Les deux types de diabète
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Le diabète de type II commence en général après 40 ans et son évolution est plutôt lente. Les antécédents familiaux sont très fréquents.
Les deux types présentent des complications communes : une hypertension artérielle et une atteinte des vaisseaux sanguins.
L'atteinte des vaisseaux sanguins à de nombreuses conséquence : les petits vaisseaux au niveau de la rétine deviennent perméables ce qui entraîne la sortie de sang et la pertubation du fonctionnement de la rétine. Cela peut conduire au décollement de la rétine et à la cécité. De même les vaisseaux au niveau des reins peuvent être atteints ce qui conduit à une insuffisance rénale et à des dialyses.
Les gros vaisseaux, eux, forment des plaques d'athéromes : la circulation est ralentie et la formation d'un caillot peut l'arrêter ; c'est par exemple l'infarctus du myocarde.
Il peut y avoir, par ailleurs, atteinte des cellules nerveuses.
En observant le pancréas de ces malades, on constate que les grandes cellules des îlots de Langerhans ont disparu, remplacées par de petites cellules. En effet, les cellules ont été détruites par les lymphocytes, cellules appartenant au système immunitaire et destinées à défendre l'organisme contre les éléments étrangers. Dans ce cas, il se produit une erreur car les lymphocytes détruisent les propres cellules de leur organisme : c'est une maladie auto-immune.
Normalement, les cellules produisent des transporteurs membranaires au glucose qu'elles stockent dans le hyaloplasme ; l'insuline vient s'y fixer ce qui entraîne le déplacement des transporteurs au glucose vers la membrane et donc l'entrée de glucose.
Dans le cas du diabète II, les cellules ne synthétisent plus de récepteurs à insuline, donc les transporteurs ne peuvent venir se placer dans la membrane.
Chez certains malades le diabète est dû au déficit d'une enzyme du métabolisme du glucose dans les cellules cibles.
On a identifié plusieurs causes pouvant
expliquer le dysfonctionnement de la cellule cible.
Pour le diabète de type I, c'est la
présence de certains allèles dans les
gènes qui codent pour le système HLA qui
seraient responsable. Ce système est un ensemble
de protéines présentes à la
surface de toutes les cellules nucléées
et qui permet au système immunitaire de les
différencier des éléments
étrangers. Ces gènes portés par le
chromosome 6 possèdent de nombreux
allèles, les combinaisons des allèles
pour un individu sont donc multiples. On a
remarqué que les individus porteurs des
allèles DR3 et DR4 sont plus souvent atteints de
diabète insulinodépendant, la
présence des protéines codées par
ces allèles entraînerait la destruction
des cellules par le système immunitaire.
Le graphique montre le rapport entre le poids, l'activité physique et l'apparition du diabète de type II.

Il existe deux grands phénotypes diabétiques dont les causes sont multiples. Les facteurs génétiques sont amplifiés par des facteurs environnementaux.
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