La pollution de l'air

Des éruptions volcaniques, des tempêtes ou des incendies naturels peuvent projeter dans l’air de grandes quantités de gaz ou des poussières qui polluent l’air.

Éruption volcanique

Incendie de forêt

Certains végétaux (le riz par exemple) et certains animaux (les vaches notamment) dégagent du méthane qui en grandes quantités peuvent polluer l’air.

Rizières en terrasses, en Chine

Troupeau de vaches

La plus grande partie de la pollution de l’air est causée par les humains.

En effet, les activités humaines (usines, voitures, camions, avions, chauffage, etc.) rejettent des gaz et des poussières qui polluent l’air. Cette pollution est dangereuse pour la santé.

Usine

Voitures

La pollution de l’air provoque un réchauffement de la planète. On appelle cela l’augmentation de « l’effet de serre ».

L’effet de serre est à l’origine un phénomène naturel : sous l’effet des rayons du Soleil, la Terre se réchauffe. Une partie de cette chaleur est renvoyée dans l’atmosphère qui en retient à son tour une partie tandis que le reste s’échappe.

Sans l’effet de serre, toute la chaleur repartirait dans l'espace. La température sur Terre serait trop froide pour que l'on puisse survivre.

Cependant, la présence de pollution dans l’air empêche une plus grande partie de cette chaleur de s’échapper.

Par conséquent, la chaleur de la Terre augmente et cela a de graves conséquences. Certaines espèces végétales ou animales peuvent ainsi disparaitre car elles ne peuvent pas s’adapter à ce réchauffement non naturel du climat.

Les manchots empereurs, les poissons-clowns et les tortues luth font partie des espèces très menacées par le réchauffement de la planète.

Colonie de manchots empereurs

Poisson–clown

Tortue luth

La pollution de l’air a également des effets négatifs sur la santé des êtres vivants. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) estime « qu’à Paris lors d’un pic de pollution, c’est comme si on respirait la fumée de 8 cigarettes dans une pièce de 20 m² ». Cette pollution provoque des maladies respiratoires (asthme, toux, maladies des poumons, allergies, etc.).

Pour réduire la pollution de l’air, les gouvernements mettent en place certaines mesures.

À Paris et dans d’autres grandes villes en France, quand la pollution de l’air augmente, on demande aux véhicules de réduire la vitesse de circulation sur la route afin qu’ils rejettent moins de gaz d’échappement. Lors des pics de pollution, on interdit la circulation des véhicules les plus polluants.

On peut aussi favoriser les transports collectifs (autobus, trains, métros, etc.) ou les modes de déplacement non polluants comme le vélo, les voitures électriques ou la marche à pied.

On peut également limiter le chauffage, surtout le chauffage au fuel qui est plus polluant, et limiter l’usage de la climatisation en voiture car elle augmente de 20 % la consommation de carburant et donc le rejet de gaz d’échappement.

Manger des fruits et légumes de saison permet aussi de réduire la pollution de l’air ! En effet, si on veut manger des fraises en hiver, il faut les faire venir de pays étrangers et le transport nécessite beaucoup de carburant, ce qui provoque plus de pollution.