Le centre bulbaire, les nerfs sympathiques et parasympathiques
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Objectifs(s)
Rôle du nerf sympathique.
Rôle du nerf parasympathique.
Comment se fait le contrôle des paramètres cardiovasculaires ?
Rôle du nerf parasympathique.
Comment se fait le contrôle des paramètres cardiovasculaires ?
Lors d’un effort physique, notre
organisme est capable de s’adapter en
modifiant les paramètres respiratoires
et cardiaques. Ces derniers sont donc
régulés pour notamment permettre
d’optimiser le débit sanguin au
niveau des organes qui travaillent.
1. La pression artérielle
La pression artérielle est mesurée
à l’aide d’un
tensiomètre. Elle correspond à la
pression exercée par le sang sur la
paroi des artères. Elle est donc
proportionnelle au débit cardiaque
et par conséquent à la fréquence
cardiaque.
Plus la pression artérielle est élevée, plus le débit cardiaque et la fréquence cardiaque sont élevés.
Au cours d’un cycle cardiaque, on note deux valeurs :
- La pression systolique (120-130 mm Hg) : elle correspond à la pression du sang lors de la systole ventriculaire.
- La pression diastolique (80-85 mm Hg) : elle correspond à la pression du sang lors de la diastole.
Au cours de la journée, ces deux valeurs peuvent varier dans un intervalle étroit (valeur de référence). Dès qu’elles s’éloignent de cette valeur de référence un système de régulation permet de corriger ces valeurs.
Plus la pression artérielle est élevée, plus le débit cardiaque et la fréquence cardiaque sont élevés.
Au cours d’un cycle cardiaque, on note deux valeurs :
- La pression systolique (120-130 mm Hg) : elle correspond à la pression du sang lors de la systole ventriculaire.
- La pression diastolique (80-85 mm Hg) : elle correspond à la pression du sang lors de la diastole.
Au cours de la journée, ces deux valeurs peuvent varier dans un intervalle étroit (valeur de référence). Dès qu’elles s’éloignent de cette valeur de référence un système de régulation permet de corriger ces valeurs.
2. Mise en évidence de la régulation de la
pression artérielle
a. Expériences historiques
Expérience 1 :
En 1866, Carl Ludwig et Elias Cyon réalisent une expérience sur un lapin.
Ils stimulent le nerf situé dans la région du cou (nerf aortique ou nerf de Cyon) et constatent que cette stimulation provoque une baisse de la pression artérielle et un ralentissement de la fréquence cardiaque.
Ainsi, on en déduit que la régulation de l’activité cardiovasculaire se fait par le système nerveux.
Expérience 2 :
En 1923, Heinrich Hering sectionne le nerf connecté au sinus carotidien droit d’un chien anesthésié. Il constate que le pincement de la carotide droite ne provoque aucune variation de pression artérielle alors que le pincement de la carotide gauche provoque une augmentation de la pression artérielle dans la circulation générale (au niveau de l’artère de la cuisse).
Il en déduit qu’il existe des récepteurs de la pression artérielle (barorécepteurs) au niveau des sinus carotidiens capables de transmettre un message nerveux qui vont réguler l’activité cardiaque.
Lorsque la pression artérielle diminue au niveau des sinus carotidiens, on constate une augmentation de la pression artérielle dans la circulation générale (effet cardioaccélerateur). Inversement, lorsque la pression artérielle augmente au niveau des sinus carotidiens, on constate une diminution de la pression artérielle dans la circulation générale (effet cardiomodérateur).
En 1866, Carl Ludwig et Elias Cyon réalisent une expérience sur un lapin.
Ils stimulent le nerf situé dans la région du cou (nerf aortique ou nerf de Cyon) et constatent que cette stimulation provoque une baisse de la pression artérielle et un ralentissement de la fréquence cardiaque.
Ainsi, on en déduit que la régulation de l’activité cardiovasculaire se fait par le système nerveux.
Expérience 2 :
En 1923, Heinrich Hering sectionne le nerf connecté au sinus carotidien droit d’un chien anesthésié. Il constate que le pincement de la carotide droite ne provoque aucune variation de pression artérielle alors que le pincement de la carotide gauche provoque une augmentation de la pression artérielle dans la circulation générale (au niveau de l’artère de la cuisse).
Il en déduit qu’il existe des récepteurs de la pression artérielle (barorécepteurs) au niveau des sinus carotidiens capables de transmettre un message nerveux qui vont réguler l’activité cardiaque.
Lorsque la pression artérielle diminue au niveau des sinus carotidiens, on constate une augmentation de la pression artérielle dans la circulation générale (effet cardioaccélerateur). Inversement, lorsque la pression artérielle augmente au niveau des sinus carotidiens, on constate une diminution de la pression artérielle dans la circulation générale (effet cardiomodérateur).
b. Rôle des différents nerfs innervant
l'appareil cardiovasculaire
Les sinus carotidiens et la crosse
aortique possèdent dans leur paroi
des barorécepteurs qui sont
reliés à des nerfs
sensitifs capables de véhiculer un
message nerveux sensitif vers le bulbe
rachidien (centre nerveux). Du bulbe
rachidien partent les nerfs sympathique et
parasympathique qui innervent le
cœur. Ces deux nerfs constituent la
voie motrice (voir document).
- Rôle du nerf sympathique :
L’activité du nerf
sympathique varie en fonction de la pression
artérielle mesurée au niveau du
sinus carotidien. Plus la pression est
faible, plus l’activité du nerf
sympathique est forte.
Ainsi, le nerf sympathique pourrait agir en stimulant l’activité cardiaque et donc en augmentant le rythme cardiaque et le débit cardiaque. Plusieurs expériences peuvent être réalisées pour vérifier cette hypothèse.
Ainsi, le nerf sympathique pourrait agir en stimulant l’activité cardiaque et donc en augmentant le rythme cardiaque et le débit cardiaque. Plusieurs expériences peuvent être réalisées pour vérifier cette hypothèse.
Expérience 1 : Chez un rat
anesthésié, lorsque l’on
injecte une substance chimique mimant
l’action du nerf sympathique on observe
une augmentation de la pression
artérielle.
Expérience 2 : Chez un lapin anesthésié, si on stimule le nerf sympathique on observe une augmentation de la fréquence cardiaque. Par contre, si on sectionne le nerf sympathique, la fréquence cardiaque reste inchangée.
Conclusion : Le nerf sympathique est un nerf moteur qui transmet un message conduisant à une augmentation du rythme cardiaque. C’est un nerf à effet cardioaccélerateur.
Expérience 2 : Chez un lapin anesthésié, si on stimule le nerf sympathique on observe une augmentation de la fréquence cardiaque. Par contre, si on sectionne le nerf sympathique, la fréquence cardiaque reste inchangée.
Conclusion : Le nerf sympathique est un nerf moteur qui transmet un message conduisant à une augmentation du rythme cardiaque. C’est un nerf à effet cardioaccélerateur.
- Rôle du nerf parasympathique
L’activité du nerf
parasympathique varie aussi en fonction de la
pression artérielle mesurée au
niveau du sinus carotidien. Plus la
pression est élevée, plus
l’activité du nerf
parasympathique est forte.
Ainsi, le nerf parasympathique pourrait agir en modérant l’activité cardiaque et donc en diminuant la fréquence cardiaque et le débit cardiaque. Plusieurs expériences peuvent être réalisées pour vérifier cette hypothèse.
Expérience 1 : Chez un rat anesthésié, lorsque l’on stimule le nerf parasympathique on observe une diminution de la pression artérielle.
Expérience 2 : Chez un lapin anesthésié, si on stimule le nerf parasympathique on observe une diminution de la fréquence cardiaque. Par contre, si on sectionne le nerf parasympathique, la fréquence cardiaque augmente.
Conclusion : Le nerf parasympathique est un nerf moteur qui transmet un message conduisant à un ralentissement du rythme cardiaque. C’est un nerf à effet cardiomodérateur qui agit en évitant que « le cœur ne s’emballe ».
Ainsi, le nerf parasympathique pourrait agir en modérant l’activité cardiaque et donc en diminuant la fréquence cardiaque et le débit cardiaque. Plusieurs expériences peuvent être réalisées pour vérifier cette hypothèse.
Expérience 1 : Chez un rat anesthésié, lorsque l’on stimule le nerf parasympathique on observe une diminution de la pression artérielle.
Expérience 2 : Chez un lapin anesthésié, si on stimule le nerf parasympathique on observe une diminution de la fréquence cardiaque. Par contre, si on sectionne le nerf parasympathique, la fréquence cardiaque augmente.
Conclusion : Le nerf parasympathique est un nerf moteur qui transmet un message conduisant à un ralentissement du rythme cardiaque. C’est un nerf à effet cardiomodérateur qui agit en évitant que « le cœur ne s’emballe ».
L'essentiel
L’activité cardiaque est sous le
contrôle du système nerveux. Les
parois des artères aorte et carotides
contiennent des barorécepteurs qui analysent
en permanence la pression sanguine. Toute
variation de cette pression par
rapport à la valeur de
référence est convertie en
stimulus nerveux qui est amené au centre
nerveux, le bulbe rachidien le long des nerfs
sensitifs.
- Si la pression artérielle augmente, le centre nerveux envoie un message nerveux le long du nerf parasympathique en direction du cœur qui va conduire à une baisse de l’activité cardiaque afin que la pression artérielle revienne à la valeur de référence.
- Si la pression artérielle diminue, le centre nerveux envoie un message nerveux le long du nerf sympathique en direction du cœur qui va stimuler l’activité cardiaque afin que la pression artérielle revienne à la valeur de référence.
L’ensemble de ces mécanismes forme une boucle de régulation qui permet aux constantes comme la pression artérielle de se maintenir autour d’une valeur de référence. Lors d’un effort, cette valeur de référence est plus élevée mais la même boucle de régulation intervient.
- Si la pression artérielle augmente, le centre nerveux envoie un message nerveux le long du nerf parasympathique en direction du cœur qui va conduire à une baisse de l’activité cardiaque afin que la pression artérielle revienne à la valeur de référence.
- Si la pression artérielle diminue, le centre nerveux envoie un message nerveux le long du nerf sympathique en direction du cœur qui va stimuler l’activité cardiaque afin que la pression artérielle revienne à la valeur de référence.
L’ensemble de ces mécanismes forme une boucle de régulation qui permet aux constantes comme la pression artérielle de se maintenir autour d’une valeur de référence. Lors d’un effort, cette valeur de référence est plus élevée mais la même boucle de régulation intervient.
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