La poésie du 19e siècle
Le siècle se clôt sur une réconciliation des deux tendances, vers un renouveau poétique.
• Le fondement : il revendique l’individualité, l’expression de soi et de son intimité, d’idées personnelles, d’engagement dans la société.
• Les auteurs : Alphonse de Lamartine écrit ses Méditations ; Victor Hugo ses Contemplations; Alfred de Musset ses complaintes et souffrances ; Alfred de Vigny peint l’homme orphelin et seul au monde.
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« Le seul bien qui me reste au
monde Est d’avoir quelques fois pleuré. » écrit Musset. |
Exemple : Victor Hugo pense le vers comme l’outil d’une émotion, d’une vision ou d’une pensée. Son lyrisme s’exprime sur ses convictions politiques mais il exploite aussi la thématique amoureuse, se réfère à des souvenirs de bonheur, ou la douleur insurmontable de la perte de sa fille Léopoldine.
« Demain, dès l’aube,
à l’heure où blanchit la
campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu
m’attends.J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. » Hugo, Les Contemplations. |
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• Le fondement : le Parnasse est une réaction contre l’effusion romantique. Il propose la doctrine « l’art pour l’art » qui fait de la poésie un travail sur la forme pour obtenir une beauté parfaite, une forme idéale.
• Les auteurs : Théophile Gautier, Leconte de Lisle fondent leur art sur la maîtrise de la technique et une connaissance livresque de l’histoire.
Théophile Gautier pense le vers comme résultant d’un travail rigoureux, accordant le primat à la forme plus qu’à l’inspiration, vers une poésie technicienne.
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« Les dieux eux-mêmes
meurent, Mais les vers souverains Demeurent Plus forts que les airains. » Théophile Gautier, Emaux et Camées |
Son recueil Les Fleurs du mal est l’expression des horreurs et immondices de l’univers qui l’entoure, horreurs auxquelles il échappe par la quête d’un idéal amoureux, sensuel et spirituel.
Du mal, des cadavres, surfit une beauté idéale qui aide à supporter la laideur. De l’accablement (le « spleen » baudelairien) vers l’élévation, grâce à la sensualité de la femme, aux songes exotiques, à l’invitation au voyage…
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« Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur, D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! (…) Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. » Baudelaire, Invitation au voyage |
« …rimant au milieu des
ombres fantastiques Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur ! » Arthur Rimbaud, Ma Bohème |
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Lautréamont cherche la liberté, le délire poétique, une profusion de métaphores et d’images.
• Le fondement : les symbolistes pensent le monde comme un ensemble de signes et de suggestions à déchiffrer.
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Exemple : Verlaine établit un parallèle entre le paysage et l’âme
« Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville », écrit-il dans Romances sans paroles.

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