréation. L’Homme, au travers l’acte sexuel, est à la recherche de plaisir. Les hormones ne sont donc pas les seuls facteurs biologiques qui contrôlent le comportement sexuel chez l’homme.
En revanche, l’Homme est capable de dissocier acte sexuel de la procréation. L’Homme, au travers l’acte sexuel, est à la recherche de plaisir. Les hormones ne sont donc pas les seuls facteurs biologiques qui contrôlent le comportement sexuel chez l’homme.
2. L'existence des « circuits de la
récompense » dans le cerveau humain
Des expériences historiques ont permis de mettre en
évidence au niveau du cerveau les «
circuits de la récompense ».
En 1938, le psychologue Skinner place un rat dans une cage dans laquelle à chaque fois que le rat appuie sur une pédale, de l’alimentation lui est administrée. Il observe alors que le rat renouvelle de plus en plus fréquemment l’action, grâce à la récompense administrée. Cette expérience est reprise en 1954 par Olds et Milner : le rat quand il appuie sur la pédale reçoit un choc électrique au niveau du cerveau. En fonction de la zone du cerveau stimulée, le rat renouvelle ou pas l’action : cette expérience permet aux scientifiques de mettre en évidence une zone du cerveau associée au plaisir appelée les « circuits de la récompense ».
L’homme comme tous les mammifères possède ces « circuits de la récompense ». Ces circuits sont constitués par un ensemble de connexions nerveuses entre des neurones situés dans l’aire tegmentale ventrale (ATV) et ceux d’autres régions du cerveau comme le noyau accubens et différentes régions du cortex cérébral.
En 1938, le psychologue Skinner place un rat dans une cage dans laquelle à chaque fois que le rat appuie sur une pédale, de l’alimentation lui est administrée. Il observe alors que le rat renouvelle de plus en plus fréquemment l’action, grâce à la récompense administrée. Cette expérience est reprise en 1954 par Olds et Milner : le rat quand il appuie sur la pédale reçoit un choc électrique au niveau du cerveau. En fonction de la zone du cerveau stimulée, le rat renouvelle ou pas l’action : cette expérience permet aux scientifiques de mettre en évidence une zone du cerveau associée au plaisir appelée les « circuits de la récompense ».
L’homme comme tous les mammifères possède ces « circuits de la récompense ». Ces circuits sont constitués par un ensemble de connexions nerveuses entre des neurones situés dans l’aire tegmentale ventrale (ATV) et ceux d’autres régions du cerveau comme le noyau accubens et différentes régions du cortex cérébral.

3. Mise en évidence d'une molécule du
plaisir : la dopamine
Des études sur le cerveau humain montrent que la
sensation de plaisir quel que soit le facteur
déclenchant (alimentation, sexe ou drogue) est
liée à la libération par des neurones
du système de récompense d’un
neurotransmetteur appelé la dopamine.
Au contraire, on observe que la sensation de mal être voire de dépression est liée à l’absence de dopamine.
Les neurones, cellules nerveuses, impliqués dans les circuits de la récompense communiquent les uns avec les autres par l’intermédiaire d’un neurotransmetteur : la dopamine. Ce sont ces mêmes neurones qui libèrent lors du comportement érotique de la dopamine à l’origine du plaisir ressenti.
Les zones du cerveau responsables de la mémoire sont aussi activées lors de la libération de dopamine, c’est pourquoi l’homme a tendance à reproduire les actions qui s’accompagnent d’une sensation de plaisir comme l’acte sexuel par exemple.
Au contraire, on observe que la sensation de mal être voire de dépression est liée à l’absence de dopamine.
Les neurones, cellules nerveuses, impliqués dans les circuits de la récompense communiquent les uns avec les autres par l’intermédiaire d’un neurotransmetteur : la dopamine. Ce sont ces mêmes neurones qui libèrent lors du comportement érotique de la dopamine à l’origine du plaisir ressenti.
Les zones du cerveau responsables de la mémoire sont aussi activées lors de la libération de dopamine, c’est pourquoi l’homme a tendance à reproduire les actions qui s’accompagnent d’une sensation de plaisir comme l’acte sexuel par exemple.
L'essentiel
L’activité sexuelle est associée au
plaisir. Le plaisir repose notamment sur des
phénomènes biologiques, en particulier
l’activation dans le cerveau des «
systèmes de récompense ».
Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !