La réaction inflammatoire
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- Connaître les symptômes de la réaction inflammatoire
- Connaître les étapes de la réaction inflammatoire
- Le point de départ de la réaction inflammatoire est la reconnaissance d’un antigène par une cellule immunitaire tissulaire.
- Rougeur, chaleur, douleur et gonflement sont les 4 symptômes de la réaction inflammatoire.
- Les symptômes de la réaction inflammatoire sont sous le contrôle de molécules chimiques.
Lors d’une blessure ou une simple égratignure, on peut observer l’apparition d’un érythème, c’est-à-dire une rougeur autour de la plaie, et un gonflement localisé, appelé œdème. La plaie s’échauffe et est douloureuse.
Lors d’une exposition à un agent pathogène, la réponse immunitaire s’organise en trois phases successives :
- La réponse immunitaire innée immédiate (dont font partie les barrières naturelles du corps : la peau et les muqueuses), qui reconnaît l’agent infectieux par les motifs moléculaires présents sur sa membrane et enclenche la réponse inflammatoire aiguë ;
- La réponse inflammatoire aiguë, qui consiste en la production de molécules solubles permettant le recrutement de médiateurs cellulaires au point d’infection et la réparation du tissu lésé ;
- La réponse immunitaire acquise, qui survient au 4e jour de l’infection et qui est spécifique de l’agent infectieux.
Afin de bien comprendre les étapes successives de la réaction inflammatoire aiguë, observons les mécanismes mis en jeu lors de l’entrée d’une épine de rosier dans l'organisme.
L'épine crée une lésion cutanée dans la barrière naturelle que constitue la peau. Les agents pathogènes (bactéries) présents sur l’épine peuvent alors traverser l’épiderme pour atteindre le derme.
Les agents pathogènes pénètrent dans l’organisme, c’est la contamination. Ils y débutent leur multiplication cellulaire, ce qui constitue le début de l’infection. Les cellules immunitaires, comme les cellules dendritiques, vont reconnaître le pathogène et produire de nombreuses molécules pour attirer d’autres cellules immunitaires sur le lieu de l’infection, et ainsi permettre la réaction inflammatoire.
La réaction inflammatoire est caractérisée par quatre symptômes.
C’est la sécrétion d’histamine par les mastocytes et les basophiles dans la zone d’entrée du pathogène qui entraîne la majorité de ces symptômes. L’histamine est une protéine qui déclenche une vasodilatation localisée afin de permettre une arrivée plus importante de leucocytes. Ce processus va favoriser la rougeur ainsi que la chaleur.
L’histamine augmente aussi la perméabilité des capillaires sanguins ce qui favorise l’apparition d’un œdème, c’est-à-dire un gonflement.
Ce gonflement sera à l'origine d’une pression accrue sur les terminaisons nerveuses qui induit donc une douleur. Associé à ce phénomène mécanique, les cellules de l’immunité sécrètent des prostaglandines favorisant également la douleur.
Les phagocytes, qui sont des cellules immunitaires circulantes, vont se coller à la paroi des vaisseaux sanguins. Grâce à l’action de l’histamine, ils vont traverser cette paroi et venir au contact des micro-organismes qui ont infecté les tissus. C’est la diapédèse. Au contact de l’antigène, ces phagocytes deviennent alors des macrophages tissulaires.
Les macrophages sont activés. Ils fixent à leur surface les micro-organismes pathogènes grâce à des récepteurs et les internalisent. Ils vont ensuite les digérer.

Les différentes étapes de la réaction inflammatoire aiguë
Si la réponse innée immédiate, par la réaction inflammatoire aiguë, est suffisante, l’infection sera enrayée. Sinon, la réponse adaptative sera activée.
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