Mesures de prévention contre les cancers
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Objectif
Comment limiter le risque de développer un cancer
?
Un cancer a pour origine des mutations qui viennent
perturber le contrôle du cycle cellulaire. Les
plus fréquentes sont des mutations qui touchent le
gène p53 dont le produit induit la mort cellulaire
lorsque sont détectées des anomalies
génétiques.
Les mutations sont des évènements spontanés qui surviennent normalement lors de la division cellulaire. Elles sont le plus souvent réparées et n’interfèrent pas avec le métabolisme cellulaire. L’exposition à certains agents dits « mutagènes » peut augmenter la fréquence de ces mutations.
Les mutations sont des évènements spontanés qui surviennent normalement lors de la division cellulaire. Elles sont le plus souvent réparées et n’interfèrent pas avec le métabolisme cellulaire. L’exposition à certains agents dits « mutagènes » peut augmenter la fréquence de ces mutations.
1. Le cancer du poumon
a. Les risques de développer un cancer des
poumons
Les études épidémiologiques
démontrent clairement qu’il existe une
corrélation entre le risque relatif de
développer un cancer du poumon et le
nombre quotidien de cigarettes fumées.
Ainsi, fumer un paquet de cigarettes par jour correspond
à un risque relatif d’environ 50% de
développer un cancer du poumon. Il peut atteindre
85 % lorsque l’individu fume près de deux
paquets par jour. On note aujourd’hui une
augmentation du nombre de fumeurs quotidiens
notamment chez les jeunes de moins de 20 ans.
b. Les composants cancérigènes de la
cigarette
Parmi les composants dangereux de la cigarette, on note
la nicotine qui agit sur le fonctionnement de
certaines zones du cerveau et le
benzopyrène qui produit un
dérivé capable de se fixer directement sur
la molécule d'ADN.
Ce dérivé (BPDE) se lie aux guanines qui, lors de la réplication de l’ADN ne vont plus s’apparier aux cytosines mais aux adénines. La séquence de l’ADN est donc modifiée. Il est estimé que chez les fumeurs atteints d’un cancer des poumons, la fréquence de ce type de mutations touchant le gène p53 est plus élevée que chez les non-fumeurs.
Ce dérivé (BPDE) se lie aux guanines qui, lors de la réplication de l’ADN ne vont plus s’apparier aux cytosines mais aux adénines. La séquence de l’ADN est donc modifiée. Il est estimé que chez les fumeurs atteints d’un cancer des poumons, la fréquence de ce type de mutations touchant le gène p53 est plus élevée que chez les non-fumeurs.
c. Se protéger d'un cancer des poumons
Afin de limiter les risques de développer un
cancer des poumons il paraît évident
qu’il ne faut pas fumer et éviter de se
trouver dans un environnement de fumeurs (tabagisme
passif).
De nombreuses lois ont été mises en place en France interdisant tout d’abord la cigarette dans des lieux publics très fréquentés tels que les gares, le métro, … La loi s’est ensuite étendue aux bars et restaurants qui n’ont plus le droit d’accueillir de fumeurs dans les salles sous peine d’une amende.
Toutefois, il ne faut pas négliger l’impact de la pollution atmosphérique sur le risque de développer un cancer des voies respiratoires.
De nombreuses lois ont été mises en place en France interdisant tout d’abord la cigarette dans des lieux publics très fréquentés tels que les gares, le métro, … La loi s’est ensuite étendue aux bars et restaurants qui n’ont plus le droit d’accueillir de fumeurs dans les salles sous peine d’une amende.
Toutefois, il ne faut pas négliger l’impact de la pollution atmosphérique sur le risque de développer un cancer des voies respiratoires.
2. Le cancer du col de l'utérus
Plusieurs cancers sont associés à un
virus. C’est le cas du cancer du col de
l’utérus. Il est dû à une
infection par un papillomavirus (HPV16 ou 18). Ce cancer
est considéré comme une Infection
Sexuellement Transmissible (IST). Le plus souvent, la jeune
femme est contaminée lors de ses premières
relations sexuelles. Le virus infecte alors de façon
permanente les cellules. Le cancer se développe dans
20% des cas 15 à 20 ans après la
contamination.
Le dépistage de ce type de cancer se fait par frottis de quelques cellules du col de l’utérus. Cet examen doit être réalisé tous les 3 ans. Depuis 2006, un vaccin est proposé aux jeunes filles avant leur premier rapport sexuel (vers 14 ans) afin de les protéger d’une infection virale. On estime que cette campagne de vaccination, si elle est bien suivie, devrait significativement diminuer le nombre de cas de cancer de col de l’utérus.
Le dépistage de ce type de cancer se fait par frottis de quelques cellules du col de l’utérus. Cet examen doit être réalisé tous les 3 ans. Depuis 2006, un vaccin est proposé aux jeunes filles avant leur premier rapport sexuel (vers 14 ans) afin de les protéger d’une infection virale. On estime que cette campagne de vaccination, si elle est bien suivie, devrait significativement diminuer le nombre de cas de cancer de col de l’utérus.
3. Le cancer de la peau
Le cancer de la peau est souvent lié à
une trop forte exposition aux rayons du soleil et notamment
aux rayonnements UV. Ces derniers altèrent la
molécule d’ADN. Le meilleur moyen de se
prémunir contre le développement de ce type
de cancers est de limiter les temps d’exposition au
soleil et d’éviter de s’exposer lorsque
le soleil est le plus fort (entre 12h et 16h). Il convient
aussi d’utiliser régulièrement des
crèmes solaires à forts indices de protection
ou de porter des vêtements.
D’autres facteurs environnementaux peuvent être associés au développement de cancer : l’amiante, la radioactivité, … Il faut donc avertir les populations en cas d’exposition afin qu’elle puisse se protéger.
Des facteurs génétiques peuvent aussi être impliqués contre lesquels on ne peut se prémunir. Il ne s’agit pas d’anomalies génétiques responsables du développement d’un cancer mais de prédispositions génétiques qui, si elles sont associées à d’autres facteurs peuvent favoriser le développement d’un cancer. C’est le cas par exemple du cancer du sein. Afin de limiter les risques, il convient d’avoir une nourriture saine, de faire de l’activité physique et d’éviter de fumer.
D’autres facteurs environnementaux peuvent être associés au développement de cancer : l’amiante, la radioactivité, … Il faut donc avertir les populations en cas d’exposition afin qu’elle puisse se protéger.
Des facteurs génétiques peuvent aussi être impliqués contre lesquels on ne peut se prémunir. Il ne s’agit pas d’anomalies génétiques responsables du développement d’un cancer mais de prédispositions génétiques qui, si elles sont associées à d’autres facteurs peuvent favoriser le développement d’un cancer. C’est le cas par exemple du cancer du sein. Afin de limiter les risques, il convient d’avoir une nourriture saine, de faire de l’activité physique et d’éviter de fumer.
L'essentiel
La cause d’apparition d’un cancer est
génétique et est liée au
hasard des mutations qui surviennent lors de la
division des cellules. Pour certains individus, il existe une
prédisposition génétique au
développement d’un cancer contre laquelle on ne
peut se prémunir. Par contre, dans la majorité
des cas de cancers, il y a intervention d’un ou
plusieurs facteurs de l’environnement comme le
tabac, la pollution, le soleil, une infection virale,
…
Afin de limiter le risque de développer un cancer, il est donc important de limiter son exposition à ces agents mutagènes. Il ne faut donc pas fumer, éviter l’exposition prolongée au soleil, se vacciner contre les infections virales et utiliser des préservatifs lors de rapports sexuels. Le législateur doit aussi mettre en place des réglementations afin de limiter l’usage de produits toxiques comme l’amiante.
Afin de limiter le risque de développer un cancer, il est donc important de limiter son exposition à ces agents mutagènes. Il ne faut donc pas fumer, éviter l’exposition prolongée au soleil, se vacciner contre les infections virales et utiliser des préservatifs lors de rapports sexuels. Le législateur doit aussi mettre en place des réglementations afin de limiter l’usage de produits toxiques comme l’amiante.
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